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Algérie. Une leçon de fraude électorale en 10 points

 
Le quotidien algérien ElWatan nous explique comment function le fraude électorale dans un des pays les plus corrompus du monde. Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, affaibli par les séquelles d’un AVC, candidat absent de la campagne électorale, a emporté le scrutin présidentiel du 17 avril avec 81,53 % des voix. Comment peut-on truquer les résultats d’un vote ? La réponse en dix points. | Photo: Reuters / Zohra Bensemra
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1/ Utiliser un fichier électoral opaque

Le fichier électoral regroupe par commune le nom de chaque inscrit avec son numéro d’identification. Mais les listes ne sont pas toujours transparentes. «C’est à cause de ce fichier électoral que les observateurs de l’Union européenne ne seront pas présents», explique un juriste. «Officiellement, l’invitation de l’Algérie est arrivée trop tard, mais c’était voulu. Il est impossible pour les observateurs de travailler avec l’actuel fichier électoral, car les autorités ne le laissent accéder qu’aux listes des wilayas dans lesquelles ils se rendent, sans leur donner la totalité du fichier.» En 2012, l’Algérie avait refusé de mettre à disposition des observateurs de l’Union européenne l’intégralité du fichier électoral national, prétextant la «protection des données».

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