L’amour avec un grand A…

Y  a des soirs où l’insomnie nous empêche de dormir. Une insomnie provoqué par une multitude d’idées, de problèmes, de désirs qu’on a du mal à rassembler, qu’on a du mal à décrire, à écrire…

Une découverte….    

Puis on se balade virtuellement, on se met à lire des articles, des nouvelles du monde, plus en moins délirantes.
Ce soir, je suis tombée sur un article qui m’a particulièrement touché, peut être parce qu’il me concerne plus au moins. Ou juste qu’il porte sur un sujet que jusque là je n’ai pas réussi à cerner.
Cet article traitait de l’amour, l’amour avec un grand A, l’amour de Baudelaire, l’amour de Platon… Je ne l’ai pas lu jusqu’à la fin, je voyais venir grand comme une maison le fameux sujet portant sur le mouvement nommé « kiss-in ». Mouvement qui a plus tendance à m’énerver plus qu’autre chose. Après c’est peut être parce que je suis très ou trop romantique et que selon moi un baisé est un acte sacré, qu’on n’embrasse que l’amour de sa vie. En général quand j’arrive à ce niveau, je me dis mais qui suis-je pour jugez les autres, ou jugez les actes des autre. Enfin bon tout cela m’éloigne bien de mon sujet….



Un flash back…

Donc en lisant ce début d’article, j’ai juste pensé à une phrase que me répétait très souvent un de mes ancien professeur « le plus grand, le plus sincère et le plus fidèle amour est celui qu’on porte à sois même ». A vrai dire, je n’ai jamais adhéré à ce point de vue, qu’au début je trouvais assez égocentrique. Puis un jour, où je devais être de mauvais poil, j’ai répondu, mais monsieur êtes vous entrain d’encourager l’individualisme alors que cela ne manque pas ? Il m’a juste regardé quelques secondes avant de me sourire, pas avec un sourire sympathique de tous professeur normal, mais plutôt avec un sourire hautain, méprisant. Pour me répondre « Il faut surtout apprendre à vous aimer Naoual, avant de prétendre au statut de sœur Thérèse. »
Je pense que pour la première fois de ma vie, je me suis tu, et je suis sortie de la salle comme un chien battu. Au fond il n’avait peut être pas si tord que cela.

Piégé entre sa conscience et ses désirs…

Les années sont passées depuis, et pourtant je suis au même moins. Comment mettre une limite entre l’amour de sois et l’égocentrisme social en vogue ? Je n’arrive pas à trouver une réponse, ni une solution à cette question depuis toutes ces années. Et comme on le dit si souvent, on ne peut pas aimer (ni avec un petit a ni un grand A) quelqu’un tant qu’on ne s’aime pas soit même n’est ce pas ?
Bien après tout, ça expliquerait pourquoi ce soir au lieu de composer le numéro des 400 contactes qui se trouve sur mon téléphone. J’ai juste pris ma plume.

L’infidélité masculine: Les 8 compléments d’«objet» indirects

L’infidélité masculine existe probablement depuis le jour où l’homme a décidé de jurer fidélité à une seule femme, cette notion a traversé les époques, les religions et les révolutions et se porte toujours aussi bien.

La profond désir d’être infidèle

D’où vient que tant d’hommes ne peuvent s’empêcher de tromper l’autre… ou d’en rêver ? Le mécanisme de l’infidélité est bien plus complexe que la simple tentation de l’interdit. Enquête et témoignages. 


La catin

Un homme peut-il se contenter d’une seule femme ou a-t-il toujours besoin d’un supplément ou complément à sa femme, l’objet principal de son désir ?

D’après mon livre de grammaire Le Complément d'Objet Indirect est rattaché au verbe indirectement par une préposition. Il est l'être ou la chose sur laquelle porte indirectement l'action exprimée par le verbe.

Si maintenant nous appliquons cette définition à l’archétype du mâle national, marié par foi et volage par conviction, nous avons là un sujet « Le mari », un verbe « Aimer », un objet « Sa femme », une pré(dis)position « L’infidélité » et un complément « La Maîtresse », Concubine, Seconde épouse…des noms pour désigner l’autre, l’officieuse, celle qu’on cache, celle qu’on désire.

