Ça y est, j’ai décidé de rentrer Définitivement au Maroc

Apres que Hasna Benoun nous a raconter son histoire sur son retour au Maroc (Casablanca) âpres plusieurs année vécue en France (Paris) voila Nadia nous raconte sa propre expérience âpres son retour au bled. Les Marocains résidant à Paris ont toujours dans leur réflexion quotidienne le souhait de retourner dans leur pays d'origine, le Maroc. Où qu'ils aillent, ils ne peuvent pas profiter de la vie à Paris sans penser aux bons moments qu'ils ont vécu dans leur pays natal. Pour les Casawi  Paris a toujours été ê leur deuxième maison. Beaucoup y vont pour finir leurs études ou pour travailler. Mais en fait, tout ce qu'ils font, ou quel que soit le succès qu'ils peuvent obtenir, au plus profond de leurs cœurs, la question est toujours la même. Suis-je prêt à retourner dans mon pays? Il est un fait que le Maroc est en constante croissance, l'économie est en pleine floraison et les droits civiques s'améliorent. Mais est-il facile de retouner au Maroc après avoir vécu et travaillé en France ou dans tout autre pays européen? Est-ce que vraiment le Maroc est-ce El Dorado pour lequel nombreux jeunes marocains quittent leur emploi et leur vie quotidienne en Europe ?

« Ça y est, j’ai décidé de rentrer Définitivement au Maroc, je lâche tout à Paris et je rentre, je m’en fou, on verra bien … » C’ est ce que tu t’es dis il y a un mois, un an, ou même plus. Tu t’étais dit que dès que tu auras ta nationalité Française tu rentreras au Maroc, mais t’as pas eu les couilles de passer 3 ans de plus à Paris. En plus, tous tes potes sont rentrés, alors … Tu es installé à Rabat ou à Casa. Tu bosses dans une multinationale, ou dans une banque … bref tu bosses dans une super boite avec un nom qui pète. Mais en fait, t’as un salaire de merde. Normal te diront les gens, « tu viens de rentrer … il faut bien commencer quelque part ». Oui, il faut bien commencer quelque part, mais toi, t’es impatient, parce que tu les as quand même payés la peau du cul tes études. Tu revois des gens que tu n’as pas vu depuis 5, 10 ou même 15 ans … et tu te rends compte que les gens évoluent vraiment différemment. Tu vis dans un pays en voie de développement… le smic est à 200 euros, et la moitié de la population ne sait ni lire ni écrire.

En rentrant au Maroc, tu te disais que tu allais devenir riche, que tu allais monter ta propre boite, genre LA boite de pub de l’année, ou que tu allais trouver LE truc, c’est vrai que tu es rentré avec des idées plein la tête et que tu étais l’optimiste incarné. Et en fait … NON, tu bosses pour un connard qui à à peine eu son bac et qui te traite comme de la merde parce que tu as été pistonné par la cousine du frère du mari de ta soeur.

Tu voulais passer par la grande porte, mais il parait que ça ne se passe pas comme ça ici … alors tu fais comme tout le monde. T’as envie de t’acheter un apart, un petit 100 m² pour commencer, mais tu te rends compte que le m² est à 20 000 balles. Alors tu te dis que tu vas attendre un peu … le temps que ça baisse, même si tu sais très bien que si tu n’achètes pas maintenant, tu vas te faire avoir.

Ta mère t’a filé sa caisse et ton père te paye le loyer. Tu fais toujours la même chose, et tu vois toujours le même monde. Même si au départ, t’étais super heureux de rentrer chez toi. Ben ouais, c’est ton pays quoi ! Et puis le soleil t’a manqué !!! Mais… t’en as marre de cette chaleur et l’hiver te manque !!! De temps en temps, tu te dis que tu voudrais bien aller faire une petite balade à Saint Michel, ou te faire un cinéma en anonyme. Mais tu ne sais pas quand est ce que tu vas retourner à Paris.

T’es célibataire, t’as 26 ans, et tu vis seule, la moitié de tes copines se sont mariées à l’âge de 22 ans et ont 3 gosses. Elles sont heureuses parce qu’elles n’ont connu que ça, mais toi, tu te dis que tu es une célibatante, une vraie femme avec un vrai boulot, que tu aspires à mieux .. Les mecs de ton âge ne sont pas encore rentrés de Paris et passent d’une minette de 18 à une minette de 20 ans. Ils passent leur week end en boite et attendent d’avoir 35 ans pour se caser. Ils veulent profiter de la vie !!! ah, si j’étais un homme … Et ici, c’est pareil … le mecs regardent la marque de ton sac avant de t’inviter à prendre un café.

Prendre un café, est devenu ton hobbie, il faut bien faire comme tout le monde. Et un jour, tu te demandes ce que tu fous là, pourquoi t’es rentré et surtout, est ce que tu peux repartir !!! Tu te sens parisien dans l’âme et dans le coeur. Mais tu es rentré, et … tu verras bien !!!

Apres que Hasna Benoun nous a raconter son histoire sur son retour au Maroc (Casablanca) âpres plusieurs année vécue en France (Paris) voila Nadia nous raconte sa propre expérience âpres son retour au bled.  

La femme en inde: une «erreur» de la nature

New Delhi est indignée. Le viol et mutilation d’une fillette de 5 ans par un de ses voisins, un jeune homme âgé de 22 ans, a causé fureur et moult manifestations dans la capitale. Malgré l’arrestation du coupable le 20 Avril et l’état stable de la petite fille qui est pourtant toujours en convalescence, les manifestants n’ont pas hésité à descendre dans les rues de la capitale indienne afin de dénoncer l’inactivité et le désintérêt total des forces de l’ordre, étant toujours traumatisés par la mort en décembre dernier d’une étudiante ayant subi un viol collectif. Le médecin en chef de l'hôpital, D.K. Sharma, déclare que la fillette «est dans un état stable et elle montre ses signes d'amélioration. Elle est consciente et parle à ses parents, aux médecins et aux infirmières et on peut dire que ses jours ne sont plus en danger. Elle est sans doute trop jeune pour comprendre la gravité de son état».

La presse a confirmé que la petite fille avait été séquestrée par Manoj Kumar, voisin de la victime, pendant 40 heures, où il procéda à exécuter des atrocités indescriptibles sur l’innocente petite fille.

La mort d'une étudiante de 23 ans le 29 décembre après avoir été agressivement violée et battue par six hommes dans un autobus de la capitale est considéré l’élément qui a sonné le glas dans le pays.

La femme en inde: Mode d’emploi

La discrimination de la femme Indienne est loin d’être un mythe, Plusieurs éléments font en sorte que la condition précaire de la femme Indienne ne fasse qu’empirer, faisant de l’Inde l’un des quatre pays les plus dangereux pour une femme : L’infanticide des filles est très répandu, le mariage des mineures est une pratique courante et encouragée, forte concentration des meurtres liés à la dot…

Ajoutant à cela le fait que l’Inde compte plus d’hommes que de femmes : environ 940 femmes pour 1000 hommes, ce qui constitue une conséquence de la mauvaise conception de la femme au sein de cette société à tendance machiste et patriarcale, prônant des traditions sacralisant l’homme et réduisant la femme à une position simplifiée de «mère» ou «épouse», sans pour autant lui accorder le respect et la considération qui leur sont dus.

La femme ne se voit accorder que des tâches domestiques. Tout au long de l’enfance et de l’adolescence, l’obéissance aux adultes est obligatoire, et la formation pour devenir une future femme (selon les standards imposés par les traditions) est constante. Une fois épouse, il est hors de question de tourner le dos au mari ou d’y préférer sa propre famille à la sienne, la belle-famille étant une «patronne» dont les ordres doivent être accomplis au pied de la lettre.

L’autorité au sein de la famille ne s’acquiert qu’une fois la femme ayant atteint un age avancé.

La naissance d’une fille est un défi qu’aucune famille ne veut relever : elle coûte cher, doit être nourrie, on doit lui constituer une dot au cas où un mari se présente (notez que cette pratique est interdite par la loi du pays depuis 1961, mais les familles font la sourde oreille et perpétuent cette pratique quasi-religieuse avec fierté et détermination).

Inutile de citer les avantages que constitue avoir un fils pour une famille Hindou : perpétuation de la propriété, prise en charge des parents, une épouse lui vouant une dévotion conjugale dont la fidélité frôle le divin, atteignant l’immolation de l’épouse en cas de décès du mari.

Quelques chiffres du palmarès machiste

L’Unicef estime que l’Inde à elle seule constitue 40% des mariages forcés dans le monde, avec une moyenne de mariage de 70% des filles indiennes n’ayant pas atteint 18 ans. L’avortement de fœtus de sexe féminin s’élève à 500.000 chaque année, surtout dans les zones rurales.

Une petite fille entre 1 et 5 ans a 75% moins de chances de vivre qu’un garçon

Un million de filles disparaissent des registres tous les ans à cause de leur «faible rentabilité», la moitié étant avortées, alors que 500.000 ne survivent pas à la première année car elles sont soit tuées, soit abandonnées à leur sort, qui est en faite la mort.

Les familles hindoues riches et éduquées sont celles qui se débarrassent le plus de leurs filles pour laisser la place aux garçons afin de perpétuer leur notoriété et les assurer en tant que «gestionnaires fiables» de leurs biens dans un futur.

Un rapport du Ministère indien de la santé et de la famille en 2005 indique que le taux de mortalité infantile des filles est 61% plus élevé que celui des garçons. Le taux d’alphabétisation des femmes dans les milieux ruraux est de 46%, les filles se voyant obligées de travailler pour subvenir aux besoins de leurs familles dès un age précoce, et 25% des femmes se marient avant l’âge de 15 ans contre leur volonté.

Le taux de divorce, malgré sa faiblesse, se reflète négativement sur les séparations qui sont nombreuses. Les femmes craignent les tribunaux car leurs familles guettent toute «rébellion» de très près.

L’âge légal minimum pour le mariage de 18 ans n’est pas du tout respecté, et une moyenne annuelle de 2 millions de femmes disparues pour des raisons conjugales s’ajoute pour couronner le tout.

En 2011, 19,4% des femmes disparues en Inde étaient victimes de kidnappings

Une moyenne de 100.000 femmes meurent chaque années à la suite de brûlures dans des disputes conjugales, et l’immolation par le feu est l’une des principales causes de décès pour les femmes âgées de 15 à 24 ans. En 2012, 1 seul viol des 635 commis à New Delhi fût pénalement sanctionné.

Une vie sociale mouvementée

L’Inde est un pays de paradoxes et de contradictions. Malgré la condition déplorable de la femme au sein de cette société controversée, les Indiennes se font de plus en plus des places importantes au sein de la politique, et même si elles arrivent en partie à s’émanciper professionnellement, cela ne leur empêche pas de continuer à subir les méfaits d’une tradition archaïque qui les force à une soumission totale face aux violences quotidiennes.

Il faut quand même avouer que le statut de la femme s’est considérablement amélioré pendant ces dernières décennies car le pays fut dirigé par une femme de 2007 à 2012 : Il s’agit de la célèbre Présidente Pratibha Patil, considérée la 1ère femme à occuper ce poste depuis la création de la République indienne en 1950.

La société indienne reconnaît en effet de nombreux droits aux femmes, tels que l’engagement politique, le droit aux allocations familiales ou encore le droit de créer son entreprise, même si ce n’est pas le cas dans les régions rurales à cause de la pauvreté et le manque d’informations qui continuent de représenter frein l’indépendance et l’autonomisation de la gente féminine.

Depuis 1993, plus d’un million de femmes ont gagné le poste de chef de village grâce à un amendement dans la Constitution, et des milliers de femmes, de plus en plus éduquées, mènent un combat effréné dans les milieux universitaires, politiques, intellectuels et des affaires pour faire valoir leurs congénères et leur faire prendre conscience d’une place au sein de la vie sociale qui leur appartient de droit.

Et la loi dans tout ça ?

Même si la société est loin de suivre la constitution indienne au pied de la lettre, cette dernière reconnaît l’égalité des sexes depuis l’indépendance du pays, s’efforçant à établir des lois pour défendre la position de la femme.

Le code pénal punit d'un minimum de 20 ans de prison le viol collectif, avec de hautes probabilités de réclusion perpétuelle. En cas de décès de la victime, la peine de mort s’impose. Depuis le viol collectif de décembre, les femmes n’ont plus peur de porter plainte, laissant à part les standards et les préjugés sociaux qui leur ont longtemps imposé le silence.

Sur ce, un pourcentage de 148% des affaires de viol fut enregistré lors de la comparaison entre le 1er janvier et le 24 mars par rapport à l'an dernier, et une hausse de 600 % des affaires d'agressions sexuelles du 1er janvier au 3 avril.

Le Gouvernement planifie un durcissement de la législation afin d’accélérer les procédures judiciaires, jugées trop lentes et donnant lieu à un sentiment d’impunité aux agresseurs. Le Président de la Cour Suprême a déjà ordonné aux Juges de mettre en place des tribunaux spéciaux chargés d’instruire plus rapidement les crimes sexuels. «Des mesures devraient être prises pour créer immédiatement des tribunaux exclusivement chargés d’affaires de violences faites aux femmes pour une instruction accélérée», déclare le Président de la cour.

