MAP / Manne pétrolière, manœuvres diplomatiques, hébergement et encadrement des séparatistes du Polisario, pour l'Algérie officielle, tous les moyens sont bons pour nuire à l'intégrité territoriale du Maroc au Sahara.
En 40 ans, l'Algérie aurait dépensé 250 milliards de dollars dans le conflit du Sahara, d'après les estimations d'experts algériens, reprises par la MAP.
C'est le chroniquer du journal Algérie Times, Hafid Bougara qui, citant des sources bien informées, avance “les budgets colossaux mis à la disposition d'une poignée de représentants des séparatistes, lobbies et médias, au grand dam du peuple algérien”.
“Pourquoi nos dirigeants ou bien la bande qui gouverne n'arrivent pas encore à comprendre que la véritable bataille est celle du développement économique, la lutte contre la pauvreté et la marginalisation ?”
Et de préciser que le régime en place se présente en défenseur zélé des “causes justes des peuples opprimés”, alors qu'il dénie par tous les moyens aux populations kabyle et mozabite leur droit à l'autodétermination linguistique, culturelle et politique, principe qu'il prétend défendre au Sahara.
L'Algérie ne cesse de financer les campagnes hostiles au Maroc et “d'acheter” voix et prises de position dans le seul dessein de servir de vieilles visées hégémoniques, relève le spécialiste du monde arabe, Jean-Marc Maillard.
De fait, l'Algérie n'a d'autre priorité sur son agenda que le Maroc et son Sahara, bien qu'elle revendique le statut d'observateur et proclame qu'elle n'est pas partie-prenante dans le différend.
L'oligarchie militaro-politique au pouvoir, et avec elle les lobbies et ONG à la solde de la thèse séparatiste, en contrepartie de milliards de pétrodollars, ne cessent pourtant d'essuyer de cinglants revers, comme le refus du Conseil de sécurité d'adhérer à l'idée d'un élargissement du mandat de la Minurso aux droits de l'Homme.
Ce bras de fer entre le Maroc et l'Algérie mine entre temps l'Union du Maghreb Arabe, qui a été mise en parenthèse, au grand dam de l'Algérie elle-même, du Maroc et des autres pays de la région.