Il existe autant de maîtresses que d’époux infidèles chacune sa particularité, chacune sa motivation : il y a les commerçantes qui monnayent ces instants d’évasion, les passionnées que le danger attire et stimule plus que les relations monotones puis les autres les désespérées âmes sensibles et vulnérables qui tombent dans les filets de promesses faites sur un lit flottant.

Voici un petit lexique non exhaustif pour reconnaître différents types de concubines des temps modernes : Elle est libérée, sexy, ouverte, sans vertu, souvent vénale /Lui souffre du syndrome de « la maman et la putain » C’est un cas classique de la relation homme-femme depuis la nuit des temps, certains hommes sont, en effet, incapables de désirer la femme qu’ils aiment (qu’ils respectent - comme maman), et incapables d’aimer la femme qu’ils désirent (qu’ils méprisent - comme une putain). Ils mèneront ainsi une double relation : l’une pour entretenir leur foyer et l’autre uniquement pour le désir. Les catins sont souvent très matérialistes, mais finalement elles ne lui coûteront que son argent, ce n’est pas cher payé pour eux en comparaison avec ce qu’ils doivent investir en temps et en sentiments dans une vraie relation.


La secrétaire

Elle est servile, obéissante et disponible, elle le regarde avec admiration, ne lui reproche jamais rien, elle voit en lui un tremplin pour sa carrière ou tout simplement un homme inaccessible ailleurs que dans ce bureau/ Lui est frustré par une épouse qu’il n’arrive plus à satisfaire et se retrouve devant une femme admirative qui lui renvoie une image valorisante de lui-même. L’ascendant hiérarchique est exploité pour favoriser la domination et définir les limites de la relation. Ajoutez à cela un peu de promiscuité et beaucoup de stress qu’il faut évacuer et vous obtiendrez une relation extraconjugale des plus faciles à dissimuler.

L’homme dans ce cas là jouit d’un alibi valable dans toutes les circonstances : voyage d’affaires, pause déjeuners, réunions à huis clos dans le bureau …Même le bureau ovale a connu ses heures de gloire dans ce domaine avec l’affaire Monica.


L’accident

Cette femme n’est pas une vraie maîtresse, elle n’est pas plus attirante que l’épouse ni plus intelligente, elle est simplement accessible et consentante, Elle s’est trouvée là au moment où il avait besoin d’un réconfort, d’un divertissement ou d’un antistress : les hôtesses de l’air, de table ou de caisse sont des accidents de parcours très fréquents dans la vie d’un homme.

Souvent cet égarement survient à un moment où une distance se crée entre les époux, l’homme dans ce cas n’est pas un infidèle chronique, il commet une infraction à son code de bonne conduite dont il se repent amèrement le lendemain.

Pourquoi allons-nous au Mc Do sachant que la nourriture n’est pas réputée pour être des plus saines ? Parce qu’un Mc Do était sur notre chemin quand on avait faim, parce qu’on se dit que pour une fois ce n’est pas trop grave et puis surtout devant le besoin on ne réfléchit pas trop ; mais nous avons tous la certitude que la cuisine de maman est la meilleure du monde.


La liane

à l’instar de l’accident cette femme n’a pas de caractéristiques exceptionnelles à part le fait qu’elle soit disponible au moment où…Lui a de sérieux problèmes avec son épouse qu’il songe depuis longtemps à quitter, cette nouvelle conquête lui sert de « pont » entre une relation à bout de souffle avec une femme qu’il n’aime plus mais qu’il n’a pas le courage de quitter et une situation de nouveau célibat qu’il appréhende. Comme Tarzan il avait juste besoin d’une liane pour passer d’un arbre à un autre : Elle l’aide à reprendre confiance en lui, à lui donner une nouvelle chance d’exercer ses talents de séducteur, elle le couvre de tendresse et lui donne le courage dont il a besoin pour prendre une décision finale.

Une décision qui n’est pas toujours en sa faveur puisque le mari fraichement séparé préfère jouir de son statut d’homme libre un bon moment avant de s’engouffrer à nouveau dans le mariage.