En 2006, une loi fut votée contre la violence faite sur les femmes mais elle fut seulement entrée en vigueur en octobre 2007

Le Gouvernement indien trouve des difficultés à faire appliquer ces lois. La Justice continue à être trop lente et les sanctions émises contre les agresseurs sont toujours estimées trop légères par rapport à la gravité des crimes commis à l’encontre des femmes.

Le voile n'est pas une obligation islamique?

Cheikh Mustafa Mohamed Rached, était un éminent professeur de la charia et du droit islamique à l'Université d'Al-Azhar. Pas très conforme au rigorisme d'une certaine pensée islamique sclérosée, il ne tarde pas à se faire beaucoup d'ennemis dans les milieux conservateurs égyptiens. Outre ses courageuses postions au sujet du hijab qu'on découvrira en lisant l'article ici traduit, sa contestation de l'interdit coranique frappant l'union d'une musulmane avec un non musulman, entre autres lectures dynamiques du Coran et de la Tradition, ne peuvent laisser indifférents les cerbères de la doxa obscurantiste. En 2008, Cheikh Mustafa Mohamed Rached est invité à Chypre par des compatriotes coptes qui voulaient lui témoigner leur sympathie, tant l'originalité et d'ouverture d'esprit de ce cheikh pas comme les autres les subjuguaient. L'homme accepte avec plaisir cette invitation, alors que ses détracteurs, à l'affût, qui cabalent depuis longtemps pour lui rogner les ailes ne ratent pas le coche.  Pour avoir assisté aux fêtes du nouvel an organisées sur cette île sous l'égide de l'église égyptienne et "récidivé" en se rendant à une autre église chypriote, des journaux égyptiens annoncent la conversion du "mécréant" au christianisme. Pure calomnie, cela va de soi, mais apparemment bien orchestrée et bénéficiant de l'aval d'hommes haut placés. A son retour en Égypte, Cheikh Mustafa Mohamed Rached apprend que la Sûreté de l’État lui a retiré sa nationalité. Sans autre avis ni formalité. Sans qu'aucun tribunal n'ait enquêté ni statué sur l'affaire,  Dr Mustafa Mohamed Rached est cloué au pilori depuis 4 ans. La paranoïa puritaine des islamistes qui n'ont reculé devant rien pour briser la vie et la carrière de cet universitaire égyptien n'a d'égale que la lâcheté des politiques refusant de le réhabiliter.   Mustafa Mohamed Rached n'arrête pas pour autant de se battre pour dénoncer l'infâme cabale et recouvrer ses droits de citoyen égyptien.

Ci-dessous la traduction d'un article rédigé par ce cheikh, qui démontre de façon structurée et étoffée que le hijab n'a d'islamique que les "bonnes intentions" de ceux qui en prônent le port. En passant au crible les versets du Coran en rapport avec le voile, ainsi que l'unique citation de la Tradition supposée corroborer tels versets, soit le même corpus servant de support aux prédicateurs du hijab,  l'auteur nous convainc à bon droit que non seulement le voile n'est pas une obligation islamique, mais que la lecture du Coran faite par des abrutis n'engage que les abrutis!

Ces jours-ci, ce qu'on appelle voile islamique est en vogue et se propage à un rythme frénétique. Le port du voile fonde son credo sur une présumée prescription de "couvrir la tête", alors que le Coran ne mentionne nulle part telle prescription. Il y a néanmoins une fratrie de cheiks qui a tenu à en faire une obligation et considérer celle-ci comme l'un des principaux piliers de l'islam. Ces cheikhs altèrent de la sorte les fins de la charia islamique et passent à côté de l'interprétation correcte des Textes. Refusant toute approche rationnelle de ceux-ci, ils s'attachent bien plus à une translation statique fondée sur la lecture littérale et non soumise à la raison. De surcroît, ils décontextualisnt les Textes et interprètent ceux-ci selon leurs caprices, imitant en cela quelques uns de nos anciens cheiks, comme si les avis de ces derniers étaient sacrés et n'admettaient aucune remise en question. Il y a là un écart par rapport à l'approche correcte fondée sur le raisonnement argumenté et l'interprétation. Les sourates sont censées s'interpréter en vertu de leur contexte historique et en rapport avec les raisons ayant motivé leur révélation. Or ces cheikhs s'arrêtent au niveau strictement littéral des sourates et omettent fâcheusement ce qui fut aux origines de leur révélation. Cette démarche s'explique soit par des raisons purement arbitraires, soit parce que les "bonnes intentions" de ces cheiks plaident pour ladite interprétation, leurs capacités analytiques, pour une débilité d'ordre cérébral ou psychologique, ne leur permettant pas d'aller au-delà!

Ceci ne concerne pas uniquement la question de ce qu'on appelle voile mais touche aussi à des centaines de questions importantes.Si nous nous intéressons aujourd'hui exclusivement à la question du hijab c'est parce que d'une part le champ de notre propos ne permet pas d'évoquer les autres questions, et d'autre part parce que la question du hijab interpelle présentement la raison du musulman comme du non musulman. D'autant qu'elle est devenue, aux yeux des non musulmans, un critère en fonction de quoi le sens, l'objectif et la nature de l'islam sont (mal) discernés.

Il n'est que de réfléchir sur l'attitude de certains Etats de pays non musulmans pour lesquels le voile islamique s'assimile à un mot d'ordre politique, lequel mot d'ordre conduit à diviser les citoyens et instaurer entre eux une forme de ségrégation. En témoignent les heurts qui s'en sont suivis et la révocation de certaines employées attachées à ce qu'on appelle voile.

Quelle est donc la vérité à propos du hijab? Quelles en sont les significations? Et quels arguments religieux invoquent  ceux qui prétendent que le voile est une obligation islamique?

Versets décontextualisés

Nous allons passer au crible les allégations érigées en dogmes à ce propos, en faisant appel à la raison, la logique et l'argument. Parce qu'il nous faudra débarrasser l'islam de ce dont on l'affuble à tort.

En vérité les allégations de ces cheikhs se révèlent tordues et incohérentes. A commencer par le jargon qui emploie tantôt "hijabالحجاب" tantôt "khimar الخمار " et  quelquefois aussi "jalabib الجلابيب ". La confusion à ce niveau précis démontre qu'ils passent à côté du sens exact qu'ils visent, en l'occurence la couverture de la tête. Ce qui signifie que ces messieurs veulent à tout prix accréditer leur dogme, et de façon arbitraire.

Primo: le terme "hijab" signifie au sens dénotatif du terme:" cloison ou mur". Le "hajb" de quelque chose signifie sa couverture. Une femme "mahjouba" est une femme cachée par une cloison. Quant à la sourate révélée au sujet du hijab, elle concerne exclusivement les épouses du Prophète. Et elle appelait à séparer celles-ci des compagnons du Prophète par une cloison. A ce propos, ni les oulémas ni les cheiks n'ont la moindre  divergence d'opinions. Et la sourate les Partis (Al-Ahzab), dit au verset 53:" O vous qui croyez [en Dieu], n’entrez pas dans la maison du prophète à moins qu’il vous soit donné la permission de manger, et vous ne devrez forcer en aucune manière une telle invitation. Quand vous finissez de manger, vous devrez partir; n’engagez pas avec lui de longues conversations. Ceci incommodait le Prophète, et il s'embarrassait pour vous le dire. Mais DIEU ne s'embarrasse pas de vous révéler la vérité. Si vous devez demander à ses femmes quelque chose, demandez-le-leur derrière une cloison.

Ceci est plus pur pour vos cœurs et pour les leurs. Vous ne devez pas outrager dans son honneur le Messager de Dieu. Vous ne devrez pas épouser ses femmes après lui, car ce serait une grave offense à la vue de Dieu."

Ce verset comporte trois préceptes: le premier concerne la conduite des compagnons quand ils sont invités à manger chez le Prophète (SWS); le deuxième concerne la cloison ou la paroi qui doit séparer ces compagnons des épouses du Prophètes et le dernier l'interdit qui empêche ces compagnons de prendre pour épouse l'une des femmes du Prophète (SWS) après la mort de celui-ci. Ainsi le mot "hijab" remis dans son contexte nous permet-il de comprendre qu'il avait pour objectif de mettre une barrière entre les femmes du Prophète (SWS) et ses compagnons. Il en ressort aussi que cette disposition  concernait uniquement les épouses du Prophète (SWS). Elle ne s'étend ni à ce qu'il "a pu avoir comme odalisques" ni à ses filles  ni au reste des musulmanes. Autrement, le verset l'aurait dit explicitement et généralisé la disposition pour toutes les croyantes musulmanes.

Deuxio: comme la citation de ce verset pour étayer l'obligation du port de voile  entendu comme "couverture de la tête" n'est pas pertinente, ces mêmes cheikhs se rabattent sur le verset 31 de la sourate de la Lumière (Ennour): " Invite les croyantes à baisser pudiquement une partie de leurs regards, à préserver leur vertu, à ne faire paraître de leurs charmes que ceux qui ne peuvent être cachés, à rabattre leurs voiles sur leurs poitrines." Ce verset a été révélé parce qu'à l'époque du Prophète et bien avant encore, les femmes portaient des coiffes qui couvraient leurs têtes et laissaient pendre la traine de ces coiffes sur le dos. En même temps, ces femmes étaient décolletées, qui laissaient nus le cou et le haut de la poitrine. D'ailleurs, une autre thèse assimile "al-khimar" à une abaya. Par conséquent, ce verset demande  aux femmes de rabattre la couverture de la tête sur l'encolure, autrement dit leur recommande de cacher ce qu'un décolleté peut révéler. Le verset ne visait donc, à sa révélation, que l'amendement d'un usage courant. Parce que l'islam n'autorise pas la femme à s'exhiber dans un décolleté découvrant de façon voyante la poitrine. C'est dire que le verset n'entend pas imposer tel ou tel vêtement ni surtout le port du voile. Mais il recommande seulement la couverture de la poitrine! Et c'était pour permettre aux musulmanes de se faire distinguer au milieu des non musulmanes portant éventuellemnt un décolleté.

Rachid - Islam voile (Hijab)

Tertio: remettons dans son contexte le verset 59 et l'évocation des "jalabib", sourate les Partis (Al-Ahzab): "O prophète, dis à tes femmes, tes filles, et les femmes des croyants qu’elles devront rallonger leurs vêtements. Ainsi, elles seront reconnues [en tant que femmes justes] et éviteront d’être insultées." Ce verset a été révélé dans la circonstance qui suit: à l'époque de la révélation, il était de coutume  que les femmes, toutes conditions confondues, aient le visage découvert, quand en rase campagne et faute de selles dans les habitations, elles devaient déféquer ou uriner. Et il y avait incessamment quelque fieffé coquin qui regardait en cachette ces femmes dans une telle posture. Quand le Prophète (SWS) en a été prévenu, ledit verset lui a été révélé pour établir un signe de reconnaissance, une distinction, permettant de ne pas confondre dans la foule des croyantes femmes libres, esclaves et odalisques. Et cela afin que les femmes libres ne soient pas lésées dans leur honneur. C'est dans cet esprit-là qu'Omar Ibn Al-Khattab, quand il voyait une esclave ou une odalisque masquée, c'est-à-dire complètement couverte ou rabattant sur son visage son abaya, il lui donnait un coup de fouet. Par tel châtiment,  le compagnon du Prophète voulait préserver le port distinctif des femmes libres (Cf Ibn Taymiya - Le hijab et le port de la femme pour la prière).

Quarto: la citation du propos attribué au Prophète (SWS): selon Abou Daoud citant Aicha, celle-ci citant à son tour Asma Bent Abou Bakr qui s'étant introduite un jour chez le Prophète (SWS) et rapportant ce qui suit: le Prophète (SWS) lui avait dit:" Asma, sache qu'il ne sied à aucune femme ayant atteint la puberté de montrer d'elle-même autre chose que ceci et cecla." Et le Prophète aurait montré son visage et la paume de ses mains. En vérité ceux qui s'appuient sur cette citation pour soutenir que le hijab fait de la couverture de la tête une obligation invoquent un texte à source unique, et non un texte sur quoi concordent plusieurs références de source sûre, qui bénéficie de la tradition et du consensus. Le texte ne peut donc être doté d'autorité autre que "consultative". Il ne peut servir ni à fonder une disposition législative légitime ni à l'annuler.

C'est à Dieu de juger de notre bonne foi. Et à part Sa voix nous ne suivons d'autre chemin. Cheikh Mustafa Mohamed Rached | Traduit par A. Amri

Les 13 femmes les plus désirées du monde

Les femmes ont toujours été très conscientes de leur beauté. Malgré sa classe sociale à laquelle elle appartient, une femme prend en considération sa beauté à la première priorité. Les femmes sont en constant travail d’apparaitre plus jolies que les autres. Notamment dans le domaine du showbiz et de la mode, les femmes sont généralement considérées comme sévère concurrence les uns avec les autres. Cet article présente une liste des femmes les plus désirées aujourd'hui.


1) Kim Kardashian

Kimberly Noel "Kim" Kardashian (Los Angeles, Californie, le 21 Octobre, 1980) est une célèbre mannequin, actrice, animatrice de télévision et une personnalité «people» américaine.