Le gibier

Elle fait partie de la suite presque inévitable d’une soirée trop arrosée ou d’un voyage entre hommes lorsque le sujet se retrouve entouré d’une horde de compagnons grands chasseurs célibataires ou coureurs de jupons aux hormones bien enflammées et qu’il a l’occasion de dévoiler son instinct de chasseur chronique refoulé par un mariage étouffant. La drague dans ce cadre équivaut à une expédition de chasse, endroits propices, ambiance désinhibée, gibier abondant, la tentation est trop forte et l’acte d’infidélité se passe presque sans remords puisqu’il est collectif.

Un de mes collègues avait l’habitude de dire « Je ne vais plus à la pêche avec mes potes depuis que j’ai un aquarium chez moi». Sage décision ? Plutôt retraite forcée de vétéran à bout de souffle.

Quant au gibier, elles n’attendent pas grand-chose de ces rencontres puisque les dragueurs-chasseurs chroniques sont facilement identifiables, au mieux elles s’amusent et au pire elles s’ennuient.


La pièce de collection

Elle est exceptionnelle, unique, elle est belle, brillante déborde de confiance en elle, une femme rare /Lui a longtemps rêvé de pouvoir approcher une femme aussi inaccessible, elle représente un défi, une consécration qu’il doit gagner par tous les moyens. Mais pourquoi une femme si magnifique accepterait d’être la maitresse d’un homme marié ? La solitude, l’ennui, une convalescence forcée avant de songer sérieusement à se réengager, un peu de pitié pour un homme médiocre qui l’idéalise ou un mélange de tout cela.

Sa rencontre avec elle est une bénédiction de Dieu, un rêve d’enfant qui se réalise, la conquérir est un défi qu’il assouvit avec une grande fierté puis comme un enfant qui reçoit son jouet préféré le soir de Noël, il l’abandonne une fois qu’il a décortiqué et découvert qu’au fond : les jouets sont tous les mêmes. 


La virtuelle

Un phénomène des temps nouveaux, fruit des réseaux sociaux sur internet et des rencontres sur le chat : une relation au forfait sans engagement qui peut finir à tout moment par un simple clic. Des inconnus peuvent prétendre être ce qu’ils veulent sans pouvoir être démasqués. Lui cherche une aventure sans risques, il se rassure en se disant que le virtuel n’est pas un acte d’adultère puisque qu’il y a pas d’attouchements / Elle s’attache à cet inconnu de 20h qui la transporte dans un monde parallèle où tout est rose.

La relation prend généralement fin au moment où l’un des deux s’ennuie, veut aller plus loin ou bien obtient ce qu’il veut en réel.


L’accessoire

Elle a quelque chose de plus que l’épouse : jeunesse, beauté, culture, sens de l’humour, qu’importe … une qualité qu’il apprécie mais qu’il ne trouve malheureusement pas chez son épouse presque parfaite, c’est la résidence secondaire qu’il choisit en plus de la maison principale. Il est torturé par les mensonges, la culpabilité, mais trouve son bonheur dans cette double vie qui lui procure deux alternatives à une même perspective.

L’homme est en effet capable d’être pluri sexuel et d’avoir des rapports sans sentiments et même s’il éprouve beaucoup de tendresse et d’amour envers sa femme il n’hésite pourtant pas à la tromper, il dissocie nettement les deux relations et ne peut se passer de l’une ni de l’autre.

Que dit la loi ? On s’en fout ! Puisque les sanctions les plus dures (Indemnisations financières aux USA, lapidations meurtrières en Iran) n’ont pas réussit à mettre fin à ce phénomène qui existe depuis l’aube de l’humanité.

Que dit ma grand-mère ? Il ne faut jamais chercher dans la poche d’un homme parce que je trouverai certainement quelque chose qui risque de me fâcher, la poche étant bien entendu remplacé en ces temps modernes par le téléphone portable, l’ordinateur, le coffre de la voiture … etc.

De nos jours, un homme fidèle et un extraterrestre ont ce point en commun : Les deux sont des illusions, certaines femmes affirment en apercevoir de temps à autre sans aucune preuve, d’autres découvrent des preuves de leur non-existence mais continuent pourtant à en chercher.