Depuis sa vidéo avec le rappeur Ray J dans laquelle ils apparaissent en plein acte sexuel (non-censuré), elle est devenue une muse de désir pour tout homme, le cauchemar des conjointes.


2) Denise Milani

Denise Milani (Frýdek-Místek, Avril 24, 1980) est une modèle tchèque. Sa langue maternelle est le tchèque et sa deuxième langue n'est pas que l'anglais ; elle parle également l'italien, le polonais, le russe et l'allemand.

Surnommée "la nouvelle reine de l'érotisme" et connue pour ses "seins naturels", elle est aujourd'hui l'une des modèles les plus célèbres de sa génération, mais ne révèle jamais les parties les plus intimes de son corps.


3) Jessica Biel

Jessica Biel Claire (née le 3 Mars 1982) est un ancien mannequin et actrice ayant joué dans plusieurs films hollywoodiens, dont Summer Catch, le remake de «The Texas Chainsaw Massacre», «The Illusionist» et «je vous déclare Chuck et Larry».

Elle est connue pour jouer Mary Camden dans le drame familial «7th Heaven».

Depuis 2007, elle est en couple avec le chanteur Justin Timberlake qu'elle épouse le 19 octobre 2012 en Italie.


4) Megan Fox

Megan Denise Fox (Tennessee, United States, May 16, 1986) is an American actress and model, married to actor Brian Austin Green since June 2010.
Megan Denise Fox (Tennessee, États-Unis, le 16 mai 1986) est une actrice et mannequin américaine, mariée à l'acteur Brian Austin Green depuis Juin 2010.
Megan révèle qu'elle n'est pas très sociable : «Vous n'allez pas croire ceci, mais je ne sors jamais. Je n'aime pas boire de l'alcool. Je reste chez moi et je joue sur mon ordinateur. De temps en temps, je vais chez Color Me Mine pour faire de la poterie»
En septembre 2008, elle admet aussi être bisexuelle dans une interview pour le magazine GQ. Elle déclare qu'à l'âge de 18 ans, elle est tombée amoureuse d'une strip-teaseuse. Selon elle : «tous les êtres humains naissent avec la capacité d'être attirés par les deux sexes», elle a également manifesté son attirance pour l'actrice Olivia Wilde.
Considérée comme un sex-symbol, elle apparaît fréquemment dans des magazines masculins tels que Maxim ou FHM.


5) Jessica Alba

Jessica Marie Alba (Pomona, Californie, le 28 Avril, 1981) est une actrice américaine.

Jessica Alba est élevée dans une famille catholique et se considère comme «croyante».

Au cours de son adolescence, elle est devenue adepte du mouvement Born again17. Elle quitte ce mouvement religieux quatre années plus tard parce qu'elle a l'impression d'être jugée sur son apparence : «Les hommes âgés me faisaient des avances sexuelles et mon guide spirituel disait que c'était parce que je portais des tenues osées alors que celles-ci ne l'étaient pas. J'ai eu l'impression que, si j'étais d'une certaine manière désirable aux yeux du sexe opposé, c'était ma faute, et j'ai ressenti la honte de mon corps et de mon état de femme».

Concernant ses rôles cinématographiques, elle déclare : «Je ne fais pas de nudité. C'est ainsi. Cela fait peut-être de moi une mauvaise actrice. Je ne décrocherai peut-être pas certains rôles à cause de cela, mais je ressens trop d'appréhension».


6) Carmen Electra

Tara Leigh Patrick (Ohio, Cincinnati, le 20 Avril, 1972) mieux connue sous le nom Carmen Electra est une actrice, mannequin, chanteuse et artiste.

Pour lancer son disque, Carmen Electra décide de poser entièrement nue avec Valentino Fourniroco dans le magazine Playboy en mai 1996. Elle pose encore nue en juin 1997, décembre 2000 — pour faire la promotion de Scary Movie —, puis en avril 2003 et janvier 2009 ; elle fait la couverture du magazine pour les numéros de 2000, 2003 et 2009.


7) Adriana Lima

Adriana Francesca Lima est née le 12 Juin 1981 à Salvador da Bahia, au Brésil. Adriana est un mannequin international, étant l'un des visages de Victoria Secret.

En 2006, elle fait la couverture du magazine GQ, édition qui sera la plus vendue dans l'histoire du magazine...


8) Dayana Mendoza

Dayana Mendoza Sabrina Moncada (1 Juin 1986 à Caracas, Distrito Capital - Venezuela) est un modèle vénézuélien, qui a participé à l'élection de Miss Venezuela 2007, soit l'état d'Amazonas résultant gagner l'année suivante, il a obtenu le titre de Miss Univers 2008.

L'ex-reine de beauté est l'objet d'un scandale après avoir posé nue, pour une marque de bijouterie. La rumeur de retrait du titre de beauté de Miss Univers a été démentie par l'organisation.


9) Angelina Jolie

Angelina Jolie Voight (né à Los Angeles, Californie, USA 4 Juin 1975) est un film et actrice de télévision, modèle, philanthrope, mondain et ambassadeur de bonne volonté du HCR Unis.

Tout au long de sa carrière, Angelina Jolie a reçu de nombreux prix pour ses réalisations intérimaires, y compris un Academy Award et trois Golden Globes.

Elle a reçu un Golden Raspberry Award pour sa nomination de «pire actrice» suite à son rôle considéré «trop sexuel» dans le thriller érotique «Péché originel» avec Antonio Banderas.


10) Kelly Brook

Kelly Brook (de son vrai nom Kelly Ann Parsons, né à Rochester, Angleterre, le 23 Novembre, 1979) est une mannequin, actrice, designer de maillots de bain et présentateur de télévision anglais.

Elle a posé partiellement nue en 2005 pour le photographe David Bailey. Ces photographies noir-et-blanc ont été publiées dans le magazine Arena. Elle a posé pour l'édition de septembre 2010 du célèbre magazine Playboy.

Elle cumule un nombre de prix comme plus belles jambes, plus beau corps en bikini ect. Elle est régulièrement dans les "top 20" des femmes les plus sexy du monde selon les tabloïds anglais. En 2005, elle est élue la femme la plus sexy du monde par FHM.


11) Gisele Bundchen

Gisele Bündchen Caroline Nonnenmacher (Horizontina, le Brésil, le 20 Juillet, 1980) est reconnue comme le mannequin brésilienne la mieux rémunérée du monde.

Depuis ses débuts, Gisele a été le visage de nombreuses campagnes de publicité : Dior, Balenciaga, Isabel Marant, Dolce & Gabbana, Missoni, Versace, Givenchy, Bvlgari, Lanvin, Guerlain, Valentino, Ralph Lauren, H&M, Zara, Chloé, Michael Kors, Lancôme, Louis Vuitton et Victoria's Secret. Elle est également apparue dans des publicités pour les produits Nivea, les parfums The One de D&G et Liberté de Cacharel.


12) Heidi Klum

Heidi Klum (né Bergisch Gladbach, Rhénanie du Nord-Westphalie, Allemagne, Juin 1, 1973) est une modèle allemande.

Elle est devenue connue pour la modélisation de Victoria Secret, où elle est devenue l'une des premières "Angels" et pose pour le magazine Elle, Sports Illustrated Swimsuit Issue, ainsi que pour les éditions allemande et française de Vogue.


13) Alessandra Ambrosio

Alessandra est passée par la passerelle au long des années 90, comme ses compatriotes Gisele Bündchen, Adriana Lima, Izabel Goulart et Ana Beatriz Barros.

En 2007, selon le magazine américain Forbes, elle est le 5e mannequin le mieux payé au monde, avec un revenu annuel de 6 millions d'euros2, puis elle devient le sixième mannequin le mieux payé au monde avec un revenu annuel de 5,2 millions d'euros (6.6 million de dollars) entre mai 2011 et mai 2012.

En 1996, grâce à un concours, elle est repérée et devient mannequin pour l'agence Elite. À partir de ce moment, sa carrière est lancée. Alessandra pose alors pour de grandes marques : Oscar de la Renta, Emporio Armani, Fendi, Escada, Dolce & Gabbana, Dior, Guess, Gucci, Revlon, Armani Exchange ou encore Victoria's Secret1.

Elle figure également en couverture des magazines Vogue, Elle, Marie Claire, Cosmopolitan, GQ et d'autres.

Elle défile pour la marque de lingerie Victoria's Secret depuis 2000 et devient un Ange en 2004.

L’amour avec un grand A…

Y  a des soirs où l’insomnie nous empêche de dormir. Une insomnie provoqué par une multitude d’idées, de problèmes, de désirs qu’on a du mal à rassembler, qu’on a du mal à décrire, à écrire…

Une découverte….    

Puis on se balade virtuellement, on se met à lire des articles, des nouvelles du monde, plus en moins délirantes.
Ce soir, je suis tombée sur un article qui m’a particulièrement touché, peut être parce qu’il me concerne plus au moins. Ou juste qu’il porte sur un sujet que jusque là je n’ai pas réussi à cerner.
Cet article traitait de l’amour, l’amour avec un grand A, l’amour de Baudelaire, l’amour de Platon… Je ne l’ai pas lu jusqu’à la fin, je voyais venir grand comme une maison le fameux sujet portant sur le mouvement nommé « kiss-in ». Mouvement qui a plus tendance à m’énerver plus qu’autre chose. Après c’est peut être parce que je suis très ou trop romantique et que selon moi un baisé est un acte sacré, qu’on n’embrasse que l’amour de sa vie. En général quand j’arrive à ce niveau, je me dis mais qui suis-je pour jugez les autres, ou jugez les actes des autre. Enfin bon tout cela m’éloigne bien de mon sujet….



Un flash back…

Donc en lisant ce début d’article, j’ai juste pensé à une phrase que me répétait très souvent un de mes ancien professeur « le plus grand, le plus sincère et le plus fidèle amour est celui qu’on porte à sois même ». A vrai dire, je n’ai jamais adhéré à ce point de vue, qu’au début je trouvais assez égocentrique. Puis un jour, où je devais être de mauvais poil, j’ai répondu, mais monsieur êtes vous entrain d’encourager l’individualisme alors que cela ne manque pas ? Il m’a juste regardé quelques secondes avant de me sourire, pas avec un sourire sympathique de tous professeur normal, mais plutôt avec un sourire hautain, méprisant. Pour me répondre « Il faut surtout apprendre à vous aimer Naoual, avant de prétendre au statut de sœur Thérèse. »
Je pense que pour la première fois de ma vie, je me suis tu, et je suis sortie de la salle comme un chien battu. Au fond il n’avait peut être pas si tord que cela.

Piégé entre sa conscience et ses désirs…

Les années sont passées depuis, et pourtant je suis au même moins. Comment mettre une limite entre l’amour de sois et l’égocentrisme social en vogue ? Je n’arrive pas à trouver une réponse, ni une solution à cette question depuis toutes ces années. Et comme on le dit si souvent, on ne peut pas aimer (ni avec un petit a ni un grand A) quelqu’un tant qu’on ne s’aime pas soit même n’est ce pas ?
Bien après tout, ça expliquerait pourquoi ce soir au lieu de composer le numéro des 400 contactes qui se trouve sur mon téléphone. J’ai juste pris ma plume.

29 faits que vous devez savoir sur les Américains

La culture américaine est largement inconnue, en dépit de ce qu’on nous montre dans les films, cette petite liste de 29 conseils vous remettra un peu les idées en ordre et vous éclaircira sur la meilleure façon d’avoir un contact agréable avec le rêve Américain.

1) Oubliez les préjugés

Les Etats-Unis est un pays dans lequel vivent en convivialité des Noirs, des Hispaniques, des juifs, des musulmans, des asiatiques et beaucoup d’autres races. Les Américains sont déjà habitués à cette réalité, ce qui fait que toute distinction raciale est déconseillée (le chinois d’en face, l’arabe d’en bas, le noir d’en haut…)

2) «Merci»

Dire «Merci» est une coutume très répandue. Ce fait a crée l’une des célébrations les plus importantes du calendrier américain : «Thanksgiving Day».

3) Les pourboires

Presque obligatoires dans les bars et les restaurants, au point où de nombreux restaurants l’ajoutent dans l’addition. Il s'agit d'un pourcentage de 15% du total. Si elle n’est pas incluse, vous devez la verser de vous-même, le montant variant en fonction de la qualité du service.

4) Respectez tous les symboles patriotiques.

C’est l'un des pays avec le plus haut sens du patriotisme. Il est très important de respecter le drapeau national, ceux des états et toute insigne représentant la culture Américaine. L'hymne national est un symbole extrêmement respecté : il est de coutume de se lever quand il sonne et ne pas procéder à ce geste peut donc être considéré comme irrespectueux.

5) Pile à l’heure.

Essayez d'être ponctuel à tous les événements auxquels vous participez. Sachez que toutes les célébrations ont une heure de début et une heure de fin prédéfinies.

6) Les impôts.

Les américains sont bien conscients que la puissance économique du pays est due en grande partie à la rigidité et au sérieux avec lequel ils abordent cette question.

7) Respect de l’intimité.

Ne vous présentez jamais dans la maison d’une personne sans avertissement, peu importe qui elle est et ce qu’elle représente pour vous : Ils peuvent le prendre comme une invasion de leur vie privée. Avertissez toujours au préalable avant de faire une visite.

8) Faire des économies.

Presque tous les magasins appliquent la "happy hour" dans laquelle ils font d'importantes réductions. Gardez l’œil ouvert là-dessus et tachez d’y être avant la fin de l’offre ou de l’épuisement des stocks.

9) Collaborer avec la communauté.

Aux États-Unis, la communauté dans laquelle vous vivez est aussi importante que la famille et vous devez participer à sa prospérité. Les activités dans lesquelles vous pouvez contribuer sont diverses : de donner des cours aux enfants des voisins, le soin des espaces verts, trier et traduire les manuscrits dans les bibliothèques ou collaborer avec des centres pour personnes âgées ou les crèches, le tout en fonction de vos compétences.

10) Respecter la loi.

Il n’est pas du tout recommandé d'avoir une «rencontre» indésirable avec la police américaine, celle-ci étant particulièrement sensible sur l’application et le respect des lois.

11) Pays des non-fumeurs.

Pendant les réunions et les événements, vous serez banni aux terrasses si vous voulez fumer, et on vous gardera bien loin des petits, qu’ils soient enfant ou animaux.

12) Sourire.

Même lorsque vous donnez de mauvaises nouvelles, lorsque vous allez poursuivre quelqu'un en justice ou si vous n’êtes simplement pas d’accord avec la façon de voir les choses de votre interlocuteur, le sourire est très important.

13) Fréquentez les fêtes.

Les Américains socialisent beaucoup, surtout entre membres d’un même village, quartier ou communauté. Essayez d'aller à autant d'événements que vous pouvez, cela vous ouvrira de nombreuses portes et vous aidera à mieux comprendre leur style de vie.

14) Viens entre mes bras !

Les étreintes remplacent souvent la bise classique qu’on se donne en saluant. Et bien que de nombreux Américains aiment cette pratique de la bise, il est préférable de procéder à l'étreinte sans courir des risques. Dans certaines régions du pays il est bien vu que le garçon embrasse la jeune fille sur la joue en guise de salutation.

15) Gardez vos objets de valeur.

Aux États-Unis, contrairement à de nombreux autres pays, il existe des plates-formes Internet et des ventes aux enchères virtuelles où vous pouvez vous débarrasser de tous ces objets que vous n'utilisez plus, mais ne les jetez surtout pas.

16) Les horaires d’appel ou de visite.

Essayez de ne pas appeler ni visiter les gens avant 9h ou une fois 19h30 passées. Les semaines commencent le dimanche.

17) Déchaussez-vous avant d'entrer dans les maisons.

En entrant dans une maison, vous devez vous déchausser ou au moins demander si vous pouvez garder vos souliers. C’est le propriétaire de la maison qui devrait vous permettre ou pas d'entrer avec les chaussures.

18) Suivre le protocole à tout moment.

Demandez conseil sur la façon dont vous devez être habillé pour les différents événements auxquels vous serez invités vu que c'est quelque chose à laquelle les Américains donnent une grande importance. En tant qu'étranger, vous serez excusé de ne pas porter les bons vêtements au bon moment, mais n'ayez pas peur de leur demander des conseils car ils vous répondront poliment.

19) Exposer les problèmes sans ménagement.

Que ça soit professionnel ou personnel, vous devez être explicite et précis. Essayez d'être concis, sans trop de détours ni d’explications et ne tournez pas autour du pot.

20) Les Sports Américains.

Presque tout le monde connaît les règles du football et du baseball Américains. Aucun besoin d'être un fidèle défenseur du sport américain, avoir une certaine connaissance des règles vous aidera à participer aux conversations dans les bars et les cafés.

21) TV Nation.

La télévision est un grand passe-temps aux Etats-Unis et les programmes publics "à la mode" atteignent des niveaux inégalés. Par conséquent, je vous recommande de voir quelques-unes des séries de télévision afin de participer aux discussions qui auront lieu le jour d’après du spectacle.

22) Gardez vos distances.

Les Américains sont très gênés lorsqu’on leur «souffle» au visage et aiment à combler l'écart lors d’une conversation.

23) Unités de mesure.

Les mesures des distances se font en pouces, pieds, verges et miles, les capacités en gallons, et les poids en livres. Vous devriez aussi vous habituer aux degrés fahrenheit.

24) Les fêtes typiques.

Certains événements de la vie des Américains vont toujours en tandem avec une fête. Le bal que les élèves une fois le collège terminé, le "baby shower" qui a lieu la veille de l'accouchement et dans lequel les invités donnent aux parents des cadeaux pour le bébé, la «housewarming» qui est organisée lorsque vous déménagez ou faites des réformes, y invitant des amis pour qu’ils connaissent votre nouveau foyer.

25) Plus de nappes ni de pain.

Les familles ne mangent pas de pain chez eux (sauf pour les pizzas) et les nappes ne sont utilisés que rarement et pour des occasions spéciales.

26) Les célébrations religieuses.

Même si vous n’êtes pas religieux, vous devez travailler avec l'église de votre quartier ou dans votre comté. La collaboration religieuse est très active dans les églises. Avec une telle diversité de cultures dans le pays, connaître les dates symboliques des plusieurs calendriers ne peut être que bénéfique, tout en respectant les croyances et les pratiques religieuses de chacun.

27) Cartes de visite.

Elles peuvent être personnelles ou professionnelles. La 1ère vous aidera à rester en contact avec vos amis, et elle doit contenir votre nom et votre téléphone. Vous devez livrer dans les différents événements dans lesquels vous vous rendez. Dans le cas de cartes professionnelles, on ne vous la donnera que si vous la demandez. Si vous en recevez, ayez la courtoisie de la lire devant la personne.

28) Bricolage et jardinage.

Aux Etats-Unis, on a l’habitude de vivre principalement dans des maisons familiales (la plupart avec jardin privé) dans les banlieues, et dans les Bungalows et les appartements dans le centre des villes (il n’y a pas d’étages). Donc, si votre maison est victime d'une défaillance, vous devez la réparer vous-même.

29) Le "Brunch".

Le "brunch" est une coutume répandue dans tout le pays, pratiquée principalement le week-end. C’est un plat typique qui prend habituellement des œufs brouillés, des pommes de terre en purée ou en omelette généralement accompagnée de poisson, de viande et de saucisses. Elle est prise à 12 heures et il est courant de le faire avec des amis avant d’aller au cinéma.

Construire une nouvelle civilization

Après les concepts tels que "La Fin de l'Histoire" et le "Choc des civilisations" qui ont commencé à être populaires à partir des années 90, une réalité apparaît en ces jours difficiles du 21ème siècle: ces concepts n'ont aucune validité et ne parviennent pas à offrir des solutions. Il y a donc un besoin urgent de construire une nouvelle civilisation. Les gens sont devenus de plus en plus isolés et éloignés du sentiment d'amour: la corruption sociale, la dégénérescence morale, la crise économique, la pauvreté, la terreur, l'anarchie, les violents affrontements ne sont plus limités à une région particulière du monde. Ce que l'humanité éprouve aujourd'hui montre que les choses doivent changer dans le monde entier.

Nous sommes dans une ère de communication, dans un monde où tout le monde a connaissance de la douleur de l'autre et est influencée par celle-ci. L'expérience nous a appris que nous ne pouvons pas construire le bonheur sur le malheur des autres. Ceci étant le cas, nous devons trouver le moyen de panser ces blessures et de "récupérer" dès que possible.

Le monde islamique, qui a été l'épicentre de tant de misère durant le siècle dernier peut être l'avant-garde du rétablissement dans ce siècle. Beaucoup de gens qui ne connaissent pas l'Islam peuvent avoir à première vue des difficultés à comprendre cela; toutefois c'est assez facile. Il est possible de retirer toutes ces chaînes que ceux qui ne connaissent pas l'amour ont posées sur les Musulmans depuis 1400 ans en respectant l'esprit affectueux du Coran et en construisant une civilisation que nous avons manquée.

Des exemples comme le massacre brutal des étudiants il y a quelques semaines au Nigéria par Boko Haram, une organisation dont le nom signifie "l'éducation est illégale", les filles afghanes qui ont été soumises à la torture parce qu'elles voulaient avoir accès aux possibilités d'éducation sont significatifs dans le sens où ils montrent par où commencer: l'éducation.

Cependant, il y a un point essentiel. L'éducation occidentale moderne est certainement obligatoire, mais le nombre de Musulmans éduqués en Occident, mais allant ensuite vers l'Orient et l'Afrique pour participer à des actes terroristes n'est pas négligeable. Ce point mérite une réflexion particulière. Il est évident qu'il est beaucoup plus facile de diriger des gens ignorants: mais comment est-il possible de convaincre ceux qui connaissent la science, la philosophie, les arts, la technologie, etc. de s'engager dans le terrorisme? Quand on observe attentivement, nous comprenons que le fond du problème, sont les enseignements qui légitiment la violence en Occident et dans le monde islamique.

Nous sommes conscients de ces éléments négatifs de l'éducation occidentale. Pendant ce temps, les éloges de la violence qui existent dans certaines sources chiites et sunnites sont pour la plupart ignorées. Malheureusement, on enseigne d'abord ces sources à de nombreux jeunes durant leur éducation primaire islamique. Une génération totalement inconsciente du contenu et du contexte du Coran et dont l'esprit est façonné par des vues radicales est facilement orientée vers la violence.

Alors que l'Islam est une religion d'amour, l'existence de quelques références qui ordonnent le meurtre de ceux qui n'accomplissent pas leurs prières, ou de ceux qui ne jeûnent pas ou qui même ne coupent pas la barbe est à la fois une contradiction sérieuse et un grave danger.

Ceux qui font de longs discours sur l'importance que l'Islam attache aux femmes constituent un problème important lorsqu'ils n'admettent pas la nullité de certains soi-disant hadiths suggérant: "les femmes sont imparfaites", "fais le contraire de ce que fait une femme" ou "une grande partie de l'enfer est remplie de femmes".

Certes, selon le Coran, les Musulmans sont censés être pleins d'amour, compatissants et amicaux, et ils n'ont absolument aucun droit d'imposer quoi que ce soit aux autres personnes. Mais le problème est que la plupart des Musulmans aujourd'hui ne suivent pas le Coran mais leurs traditions tribales, locales ou régionales et des superstitions. Par conséquent, à moins que toutes ces superstitions dont nous avons parlé soient complètement supprimées, à moins que les Musulmans se tournent complètement au Coran, il n'est tout simplement pas possible d'empêcher ces gens violents qui agissent au nom de l'Islam ou d'arrêter l'Islamophobie.

Il est impossible de ne pas voir quel genre de maladie le radicalisme est devenu aujourd'hui après avoir pris la science, l'art, la technologie et le raffinement des mains des Musulmans depuis les 150 dernières années. Certains occidentaux pensent que pour se débarrasser de ce problème, ils doivent être contre l'Islam, ce qui est une mauvaise hypothèse qui ne va qu'aggraver la situation, et qui ne fera rien d'autre qu'augmenter le radicalisme et la violence encore plus. Le remède au radicalisme et à la violence est dans le Coran.

La morale du Coran encourage la science et la recherche, loue l'art et la beauté, encourage un rôle plus large des femmes dans l'administration, ouvre la voie à la liberté de pensée, libère les gens de toute pression qu'ils subissent, déclare – très clairement – que tout le monde a droit à une belle vie quelles que soient leurs pensées ou leurs croyances, et favorise le bonheur, la vivacité, la productivité et la créativité. Par conséquent, c'est la seule issue pour les Musulmans.

Quand les Musulmans suivent cette voie, ils ne sauveront pas seulement le monde islamique, mais construiront également une toute nouvelle civilisation qui aidera l'humanité entière. Ils deviendront des lumières qui guident les gens à travers le monde.

L’infidélité masculine: Les 8 compléments d’«objet» indirects

L’infidélité masculine existe probablement depuis le jour où l’homme a décidé de jurer fidélité à une seule femme, cette notion a traversé les époques, les religions et les révolutions et se porte toujours aussi bien.

La profond désir d’être infidèle

D’où vient que tant d’hommes ne peuvent s’empêcher de tromper l’autre… ou d’en rêver ? Le mécanisme de l’infidélité est bien plus complexe que la simple tentation de l’interdit. Enquête et témoignages. 


La catin

Un homme peut-il se contenter d’une seule femme ou a-t-il toujours besoin d’un supplément ou complément à sa femme, l’objet principal de son désir ?

D’après mon livre de grammaire Le Complément d'Objet Indirect est rattaché au verbe indirectement par une préposition. Il est l'être ou la chose sur laquelle porte indirectement l'action exprimée par le verbe.

Si maintenant nous appliquons cette définition à l’archétype du mâle national, marié par foi et volage par conviction, nous avons là un sujet « Le mari », un verbe « Aimer », un objet « Sa femme », une pré(dis)position « L’infidélité » et un complément « La Maîtresse », Concubine, Seconde épouse…des noms pour désigner l’autre, l’officieuse, celle qu’on cache, celle qu’on désire.

Il existe autant de maîtresses que d’époux infidèles chacune sa particularité, chacune sa motivation : il y a les commerçantes qui monnayent ces instants d’évasion, les passionnées que le danger attire et stimule plus que les relations monotones puis les autres les désespérées âmes sensibles et vulnérables qui tombent dans les filets de promesses faites sur un lit flottant.