Ni objet ni complément, je ne suis qu’une femme qui dit tout haut ce que les hommes pensent tout bas.

Quand les femmes musulmanes veulent cinq maris

Voici le récit d'une conversation d'une fiancée musulmane avec sa grand-mère. Nous avons trouvé cela suffisamment significatif de l'évolution courageuse des femmes du "Printemps arabe" pour vous transmettre ce dialogue…

“Une petite histoire avec ma grand-mère…”

“Mamie, j'ai une petite question à te poser : - Pourquoi les islamistes peuvent-ils prendre quatre femmes et que la réciproque ne soit pas possible ? Tu sais grand-mère, en fait je trouve que les musulmans ne sont pas trop top ! Pourquoi peuvent-ils prendre quatre femmes pour eux tout seul ? Ce n'est pas que je veux critiquer cela, mais moi, alors je dis que je suis musulmane et je veux donc cinq hommes pour moi aussi. C'est juste, non ? Si les hommes veulent quatre femmes, moi je veux cinq hommes. Tout le monde parle maintenant d'égalité, de parité et tout un tas de trucs. Alors nous les femmes de Tunisie (lire la note 1), on devrait dire qu'on veut cinq hommes pour nous. Qu'en penses-tu grand-mère ?”

Je vois la tête de grand-mère qui vire au rouge ! Elle va manquer d'air c'est sûr ! La syncope n'est pas loin… Et pourtant elle me répond quand même très courageusement : - “Ma fille, ne te moque pas de la religion. C'est comme ça pour les hommes. On ne discute pas !”

Alors moi je lui rétorque : - “Mais grand-mère, il faut être logique. On ne peut pas tout le temps être à la merci des hommes. D'abord, ce sont des ignorants. Ils ne savent rien. Ne connaissent même pas la femme et ils en veulent cinq en plus. C'est du gâchis. D'ailleurs, “on ne donne pas des perles aux cochons” comme dit le proverbe. Alors tu vois que j'ai raison…”

- “Et tu ferais quoi avec cinq hommes ?”, me demande ma grand-mère.

Sa question me plaît car je sens que je peux pousser un peu plus loin mes pions… Alors je lui dit avec conviction : - “Ah ben ça, c'est pas bien difficile, je commencerais par dresser le premier pour qu'ils me soient entièrement dévoués à vie. J'en prendrais un autre comme esclave et il m'offrira une maison et un magasin. Je le ferais travailler au magasin et il me rapportera des dinars pour mes vieux jours… Avec le second, je lui apprendrais à venir manger dans ma main tellement il me sera docile et tout dévoué. Il sera mon préféré. Je ferais de lui tout ce que je veux et je m'amuserais beaucoup avec lui. Mais avec le temps, j'aurai besoin de me changer les idées et donc j'en prendrais un troisième pour découvrir d'autres aventures et ensuite un quatrième et un cinquième pour prolonger mes voyages avant de rejoindre l' Éternel. Ce sera drôle d'avoir cinq hommes à soi ! Qu'en penses-tu grand-mère ?”

Pour impertinente que soit ma question, elle ne se démonte pas pour autant et me dit : - “Mais qui a bien pu de donner des idées pareilles ma petite fille ! Des fois je me demande si tu feras une bonne épouse ?”

Alors je lui dit : - “Mais grand-mère, comprends-moi, c'est logique, si les hommes font ça, nous on peut le faire aussi. Et puis en plus les hommes sont tellement moins intelligents et moins souples que nous, que ce serait vraiment une chose salutaire pour la société d'instituer ce petit changement. Car nous au moins on porte et on donne la vie, alors qu'eux ne pensent qu'à se bagarrer, à être les meilleurs, à se battre pour cela et on n'est jamais en paix. Mais si on a cinq hommes à nous, on peut espérer des jours meilleurs pour les peuples… C'est logique… D'ailleurs dans l'Himalaya, il y a des peuples qui fonctionnent déjà comme cela (comme au Bhoutan par exemple ou en Chine chez certains peuples comme les Moso (Lire ici !). Et du temps du Prophète, même les Bédouines pouvaient épouser plusieurs hommes (Lire ici !) et Khadija elle-même, la première épouse du Prophète n'avait-elle pas de nombreux employés dans son entreprise d'import-export dont Mahomet lui-même (Lire ici !). Alors… Aurions-nous à ce point régressé pour n'être plus que des personnes tributaires du bon vouloir des hommes ?”