Voici un petit lexique non exhaustif pour reconnaître différents types de concubines des temps modernes : Elle est libérée, sexy, ouverte, sans vertu, souvent vénale /Lui souffre du syndrome de « la maman et la putain » C’est un cas classique de la relation homme-femme depuis la nuit des temps, certains hommes sont, en effet, incapables de désirer la femme qu’ils aiment (qu’ils respectent - comme maman), et incapables d’aimer la femme qu’ils désirent (qu’ils méprisent - comme une putain). Ils mèneront ainsi une double relation : l’une pour entretenir leur foyer et l’autre uniquement pour le désir. Les catins sont souvent très matérialistes, mais finalement elles ne lui coûteront que son argent, ce n’est pas cher payé pour eux en comparaison avec ce qu’ils doivent investir en temps et en sentiments dans une vraie relation.


La secrétaire

Elle est servile, obéissante et disponible, elle le regarde avec admiration, ne lui reproche jamais rien, elle voit en lui un tremplin pour sa carrière ou tout simplement un homme inaccessible ailleurs que dans ce bureau/ Lui est frustré par une épouse qu’il n’arrive plus à satisfaire et se retrouve devant une femme admirative qui lui renvoie une image valorisante de lui-même. L’ascendant hiérarchique est exploité pour favoriser la domination et définir les limites de la relation. Ajoutez à cela un peu de promiscuité et beaucoup de stress qu’il faut évacuer et vous obtiendrez une relation extraconjugale des plus faciles à dissimuler.

L’homme dans ce cas là jouit d’un alibi valable dans toutes les circonstances : voyage d’affaires, pause déjeuners, réunions à huis clos dans le bureau …Même le bureau ovale a connu ses heures de gloire dans ce domaine avec l’affaire Monica.


L’accident

Cette femme n’est pas une vraie maîtresse, elle n’est pas plus attirante que l’épouse ni plus intelligente, elle est simplement accessible et consentante, Elle s’est trouvée là au moment où il avait besoin d’un réconfort, d’un divertissement ou d’un antistress : les hôtesses de l’air, de table ou de caisse sont des accidents de parcours très fréquents dans la vie d’un homme.

Souvent cet égarement survient à un moment où une distance se crée entre les époux, l’homme dans ce cas n’est pas un infidèle chronique, il commet une infraction à son code de bonne conduite dont il se repent amèrement le lendemain.

Pourquoi allons-nous au Mc Do sachant que la nourriture n’est pas réputée pour être des plus saines ? Parce qu’un Mc Do était sur notre chemin quand on avait faim, parce qu’on se dit que pour une fois ce n’est pas trop grave et puis surtout devant le besoin on ne réfléchit pas trop ; mais nous avons tous la certitude que la cuisine de maman est la meilleure du monde.


La liane

à l’instar de l’accident cette femme n’a pas de caractéristiques exceptionnelles à part le fait qu’elle soit disponible au moment où…Lui a de sérieux problèmes avec son épouse qu’il songe depuis longtemps à quitter, cette nouvelle conquête lui sert de « pont » entre une relation à bout de souffle avec une femme qu’il n’aime plus mais qu’il n’a pas le courage de quitter et une situation de nouveau célibat qu’il appréhende. Comme Tarzan il avait juste besoin d’une liane pour passer d’un arbre à un autre : Elle l’aide à reprendre confiance en lui, à lui donner une nouvelle chance d’exercer ses talents de séducteur, elle le couvre de tendresse et lui donne le courage dont il a besoin pour prendre une décision finale.

Une décision qui n’est pas toujours en sa faveur puisque le mari fraichement séparé préfère jouir de son statut d’homme libre un bon moment avant de s’engouffrer à nouveau dans le mariage.


Le gibier

Elle fait partie de la suite presque inévitable d’une soirée trop arrosée ou d’un voyage entre hommes lorsque le sujet se retrouve entouré d’une horde de compagnons grands chasseurs célibataires ou coureurs de jupons aux hormones bien enflammées et qu’il a l’occasion de dévoiler son instinct de chasseur chronique refoulé par un mariage étouffant. La drague dans ce cadre équivaut à une expédition de chasse, endroits propices, ambiance désinhibée, gibier abondant, la tentation est trop forte et l’acte d’infidélité se passe presque sans remords puisqu’il est collectif.

Un de mes collègues avait l’habitude de dire « Je ne vais plus à la pêche avec mes potes depuis que j’ai un aquarium chez moi». Sage décision ? Plutôt retraite forcée de vétéran à bout de souffle.

Quant au gibier, elles n’attendent pas grand-chose de ces rencontres puisque les dragueurs-chasseurs chroniques sont facilement identifiables, au mieux elles s’amusent et au pire elles s’ennuient.


La pièce de collection

Elle est exceptionnelle, unique, elle est belle, brillante déborde de confiance en elle, une femme rare /Lui a longtemps rêvé de pouvoir approcher une femme aussi inaccessible, elle représente un défi, une consécration qu’il doit gagner par tous les moyens. Mais pourquoi une femme si magnifique accepterait d’être la maitresse d’un homme marié ? La solitude, l’ennui, une convalescence forcée avant de songer sérieusement à se réengager, un peu de pitié pour un homme médiocre qui l’idéalise ou un mélange de tout cela.

Sa rencontre avec elle est une bénédiction de Dieu, un rêve d’enfant qui se réalise, la conquérir est un défi qu’il assouvit avec une grande fierté puis comme un enfant qui reçoit son jouet préféré le soir de Noël, il l’abandonne une fois qu’il a décortiqué et découvert qu’au fond : les jouets sont tous les mêmes. 


La virtuelle

Un phénomène des temps nouveaux, fruit des réseaux sociaux sur internet et des rencontres sur le chat : une relation au forfait sans engagement qui peut finir à tout moment par un simple clic. Des inconnus peuvent prétendre être ce qu’ils veulent sans pouvoir être démasqués. Lui cherche une aventure sans risques, il se rassure en se disant que le virtuel n’est pas un acte d’adultère puisque qu’il y a pas d’attouchements / Elle s’attache à cet inconnu de 20h qui la transporte dans un monde parallèle où tout est rose.

La relation prend généralement fin au moment où l’un des deux s’ennuie, veut aller plus loin ou bien obtient ce qu’il veut en réel.


L’accessoire

Elle a quelque chose de plus que l’épouse : jeunesse, beauté, culture, sens de l’humour, qu’importe … une qualité qu’il apprécie mais qu’il ne trouve malheureusement pas chez son épouse presque parfaite, c’est la résidence secondaire qu’il choisit en plus de la maison principale. Il est torturé par les mensonges, la culpabilité, mais trouve son bonheur dans cette double vie qui lui procure deux alternatives à une même perspective.

L’homme est en effet capable d’être pluri sexuel et d’avoir des rapports sans sentiments et même s’il éprouve beaucoup de tendresse et d’amour envers sa femme il n’hésite pourtant pas à la tromper, il dissocie nettement les deux relations et ne peut se passer de l’une ni de l’autre.

Que dit la loi ? On s’en fout ! Puisque les sanctions les plus dures (Indemnisations financières aux USA, lapidations meurtrières en Iran) n’ont pas réussit à mettre fin à ce phénomène qui existe depuis l’aube de l’humanité.

Que dit ma grand-mère ? Il ne faut jamais chercher dans la poche d’un homme parce que je trouverai certainement quelque chose qui risque de me fâcher, la poche étant bien entendu remplacé en ces temps modernes par le téléphone portable, l’ordinateur, le coffre de la voiture … etc.

De nos jours, un homme fidèle et un extraterrestre ont ce point en commun : Les deux sont des illusions, certaines femmes affirment en apercevoir de temps à autre sans aucune preuve, d’autres découvrent des preuves de leur non-existence mais continuent pourtant à en chercher.

Ni objet ni complément, je ne suis qu’une femme qui dit tout haut ce que les hommes pensent tout bas.

Quand les femmes musulmanes veulent cinq maris

Voici le récit d'une conversation d'une fiancée musulmane avec sa grand-mère. Nous avons trouvé cela suffisamment significatif de l'évolution courageuse des femmes du "Printemps arabe" pour vous transmettre ce dialogue…

“Une petite histoire avec ma grand-mère…”

“Mamie, j'ai une petite question à te poser : - Pourquoi les islamistes peuvent-ils prendre quatre femmes et que la réciproque ne soit pas possible ? Tu sais grand-mère, en fait je trouve que les musulmans ne sont pas trop top ! Pourquoi peuvent-ils prendre quatre femmes pour eux tout seul ? Ce n'est pas que je veux critiquer cela, mais moi, alors je dis que je suis musulmane et je veux donc cinq hommes pour moi aussi. C'est juste, non ? Si les hommes veulent quatre femmes, moi je veux cinq hommes. Tout le monde parle maintenant d'égalité, de parité et tout un tas de trucs. Alors nous les femmes de Tunisie (lire la note 1), on devrait dire qu'on veut cinq hommes pour nous. Qu'en penses-tu grand-mère ?”

Je vois la tête de grand-mère qui vire au rouge ! Elle va manquer d'air c'est sûr ! La syncope n'est pas loin… Et pourtant elle me répond quand même très courageusement : - “Ma fille, ne te moque pas de la religion. C'est comme ça pour les hommes. On ne discute pas !”

Alors moi je lui rétorque : - “Mais grand-mère, il faut être logique. On ne peut pas tout le temps être à la merci des hommes. D'abord, ce sont des ignorants. Ils ne savent rien. Ne connaissent même pas la femme et ils en veulent cinq en plus. C'est du gâchis. D'ailleurs, “on ne donne pas des perles aux cochons” comme dit le proverbe. Alors tu vois que j'ai raison…”

- “Et tu ferais quoi avec cinq hommes ?”, me demande ma grand-mère.

Sa question me plaît car je sens que je peux pousser un peu plus loin mes pions… Alors je lui dit avec conviction : - “Ah ben ça, c'est pas bien difficile, je commencerais par dresser le premier pour qu'ils me soient entièrement dévoués à vie. J'en prendrais un autre comme esclave et il m'offrira une maison et un magasin. Je le ferais travailler au magasin et il me rapportera des dinars pour mes vieux jours… Avec le second, je lui apprendrais à venir manger dans ma main tellement il me sera docile et tout dévoué. Il sera mon préféré. Je ferais de lui tout ce que je veux et je m'amuserais beaucoup avec lui. Mais avec le temps, j'aurai besoin de me changer les idées et donc j'en prendrais un troisième pour découvrir d'autres aventures et ensuite un quatrième et un cinquième pour prolonger mes voyages avant de rejoindre l' Éternel. Ce sera drôle d'avoir cinq hommes à soi ! Qu'en penses-tu grand-mère ?”

Pour impertinente que soit ma question, elle ne se démonte pas pour autant et me dit : - “Mais qui a bien pu de donner des idées pareilles ma petite fille ! Des fois je me demande si tu feras une bonne épouse ?”

Alors je lui dit : - “Mais grand-mère, comprends-moi, c'est logique, si les hommes font ça, nous on peut le faire aussi. Et puis en plus les hommes sont tellement moins intelligents et moins souples que nous, que ce serait vraiment une chose salutaire pour la société d'instituer ce petit changement. Car nous au moins on porte et on donne la vie, alors qu'eux ne pensent qu'à se bagarrer, à être les meilleurs, à se battre pour cela et on n'est jamais en paix. Mais si on a cinq hommes à nous, on peut espérer des jours meilleurs pour les peuples… C'est logique… D'ailleurs dans l'Himalaya, il y a des peuples qui fonctionnent déjà comme cela (comme au Bhoutan par exemple ou en Chine chez certains peuples comme les Moso (Lire ici !). Et du temps du Prophète, même les Bédouines pouvaient épouser plusieurs hommes (Lire ici !) et Khadija elle-même, la première épouse du Prophète n'avait-elle pas de nombreux employés dans son entreprise d'import-export dont Mahomet lui-même (Lire ici !). Alors… Aurions-nous à ce point régressé pour n'être plus que des personnes tributaires du bon vouloir des hommes ?”

Et ma grand-mère d'abonder dans mon sens en concluant : - “Ah ma fille… Tu as peut-être raison après tout, mais commence donc par dresser ton premier mari…”

Et moi, toute contente je lui dit : - “Merci grand-mère ! Et comment on fait pour dresser son premier mari ?”

Alors elle s'approche de moi et me glisse dans le creux de l'oreille : - “Écoute ma petite fille je vais te dire un secret, mais ne le répète à personne !”

Et ma grand-mère me donna alors les précieux conseils qui me seront très utiles pour accomplir mes souhaits en toute tranquillité… | Auteure : Shérazade inti hlewa barcha.

Double identité, double vie de la femme musulmane

La femme musulmane est elle écrasée par le système ? L’idéologie qui a pour nom " islamisme politique " s’attaque prioritairement aux femmes, et il faut le rappeler aux femmes musulmanes. En Afghanistan, en Algérie, au Nigeria, en Iran, ce sont des femmes musulmanes qui ont été assassinées, torturées, lapidées. Cette idéologie a contaminé la France. Bien sûr, elle n’a pas le visage de la barbarie qu’on lui connaît dans ces pays, mais des milliers de femmes immigrées ou issues de l’immigration sont victimes d’une double discrimination : victimes du racisme, d’une part, et de cette idéologie patriarcale et obscurantiste, d’autre part. Dans le domaine du statut personnel qui régit les relations personnelles (mariage, divorce), les femmes qui vivent en France se voient appliquer par des tribunaux français des législations de leurs pays d’origine. De plus en plus de femmes se retrouvent répudiées au pays d’origine, par le mari qui prononce la formule trois fois (comme le veut la charia) ; ce dernier n’a plus qu’à la faire valider par exequatur en France pour que la femme se retrouve répudiée selon le droit musulman, et surtout spoliée de tous ses droits, en matière de logement, d’autorité parentale, voire de garde d’enfants ; cela ne date pas d’aujourd’hui.

Bien que la loi proclame que les femmes et les hommes ont l’égalité des droits, les faits et agissements quotidiens démontrent qu’entre loi et réalité des droits des femmes, il existe une différence immense. Les problèmes des influences religieuses, particulièrement dans les sociétés islamiques, n’ont pas été résolus. On peut même se dire que le système écrase la femme musulmane à cause d’arrangements politiques entre l’occident, qui pourrait les protéger, et les pays musulmans.

Bien qu’il y ait une journée dédiée à la femme…

Au fil des années, des conférences, des manifestations et des commémorations de toutes sortes se sont tenues pour réfléchir sur les progrès accomplis. Il est maintenant temps de réclamer ce qui n’a pas été fait. La journée internationale de la Femme devrait être l’occasion de rassembler enfin les efforts efficacement contre l’islamo misogynie, qui demeure le principal obstacle à la réalisation des droits des femmes. La promotion de l’égalité des sexes est non seulement de la responsabilité des femmes, mais une responsabilité sociale de toutes les personnes démocrates. C’est non seulement un indicateur de croissance nationale sociale et économique, mais un facteur du développement normal pour tous les individus. La séparation des sexes crée des anéantissements, perversités et agressivité avec l’obéissance aveugle qui caractérise les sociétés opprimées.

Ce qui a pour conséquences des relations hommes-femmes assez complexent…

À cause d’interprétations différentes, d’un pays musulmans à un autre des sources religieuses, les relations et les rapports hommes femmes sont non seulement assez complexe mais aussi assez mouvant. De ce fait, le statut des femmes est soumis à une grande variété d’un pays musulman à un autre, bien que la charia définit de profondes différences entre le rôle, les droits et les obligations des hommes et des femmes en islam, notamment en ce qui concerne le régime des mariages et des divorces, le code vestimentaire, ou encore le statut légal, les droits civiques et l'accès à l'éducation des femmes. Néanmoins on peut trouver des pays musulman qui ont déjà eu des chefs d'État ou de gouvernements féminins : Benazir Bhutto au Pakistan, Mame Madior Boye au Sénégal, Tansu Çiller en Turquie, Kaqusha Jashari au Kosovo, Megawati Sukarnoputri en Indonésie, ainsi que Khaleda Zia et Sheikh Hasina au Bangladesh.

Une femme libre de ses choix…

Malgré cette image draconienne d’une femme musulmane oppressée, on voit chaque jour des femmes faire le choix de se convertir à l’islam, de porter le voile voir le niqab, et d’intégrer une communauté musulmane victime d’une mauvaise publicité. On peut prendre l’exemple de Tayyibah Taylor, convertie à l’islam dans sa jeunesse, qui a placé la religion au centre de sa vie. Femme d’affaire et représentante de l’agence "ONU Femmes", elle considère que l’islam libère les femmes en donnant un but à leur vie… Et des arguments pour se défendre de l’emprise masculine. Lucie Marguerite Felicity Taylor est née aux Caraïbes dans une famille chrétienne. Avide de connaissances, en perpétuelle recherche spirituelle, elle fréquente l’université d’études arabiques et islamiques à Djeddah (Arabie Saoudite). Elle se convertit à l’islam et adopte le prénom de Tayyibah. Pour l’anecdote, celui qui la guide dans l’apprentissage de sa nouvelle religion et lui donne son prénom musulman sera son troisième mari 37 ans plus tard. Cette mère de cinq enfants a lancé il y a 10 ans aux Etats-Unis le magazine Azizah, "fenêtre ouverte sur le monde pour la femme musulmane". Le magazine présente les parcours de femmes musulmanes ayant réussi, épanouies dans leur vie et leur religion. Tayyibah Taylor, aujourd'hui représentante de l’agence "ONU Femmes" se bat pour les droits des femmes dans le monde. Elle s’engage dans de nombreuses actions pour la paix et prône le dialogue interreligieux.

Dans son interview, Tayyibah Taylor, explique que l’islam lui a apporté la maîtrise de soi, ce qui est la première liberté

Pour Tayyibah Taylor, beaucoup pensent qu’une personne qui s’adonne continuellement aux plaisirs sensuels est un modèle de liberté. Ces personnes peuvent être esclaves d’opinions, de tendances ou de leurs bas désirs. Toutes les religions sont censées apporter la paix, le bonheur et l’équilibre personnel. L’islam a les outils qui conviennent. C’est une recette de paix spirituelle et de contrôle de soi. De cette combinaison résulte une femme émancipée.

Selon elle, La religion libère les femmes en donnant un but à leur existence. L’islam déclare que rien ni personne à part le Créateur ne vaut la peine d’être vénéré. Adopter la pratique d’une religion dans sa vie quotidienne équivaut aussi à trouver un mode de vie valorisan t ; en plaçant la religion au centre de leur vie, les femmes ne se laissent plus abuser, car elles ont aussi une meilleure perception de ce qui est juste, faux ou mauvais. C’est la culture et les traditions qui rendent les femmes prisonnières. Dans de nombreux pays à majorité musulmane, la misogynie s’est infiltrée dans la théorie et dans la pratique de l’islam jusqu’à passer pour son produit. Certains musulmans sont convaincus qu’il n’y pas de différence, car ils sont incapables de distinguer les dénaturations culturelles. Ajoutez à cela le fait que les hommes ont été les principaux interprètes de la source primaire de la religion, vous comprendrez pourquoi l’asymétrie hommes-femmes est si profonde. Lorsque les femmes accèdent à l’éducation, elles ont une meilleure connaissance du Coran et des lois islamiques garantissant leurs droits.

Pour Tayyibah Taylor, on peut parler de femme libre musulmane libre tant que le choix de porter le voile le niqab… a été fait de manière volontaire. Dans chaque religion, de tout temps, les femmes ont choisi de mettre des distances entre elles et le monde pour des raisons spirituelles. Si une femme choisit de le faire d’une manière qui n’est pas la nôtre, qui sommes-nous pour dire qu’elle a tort? Devrions-nous dire aux nonnes bouddhistes de faire pousser leurs cheveux? Devrions-nous dire aux femmes juives-orthodoxes d’enlever leurs perruques? Devrions-nous dire aux nonnes catholiques d’enlever leur tunique? Mais, si c’est imposé par un homme, la société ou une communauté, alors il y a un problème. Pour moi, un pays occidental qui interdit à une femme de se couvrir est pareil qu’un pays à majorité musulmane qui ordonne à une femme de se couvrir. Les deux dictent une conduite à tenir, alors que le choix devrait exister. Il s’agit d’un choix qui détermine la vie d’une personne et exprime ses croyances. Si un pays est un pays libre, on devrait pouvoir s’habiller selon ses propres choix. Aux Etats-Unis, nous avons un système bâti sur la liberté de religion. Dans certains pays européens, il est construit sur le concept de se libérer de la religion. La femme qui porte le foulard est perçue en général comme arriérée, démodée et ignorante. La femme "non couverte" est assimilée au monde moderne. Je pense que les gens en Asie sont mieux informés sur le hijab (foulard islamique) et ne le perçoivent pas comme une intrusion dans leur espace public.

La plupart des gens ont comme seule représentation de l’islam les informations véhiculées par les médias. S’ils n’ont pas de connaissance susceptible de filtrer l’information, ils confondent traditions culturelles et religion. Beaucoup ne discernent pas où l’une s’arrête et où l’autre commence. L’image transmise par les médias est le plus souvent négative. Les femmes musulmanes sont habituellement décrites en tant que victimes des hommes, ou victimes de la religion ou victimes de circonstances négatives. On a envie de plaindre ces femmes, pas de chanter leurs louanges. Une autre image populaire est celle de la terroriste - quelqu’un que l’on doit craindre, ne pas suivre. Vous voyez très rarement des images de femmes musulmanes admirables qu’on aimerait imiter.

Alors lorsque l’on oppose ces deux visions de la femme musulmane d’aujourd’hui, on réalise qu’un gouffre s’est installé entre la communauté féminine musulmane et la société. On peut se demander si les médias, guidés par une politique d’intérêts, ne sont pas à l’origine de ce trouble ? Surtout et le plus important, selon moi,  est ce que cette « Bad pub », tournée au tour de l’islam, n’a t elle pas pour but d’éloigner les gens de cette religion ? Serait ce une façon de décrédibiliser une religion qui commence à prendre de l’ampleur ? Le monde occidental a t il peur de l’islam ?

Femmes berbères... Entre marginalisation et perte des droits

Femmes berbères continuent leur appel à l'égalité en droits et en devoirs avec leur partenaire masculin, tout en continuant à souffrir la marginalisation, en particulier les femmes "Amazigh".

Les analystes disent qu'il n'y a pas de séparation entre le statut de la femme marocaine et la femme "amazigh" puisque les deux souffrent de la prédominance de la culture masculine, arguant que la majorité des femmes qui parlent «amazigh» vivent dans des zones rurales et souffrent de la marginalisation, de la négligence et de l'abandon car «beaucoup d'hommes partent en ville en laissant les femmes porter les responsabilités d'une vie difficile."

Les appels aux projets pour le développement des zones marginalisées souffrent toujours de reports.

Les femmes berbères «amazigh» vivent une double injustice

Ahmed Said Assid, chercheur dans la cause "amazigh", dit que la femme parlant "amazigh" continue de se plaindre de ce qui est considéré comme une ségrégation multilingue «qui la laissent en marge des projets de développement annoncés par l'Etat», expliquant que les langues utilisées sont celles de «l'élite» (l’arabe et le français), ce qui rend les femmes parlant "amazigh" incapables de s'intégrer dans ces projets, selon M. Assid.

Il décrit également la situation des femmes "amazigh" comme "doublement opprimées", car il estime qu’on réprime leurs droits et qu’elle sont «digérées» dans le domaine de l'égalité des sexes», en plus de la "marginalisation linguistique", les maintenant en marge des autres femmes qui parlent français ou arabe", selon le porte-parole.

Ahmed Assid recommande l’utilisation de la langue "Amazigh" dans la lutte contre l'analphabétisme et l'ignorance des femmes "plutôt que l'insistance de l'État sur le maintien de leur marginalisation en essayant de les éduquer dans d'autres langues telles que le français et l'arabe», ce qui serait, selon le même porte-parole, un gaspillage d'argent sans aucun bénéfice pour l'État.

Hattous Abdellah: «La situation des femmes "amazigh" aujourd'hui est catastrophique»

D'autre part, le porte-parole Hattous dit que seulement 1% des femmes de l'élite sont intéressées par la lutte contre le sexisme, distribution équitable et la participation pour éviter les discriminations", tandis que 99% sont indifférentes à ces demandes et sont isolées de ce débat. "

Hattous éclaircit que le manque de l'incompréhension et la mauvaise interprétation du Code de la famille a conduit à des effets sociaux représentés, selon Hattous, par le taux de divorce élevé et le manque de participation active à la vie politique et la société civile, demandant à toutes les parties responsables de simplifier le contenu du Code de femmes" qui souffrent d’un taux très élevé d'analphabétisme".

Tabaemrant: La vie des femmes "Amazigh" est instable

Fatima Shaho, artiste "amazigh" et parlementaire, dit que les femmes "amazigh" vivent dans la souffrance, en particulier celles habitant dans les montagnes et les villages, et «vivent une situation précaire et épuisante», faisant valoir que le coût de la vie quotidienne consomme leur temps et leur santé.

Les femmes «amazigh» considérées comme un symbole de patience, Tabaemrant a demandé, à travers des contacts avec la presse, l'autonomisation des femmes en général, offrant des conditions qui leur permettent de se tenir dans chacun des domaines politique, économique et social pour mettre fin à leur souffrance quotidienne dans les régions éloignées où les conditions pour une vie décente n’existent pas.

Et si la solution était... L’ exil?

Face à la morosité française, Félix Marquardt, un communicant très médiatique, conseille aux jeunes d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs... avant de revenir, riches de leur apprentissage. Un an après un premier article polémique intitulé  "Barrez-vous", il s'agit de sa seconde tribune sur le sujet... Résumé.

Quand la périphérie devient le centre

Cette fois, Félix Marquardt signe seul, mais le message n’a pas changé : pour réussir, les jeunes français doivent émigrer. _href :  "The Best Hope for France’s Young? Get Out" _  (Le meilleur espoir pour la jeunesse de France ? Partir), affirme-t-il. "La France a toujours été un pays où les gens rêvent de s’installer. Pas de partir", peut-on lire en préambule. Une tradition qui pourrait prendre fin, souligne t-il.