Et ma grand-mère d'abonder dans mon sens en concluant : - “Ah ma fille… Tu as peut-être raison après tout, mais commence donc par dresser ton premier mari…”

Et moi, toute contente je lui dit : - “Merci grand-mère ! Et comment on fait pour dresser son premier mari ?”

Alors elle s'approche de moi et me glisse dans le creux de l'oreille : - “Écoute ma petite fille je vais te dire un secret, mais ne le répète à personne !”

Et ma grand-mère me donna alors les précieux conseils qui me seront très utiles pour accomplir mes souhaits en toute tranquillité… | Auteure : Shérazade inti hlewa barcha.

Top 10 des fantasmes féminins

Tous les hommes se sont demandés un jour ou l’autre quels étaient les fantasmes qui pouvaient combler leurs femmes ou leurs copines, n’est ce pas ? Et bien figurez vous que nous avons mené, nous l’équipe de MBC Times, une enquête sur le top 10 des fantasmes féminins. Dans la nature ou dans des endroits publics, à trois ou avec une femme : que cachent nos fantasmes ? Voici de quoi assouvir la curiosité de certains.


10- Fantasmer sur le mari d’une autre…

Vous croisez inopinément un homme mature dans l’ascenseur, vous êtes violemment attirée par lui, et il suffit d’un seul coup d’œil sur son annulaire pour vous rendre compte qu’il est marié. Pourtant vous continuez à le désirer. Que faire ? Et bien le séduire et le mettre dans votre lit, succomber à vos désirs. Non seulement il est viril et bien plus âgé que vous, mais en plus vous aimez le risque que vous courrez en étant avec un homme marié. Cette poussée adrénaline le rend bien plus attirant encore !

9- On vous paie pour vous voir nue...

Un homme vous propose de l'argent pour vous regarder nue, voire plus. Malgré votre honte, vous acceptez... Les spécialistes ne sont pas tous d'accord sur l'origine du fantasme d'exhibition, largement représenté chez les femmes. Est-ce l'effet d'un conditionnement qui, depuis l'enfance, place le corps des filles sous les regards ? Est-ce une façon d'exercer un pouvoir sur les hommes et, dans le cas du fantasme, de se donner confiance en soi (j'excite un homme, donc j'existe) ? Dans la version présentée dans notre enquête, l'argent permet de se donner une "valeur"... et de se déculpabiliser tout en y prenant plaisir, puisque c'est presque un "travail".)

8- Et pourquoi pas dans un club échangiste...

Votre mari vous emmène un beau jour dans un club échangiste... Finalement, c'est l'un des fantasmes les plus réalisables : toutes les grandes villes ont leur club échangiste, parfois discret mais souvent avec pignon sur rue ! On y voit une manière de "se tromper en restant fidèles" ou, plus simplement, "un jeu amoureux qui renforce la complicité". On peut aussi y voir, paradoxalement, un fantasme de jaloux qui soignent le mal par le mal, en préférant "contrôler" les écarts de l'autre. C'est aussi (pourquoi le nier ?) une manière d'accéder à d'autres hommes... ou femmes, avec la bénédiction de son conjoint.

7- Pourquoi autant de femmes rêvent à faire l’amour en pleine nature ?

Faire l'amour sur une plage, une forêt, pouvoir être surpris à tout moment... Faire l'amour dans un lieu inhabituel, au risque de se faire surprendre et déjouer les règles de la société. Rien de mieux que de sentir des montées l’adrénaline alors qu’on est dans les bras de son homme.

6- Et que pensez-vous de le faire à trois ?