La France doit-elle devenir un pays d’émigration ? "Ce qu’on a longtemps considéré comme la périphérie est tout doucement en train de devenir le centre", avance-t-il, citant la Chine, l’Inde, le Brésil, la Turquie ou encore l’Indonésie comme les futures destinations de vie à privilégier.

"Les jeunes Français doivent aller à l’étranger pour travailler, pour voyager, pour voir comment les choses fonctionnent différemment ailleurs", argumente cet atlantiste convaincu. S’il faut aller voir du pays, pas question pour autant de quitter sa patrie définitivement.

Partir pour mieux revenir

Partir oui, mais pas définitivement donc. Pour Marquardt, les jeunes Français ont intérêt à aller se “nourrir” d’idées neuves à l’étranger pour revenir et“réinjecter une partie de l’énergie et de l’enthousiasme qu’ils ont absorbés” pour aider la France à mieux considérer “les réalités du monde”. “Ce qu’elle a depuis trop longtemps évité de faire”, déplore-t-il. Comme il l’avait déjà souligné dans le quotidien Libération, Félix Marquardt défend l’ouverture et l’enrichissement qu’apportent les voyages tout en fustigeant la rigidité des politiques.

« Voter avec ses pieds » pour mieux se faire entendre

Dans une France où la tentation du vote contestataire semble être régulièrement rebattue, Félix Marquardt fait du “vote avec ses pieds”  la meilleure façon de voter. L’idée étant de quitter son pays pour montrer son désaccord avec sa politique et faire pression sur les dirigeants. Comme les Portugais, les Italiens, les Espagnols et les Africains ont pu le faire à une autre époque, les Français aussi ne devraient pas hésiter à quitter leur pays d’origine.

Une classe politique dépassée

Félix Marquardt remet en cause la promesse de François Hollande d’inverser la courbe du chômage. Il s’appuie sur sa dernière allocution télévisée le 16 juin dernier, dans Capital (M6). Lors de l’émission, François Hollande a dû réagir à l’histoire d’une jeune diplômée de Sciences Po contrainte d’aller habiter en Australie faute de job en France. Un témoignage auquel Hollande a répondu : “La France est ton pays, elle t’aime (…) c’est ici que tu dois réussir”. Pour Félix Marquardt, Hollande choisit la politique de l’autruche dans un pays où “les chiffres du chômage chez les jeunes est en hausse depuis trente ans”. En 2012, le chômage a atteint  24,3% des moins de 25 ans (Eurostat).

Si Hollande semble un peu « has-been », ce ne serait pas le cas de son homologue Allemand. Selon lui, Angela Merkel partage sa solution au désenchantement de la jeunesse:

« (Elle) a explicitement déclaré que les 3,6 millions de jeunes chômeurs dans la zone euro doivent être prêts à quitter leur pays pour trouver du travail au sein de l’Union européenne comme l’ensemble du projet européen les a encouragés dans ce sens ».

L’ancien directeur de la communcation du Herald Tribune (version internationale du New York Times) conclut sa tribune menaçant : “(Les politiques) ne peuvent pas continuer de considérer qu’ils ont la jeunesse dans la poche”.

Barrez-vous! - L'exil des Français s'accélère

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N'en déplaise aux dirigeants français, l'exil des Français s'accélère. Matraquage fiscal, climat dépressif, mépris de la réussite... les raisons du ras-le-bol sont multiples. Felix Marquardt avait déjà cosigné une tribune intitulée «Barrez-vous» dans Libération et aussi dans le célèbre New York Times, pour inciter les jeunes de France à quitter le pays. Tout simplement la situation en France ne va pas mieux. Après une lettre sincère au président sur toutes les questions décisifs et sur L’extrême pauvreté... on se trouve avec un autre phénomène, c'est que les jeunes Français ne veulent plus rester dans le pays et sur internet on semble bien confirmer cette tendance sur les réseaux sociaux.

« Je suis encore au collège, mais je ne suis pas optimiste quant à l'avenir des jeunes diplômés en France », rapporte un étudiant.

« Les entreprises étrangères sont plus attractifs, offrent souvent de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail et, plus important, ils sont principalement intéressés par les compétences des jeunes, pas vraiment dans leur degré », ajoute Ingrid, 19.

« Je suis diplômée avec 5 ans d’expérience et je ne peux pas trouver un travail aujourd’hui, et la plus part de mes amis sont dans la même situation », rappelle Vitoria, 25.

Canada, Asie, Afrique, Europe de l'Est, les étudiants français sont prêts à aller n'importe où, tant qu'ils ne restent pas en France. Elise n'a pas hésité une minute: «La France ne m'a jamais donné une chance. Je suis allé en Irlande pendant un an, où j'ai été embauché par une grande entreprise internationale et maintenant je vis en Norvège. J'ai 27 ans et je n'ai pas l'intention de rentrer en France, sauf pour les vacances! Je ne voulais pas tomber dans la pauvreté et sentir ce terrible stress     quotidien, avec des emplois précaires et 200 € sur mon compte bancaire ".

 « Je tiens également à découvrir de nouvelles cultures», dit Alexandra, 18 ans. Mais les jeunes ne sont pas les seuls à chercher autre chose. "A 53 ans, j'ai vendu mon entreprise et je vis maintenant en Roumanie », dit L-Ian.

Ça ne fait même pas quelques années que des centaines de Roms expulsés de la France et renvoyés en Roumanie par le gouvernement de Sarkozy et voilà maintenant le tour des français a s’exiler en Roumanie. La situation a vite changé apparemment.

En effet, les difficultés économiques et les hausses d'impôts motive aussi les personnes âgées. Après avoir pris sa retraite, Jaquotte dit qu'elle a vu son pouvoir d'achat rétrécit: «Je vais à Malte en 2014: là, pas de soucis pour nous, la vie est 35% moins cher qu'ici, donc avec nos deux pensions, nous serons bien ».

« Ca fait plus de 6 ans que j’habite le Maroc, La vie et plus de 70% moins cher qu’en France. Donc avec mon pension je vie bien » Michelle, 65.

Si bon nombre de ceux qui partent reviennent rarement, Clarisse, qui a été dans l'océan Indien depuis 5 ans, prévient les potentiels expatriés  «Je vais vous dire franchement: Ce n'est vraiment pas si mal que ça en France! Et vous ne réalisez qu'une fois que vous êtes parti ».

«Youtube, mon beau Youtube, aide-moi à être belle»

Plus de 800 millions d'utilisateurs, une interface pour chacun des 25 pays, traduit en 38 langues, 72h de vidéos uploadées chaque minute : Je vous parle bien sûr du célébrissime site de partage de vidéos «Youtube». Parmi les 800 millions d'utilisateurs, on y trouve de plus en plus de femmes qu'on appelle les «Youtubeuses beauté».

Elles s'appellent  «SweetHoney2106», «Sananas2106», «EnjoyPhoenix» ou encore «ChubbyButChic» et elles sont pour des milliers de femmes une référence en matière de beauté. Les différentes marques de mode et cosmétiques ont d'ailleurs très bien saisi à quel point ces «youtubeuses» peuvent avoir de l'influence sur les femmes qui suivent leurs publications et n'hésitent pus à les solliciter pour ce qu'elles fassent de la publicité pour leurs produits.

Nous allons nous intéresser à ce nouveau concept  et vous faire découvrir l'envers du décor.

Une «Youtubeuse beauté» ? C'est quoi au juste ?

Elles ont en moyenne entre 15 et 30 ans, se disent passionnées de maquillage et de mode, et partagent avec vous tous leurs secrets pour rester belle en toutes circonstances. Elles parlent en «Haul», en «TuTo MakeUp» et en «OOTD».

Si vous n'êtes pas une habituée de ce genre de vidéo, cela pourrait vous sembler abstrait et c'est compréhensible.

Non, ce ne sont pas des codes mais les titres des différentes «rubriques».

Explication :

Lorsqu'une de ces youtubeuses vous parlent d'un «Haul», ce n'est rien d'autre qu'une exposition de tous les achats qu'elles viennent de faire. Elles n'hésitent pas à mettre en avant leurs côté acheteuse compulsive : «Regardez ce petit Haut qui vient de Chez H&M, il est G-E-N-I-A-L». Avec un peu de «chance», si vous avez les mêmes goûts que la Youtubeuse et le jour où vous allez passer devant une boutique H&M, vous ne résisterez pas l’essai de ce petit haut qui est si G-E-N-I-A-L, et HOP! De la publicité à coût réduit! .

Quant au «Tuto MakeUP», ce n'est rien d'autre qu'un tutorial de maquillage, c'est à dire, une vidéo qui vous montre comment vous maquiller étape par étape. Elles vous aideront alors à savoir comment mettre en valeur vos yeux, sans hésiter à mettre en avant la marque des pinceaux, des fards à paupière et des mascaras qu’elles utilisent. Chose tout à fait normale, quand nous voyons un si beau rendu, on associe ça automatiquement aux produits utilisés et on les veut !

Et enfin, le fameux «OOTD», comprenez : Outfit Of The Day en anglais, ce qui revient à dire «Tenue du jour». Dans ce genre de vidéo, elles vous montrent comment mettre en valeur une tenue simple, et encore une fois, on précise bien la provenance des vêtements.

Ce ne sont que quelques exemples du contenu des chaînes de beauté disponibles sur youtube. Vous pouvez trouver une vidéo avec des titres sous forme interrogatoire : «Comment me débarrasser du bouton que j'ai sur le nez ?»; «Comment me coiffer pour aller à un mariage ?»; «Maquillage de Kim Kardashian».

Imaginez, tapez, et vous saurez !

Portrait d'une Youtubeuse Marocaine :

«ChubbyButChic», de son vrai nom Khouloud, est une marocaine de la ville de Marrakech.

Khouloud a fait ses études supérieures en France et elle est aujourd'hui diplomée et en recherche d'emploi. Pendant cette période de transition, elle a eu l'idée de partager avec d’autres femmes ses secrets d'être belle et ronde. On trouve dans sa chaîne de nombreuses tenues spéciales pour filles avec rondeurs, des leçons de maquillage et ses coups de cœur et déceptions. C'est une Youtubeuse qui n'hésite pas à refuser des collaborations qui peuvent nuire à sa sincérité envers ses abonnés et c'est cette sincérité qui lui vaut une audience très fidèle et très active, que ça soit sur ses vidéos ou sur sa page Facebook .

Bientôt, Khouloud rentre définitivement au Maroc mais elle a promis de continuer ses vidéos. On lui souhaite tout le succès qu’elle mérite en espérant la voir un jour représenter le Maroc au BeautyCon (Événement qui réunit les youtubeuses de beauté du monde entier).

Les Youtubeuses et la publicité:

«SweetHoney2106», «Sananas2106», «EnjoyPhoenix» et «ChubbyButChic» sont  des youtubeuses françaises. Je n'ai pas choisi ces noms par hasard. Chacune d'entre elles s'adresse à un public particulier.

Sweethoney s'adresse aux filles classiques et simples et qui misent plutôt pour les produits naturels, mais c'est aussi celle qui n'hésite pas à parler. Sananas s’adresse à un public plus «BlingBling» axé sur les produits de luxe. EnjoyPhoenix, elle, c'est la lycéenne que toutes les adolescentes aiment avoir en tant qu’amie et enfin, ChubbyButChic, Marrakchia, se veut ronde mais belle et cible plus particulièrement ces femmes qui n'assument pas leurs corps.

Si au départ ces filles n'ont pas pensé à une cible en particulier et ont réellement voulu montrer leurs personnalité et partager leurs petites astuces, les marques ont, quant à elles, très vite compris la capacité d'influence que ces filles peuvent avoir sur les femmes qui les suivent .

SweetHoney2106 a été la première Youtubeuse française à parler de l'envers du décor et de l'argent. En effet, Youtube, dans beaucoup de pays, propose un partenariat aux chaînes qui marchent le plus. SweetHoney nous révèle que le deal est simple : Elles acceptent de laisser défiler des publicités (souvent ciblées) avant de démarrer leurs vidéos, et en échange, elles sont rémunérées mensuellement.

Les marques, elles, proposent de plus en plus à ces youtubeuses de recevoir gratuitement des produits, et en contre partie, celles-ci acceptent d'en parler dans leurs chaînes. C'est à ce moment là qu'on peut se demander si ces youtubeuses sont vraiment sincères ou sont simplement  un «outil publicitaire». Bien sûr, elles mentionnent bien que leurs avis sont personnels et qu'il n’est en aucun cas influencé par la gratuité des produits. D'ailleurs, dans les commentaires, nous pouvons voir de plus en plus  de personnes agacées par ce genre de comportement, par exemple : «Lorsque tu n'était pas connue, tu étais plus sincère», «Arrête de faire de la pub pour les marques on arrive plus à te croire».

Sont-elles sincères ou guidées par l’appât du gain? Il est vrai que nous ne savons pas sur quel pied danser. Mais ces youtubeuses ont rendu la beauté accessible à toutes. En partageant leurs petites astuces, elles ont permis à des milliers de femmes de savoir comment se mettre en valeur. S’il y a quelques années, on devait attendre des émissions télévisées pour avoir quelques bons plans shopping et beauté, aujourd’hui ces filles que nous pouvons sentir proches de nous rendent la beauté accessible à toutes.