Deux hommes vous attachent, vous bandent les yeux et vous caressent très doucement. Vous ne pouvez pas les toucher, ni les voir. Votre plaisir est un supplice. Vous n'avez pas voulu ce qui arrive, ce n'est pas de votre faute, vous êtes attachée, vous ne pouvez ni fuir, ni vous débattre et en plus ils sont deux ! De quoi atténuer votre sentiment de culpabilité par rapport au plaisir. Un plaisir égoïste, puisque dans ce scénario qui ne dépasse pas le stade des caresses, vous recevez, sans rien donner.

5- Chaque femme, au fond d’elle cache un côté «Bi»…

Vous laisser séduire par une femme et faire l'amour avec elle. Dans ce scénario de fantasme, vous ne l'avez pas cherché : c'est une femme qui vous a séduit. Condition plus acceptable qu'une homosexualité active, pour reconnaître une attirance féminine. Selon certains spécialistes, les femmes seraient toutes plus ou moins bisexuels, c'est-à-dire attirées par les deux sexes. Avec le temps, l'expérience, et quelquefois les déceptions, on résiste moins, du moins en pensée, à la possibilité d'explorer d'autres pistes sensuelles…

4- Le fameux cinéma…

Il y fait noir, tout le monde est rivé sur son film, et vous bouillonnez de désir pour votre partenaire. Celui-ci le ressent en vous voyant vous tortiller, et c’est là que tout bouscule. Des préliminaires qui n’en finissent pas, toujours avec cette peur d’être surpris. On finit par écarter notre film pour finir notre soirée à crier comme une bête sauvage! Le cinéma, écran secret des premiers baisers et des premières caresses, devient dans ce fantasme le lieu d'une sexualité non seulement assumée, mais qui n'a pas peur de se montrer. Certaines salles spécialisées ont d'ailleurs institutionnalisé ce fantasme en "tolérant" les ébats amoureux. En étant excité par la présence des autres, même muette, même invisible, n'exprime-t-on pas un désir encore plus enfoui, d'avoir des relations à plusieurs ?

3- Un mot de travers, la fessée...

L'agneau qui partage votre vie se fâche un jour pour une bêtise et vous administre une fessée... fantasme régressif (la fessé appartient par excellence au domaine de l'enfance), donne l'occasion au Dr Blmachère de rappeler que la plupart des fantaisies érotiques prennent racine dans l'enfance et l'adolescence. Des expériences sensuelles, des scènes vues ou vécues, peut-être même des traumatisantes à l'époque (humiliations, honte...) peuvent se transformer des années plus tard, et sous certaines conditions, en scénarios érotiques. La fessée en fait partie.

2- Mmmmm les uniformes… Policier, militaire, pompier...

Il vous arrive de vous imaginer prise en faute ou en danger. Profitant de votre état de faiblesse, le représentant de l'ordre abuse alors de vous. Les uniformes masculins représentent dans notre imaginaire l'autorité, la force, la protection. Tout cela flirte avec une image paternelle forte. Comme il est évidemment impensable de désirer se soumettre à son père, ni même à une de ses représentations symboliques, on préfère se mettre dans la peau d'une petite fille sans défense, faible. Puisque l'on vous force, ce qui arrive n'est pas de votre faute, vous n'en êtes pas responsable. C'est tellement plus acceptable comme ça. Être prise en faute, et se racheter, avec toujours l’idée d’être dominée par la force et la violence qui en découlera.

1- Dominatrice, le fantasme par excellence.

Il n'y a pas de raison après tout, nous aussi pouvons à nos heures être des maîtresses intraitables ! Devenir le temps d'un cinq à sept miss Domina, en guêpière rouge et talons de quatorze, c'est tout de même drôlement tentant, non ? Surtout si l'objet de nos punitions se trouve être notre crapule de patron, le même qui a toujours quelque chose à nous reprocher. Ou même chouchou, qui pour une fois tiendra le rôle de la petite chose docile et sans défense. Il est évident en revanche qu'au moment de changer la roue de la voiture ou de descendre les poubelles, vous redeviendrez la petite chose dans défense du couple. Mais en attendant, à genoux messieurs et baisez nos pieds. Plus vite que ça. Ahhhh... oui, c'est bien.