«Shazam Fashion» nous mettra bientôt à nu!

L'application de reconnaissance musicale Shazam Fashion annonce le lancement d'un nouveau service. Si vous vous demandez d'où provient la robe de votre présentatrice préférée, Shazam Fashion pourra vous donner la réponse bientôt la réponse : «Shazam fashion» sera capable de reconnaître la marque et la provenance des vêtements.

Zoom sur cette application venue tout droit du futur : Shazam Fashion permet déjà à 250 millions d’utilisateur de ne plus se poser la fameuse question «C'est quoi cette chanson déjà», et ce logiciel qui a envahi nos smartphones ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, nous proposant un nouveau service plutôt insolite.

On a déjà toutes envié une présentatrice télé pour une jolie robe et on est souvent curieuses d'en connaître la marque. Shazam Fashion a vu en cette curiosité féminine (et qui peut certainement toucher même les hommes !) un réel marché et a annoncé le lancement de sa prochaine application «Shazam Fashion », capable de reconnaître en quelques secondes le créateur d'un vêtement.

L'application fonctionnera sur une base de donnés en accord avec des producteurs d’émissions de télévision. En effet, Andrew Fisher, PDG de Shazam explique que plus de 160 émissions américaines avaient donné leur accord.

Même si nous mourrons d'envie d'ores et déjà de tester cette incroyable application,  elle ne sera lancée qu'aux États-Unis dans un premier temps.

Un peu de patience les Fashionistas, bientôt le look de star n'aura plus aucun secret pour nous !

Maroc: Musulman ou Laïc?

Auparavant un sujet tabou, le débat sur la laïcité est de retour sur scène depuis le printemps arabe et l'exacerbation de l'islam radical. La laïcité n'est pas synonyme d'athéisme; selon les experts, il est plus une organisation de la société fondée sur le respect des choix religieux.

Musulman ou Laïc?

La laïcité agite les islamistes conservateurs en particulier, mais irrite aussi ceux qui ressentent une volonté non désirée à un débat sur cette question dans le Maroc du présent, selon les modifications les plus récentes et les plus grands défis à venir, cependant, la question de la laïcité devient plus importante et plus débattue ces dernières années. La question a été soulevée, même dans la commission chargée de rédiger la Constitution de Juillet 2011, et sans la pression des islamistes du PJD, le Maroc aurait sans doute constitutionnalisé la "liberté de conscience" aujourd’hui, une étape importante vers la neutralité de l'Etat en ce qui concerne la religion.

La Turquie est un exemple à suivre?

Selon les islamistes marocains, sauf pour la séparation de la religion de la politique et de garantir la liberté de conscience. Juste avant les dernières élections parlementaires, Lahcen Daoudi, secrétaire du PJD (maintenant ministre de l'enseignement supérieur), fût interrogé pour savoir si la laïcité au Maroc est possible comme en Turquie, il a déclaré: "Je ne suis pas contre un Etat laïc, mais nous aurons besoin de savoir qui sera chargé d'établir la laïcité religieuse puisque nous n'avons pas un pape comme en Europe, ou les clercs chiites qui traitent les questions religieuses. Qui le fera au Maroc? Partis politiques? Extrémistes religieux? La laïcité est incompatible avec le commandeur des croyants, il n'est pas possible au Maroc » a t-il ajouté.

La laïcité

Il faut d'abord comprendre ce que cela signifie d'être laïque afin d'éliminer toute ambiguïté. La laïcité, contrairement à certaines idées reçues, n'est pas synonyme d'athéisme ou de rejet des religions, c’est plutôt une organisation de la société et qui permet de prendre en compte la diversité de l'humanité et la nécessité d'assurer une coexistence pacifique, au-delà de leur appartenance politique et religieuse.

Le Français Henri Pena-Ruiz, spécialiste en sociologie de la religion, a écrit dans « L'histoire de la laïcité: Genèse d'un idéal » (2005, Biblio OC), que «C’est l'unité dans la diversité qui permet la laïcité aux hommes», La laïcité est la liberté de conscience liée à l'égalité de traitement entre ceux qui croient au ciel et à ceux qui n’y croient pas. "

Pour le philosophe et militant de la communauté Amazigh Assid Ahmed, qui a beaucoup travaillé sur le sujet et s'apprête à publier un nouveau livre intitulé « Moderniser l'islam et islamiser la modernité » : Pour être laïque, il est primordial de respecter les autres comme ils sont, et de reconnaître leurs droits à la différence, et je crois que l'État n'impose pas de religion sur la société, ou pour surveiller la conscience individuelle. La religion est un choix personnel, libre, conscient et responsable. Donc, fondamentalement une personne laïque ne peut pas être athée, mais c'est quelqu'un qui respecte toutes les religions". Cependant, au Maroc et en Turquie, en dépit de l'écrasante majorité de la population née en tant que musulmans, la pratique marocaine de la religion est-elle correcte ? Sont-ils tous sunnites? Sont-ils tous croyants? Est-ce qu'un musulman marocain a le droit de changer de religion? Est-ce qu'un musulman sunnite du Maroc a le droit, sans crainte de représailles, de se convertir au schiisme? Ou même de se proclamer athé? Voici quelques-unes des questions qui doivent être examinées dans un contexte arabe / amazighe qui exige toujours plus de liberté et d'émancipation.

L'apostasie et le prosélytisme sont sanctionnés par le Code pénal: Une chose est certaine, la loi marocaine punit l'apostasie et demeure inflexible en ce qui concerne le prosélytisme (en mars 2010, une trentaine d'étrangers ont été accusés de propager une religion autre que l’islam. Ils ont été arrêtés et expulsés du Maroc). Le 19 Mars 2012 à Tanger, lors de l’enterrement de l'imam marocain le cheikh Abdallah Dahdoh, converti au schisme et décédé dans l'incendie d'une mosquée à Bruxelles, les chiites ont appelé le Maroc pour protéger sa tombe afin de ne pas être « contaminée » par les islamistes salafistes.

Jusqu'à tout récemment, dans toutes les villes du pays divers groupes tentent d'imposer leur morale et leur vision étroite de la religion », dit un document de la démocratie et de la modernité collective (CDM).

Certes, les différences et les affrontements entre les flux qui appartiennent à la même religion ne sont pas spécifiques au Maroc et à l'Islam. Le judaïsme d’une autre part, En Israël, les juifs laïcs modernes croient à la liberté des croyances et de la conscience, même si elle est neutre et qu’il existe des ultraconservateurs qui n'hésitent pas à imposer aux autres leur façon de s'habiller. Cependant, au Maroc ou ailleurs, «le seul moyen d'avoir la paix et la stabilité est la création d'un Etat civil, neutre, qui protège tous les Marocains, quelle que soit leur confession religieuse", a déclaré Kamal Lahbib, président du CDM. « La liberté de conscience , l'un des droits les plus fondamentaux, en passant par la séparation de la religion et de la politique», dit-il. Il rappele qu’une lettre avec des recommandations sera envoyée au gouvernement. L'un des points importants de ces recommandations est la nécessité d'un Etat neutre envers les religions, en vertu de la nouvelle Constitution, de limiter la portée de l'intervention du «commandant de la foi» pour séparer le politique du religieux. La constitution reconnaît et garantit la liberté de conscience, mais il y a un hic: pas de terme « laïcité »  utilisé dans le présent document, ce qui prouve que dans l’esprit de la plupart, la laïcité est synonyme d'athéisme. Ce terme est certainement méprisé et rejeté d'emblée par les conservateurs islamiques.

Mohamed Hamdaoui, président du Mouvement de l'unicité et de la réforme, est catégorique: «Nous ne sommes pas contre la raison, la modernité et l'innovation, à condition qu'ils ne soient pas hostiles à l'islam. Un état neutre des religions ? Impossible au Maroc selon l'histoire de notre pays, l'Etat a toujours eu une référence religieuse. Il est souhaitable que l'islam soit une religion de l'Etat à travers le Commandeur des Croyants, car elle renforce notre pays. En fait, quelques Marocains contestent la dimension religieuse du pays, à condition que cela n'interfère pas avec le pouvoir religieux et politique. Par ailleurs, les débuts de la sécularisation au Maroc sont ici, bien présents. On a déjà Un Etat et une administration qui fonctionnent selon les normes occidentales dont les règles juridiques ont déjà été fixées, en plus du code de la famille, qui a son origine dans une loi positive laïque.

Le chercheur Mohamed Darif va plus loin dans son dernier livre « La monarchie marocaine et les acteurs religieux » (Ed. Afrique de l'Est, 2010). Il soutient que «le statut de commandeur des croyants est fondé sur la logique et de la sécularisation de la religion, c'est à dire l'Islam, est utilisé pour renforcer les fondements de l'Etat-nation.

Enfin, la laïcité est du Maroc (comme en Turquie), est-elle possible aujourd'hui? «Oui, dit M. Assid, un Maroc laïc est possible avec le commandant des croyants, parce que dans les institutions le rôle est de protéger toutes les religions, il est appelé «Commandeur des croyants» non seulement parmi les musulmans ». | Photo: L'Etoile d'Orient

A mon retour au Maroc, je me suis rappelé pourquoi j'étais partie

Rentrer au Maroc après plusieurs années passées en France: je l'ai fait ! Passer le cap du dilemne rester / rentrer avec brillo, je l'ai fait! prendre la décision ferme et irrevocable de rejoindre la mère patrie et la mère poule que j'ai laissé derrière moi, je l'ai fait ! Abandonner une vie confortable et des habitudes bien ancrées, je l'ai fait ! il faut avouer que le timing choisi pour prendre cette décision semble avoir contribué à accélérer les choses: un soir de décembre glacial et un fond sonore dramatique: le bulletin d'informations de 20h où les mots qui tournent en boucle sont "l'Euro, la Grèce, le chômage, la crise, l'immigration ..."

Et me voici, pleine d'enthousiasme et de bonne volonté, après tout je ne fais que rentrer chez moi, là où je suis née et j'ai grandi, là où personne n'osera remettre en cause ma présence, là où le soleil brille tous les jours où les tomates ont du goût et où on a besoin de gens comme moi: qualifiés, expérimentés, dynamiques et pleins d'initiatives pour contribuer à la croissance et au développement du pays, n'est ce pas ? loin de toute prétention, je ne fais que reprendre des termes entendus dans un forum pour l'emploi, ciblant les étudiants marocains à l'étranger.

Mais alors que s'est-il passé? Pourquoi je n'ai plus envie de rester ? le soleil est au rdv tous les jours (malheureusement la sécheresse aussi), ma mère est toujours aussi poule même si je n'ai plus 16 ans, la ville où j'ai grandit n'a pas changé non plus ou peut être un peu mais en pire, les rues sont sales, anarchiques et surtout plus dangereuses ... soudain je me suis rappelé pourquoi j'étais partie ! A mon retour au Maroc, je me suis enfin rappelé pourquoi j'étais partie.

Oui, les rues sont dangereuses, je m'expose à différent types d'agressions à partir du moment où j'entreprends le projet téméraire de marcher dans la rue sans armure (voiture) sans escorte (masculine), et sans rançon (pièces de monnaie pour payer les marchands de chewing-gum, kleenex ou autre bidouille dont j'en ai pas besoin pour éviter de me faire insulter). et puis il y a des reflexes que j'ai dû adopter suite aux conseils de tout le monde: ne PAS repondre au téléphone quand ça sonne (ah bon!?!) ne PAS ouvrir la fenêtre de la voiture complètement quand quelqu'un nous aborde, ne PAS se retourner quand quelqu'un nous parle (ça pourrait être interprété comme une reponse positive à ses compliments indécents sur la forme de notre postérieur), et le pire ne PAS avoir recours à la police sans connaître un haut gradé !

Saviez-vous que la sécurité est le premier critère d'évaluation de ''L'indice du Bonheur Mondial''? c'est ainsi que la région la plus heureuse d'Europe est un petit village du nord du Danemark où on enregistre le plus faible taux d'agressions et où les habitants peuvent aller au travail sans fermer la porte de leurs maisons à clé. Je vous lance le défi mes chers compatriotes de faire la même chose le temps d'acheter un pain et revenir.

Je vous fait part ici du prolème de l'insécurité mais d'autres soucis n'en sont pas moins important: la circulation, la santé (osez vous casser une jambe pendant une randonnée loin de la ville et chronometrez !), une série d'angoisses me prennent à la gorge d'un seul coup et me font réfléchir sur ma capacité à re-vivre chez moi !

Selon mon amie Salma, qui prépare son doctorat en cultures et identités hybrides dans une université américaine, je suis certainement arrivée à la phase 2 du processus d'adaptation dans le cadre d'un choc culturel.. euh .. mais encore ? Elle m'envoie un article à lire pour vaquer à d'autres occupations plus interessantes que ma crise d'angoisse égo-centrico-narcissique.

L'article en question explique que le choc culturel se traduit par une anxiété de l’individu qui va perdre tous les signes et symboles familiers des rapports sociaux qu’il connait. Le processus d'adaptation est décrit en 4 phases: - La Lune de miel: Période d’enchantement, de curiosité et d’intérêt pour le nouveau pays. - Le Choc: La désillusion et la frustration causé par le déphasage culturel. - L'Adaptation: L'intégration, en acceptant son nouveau mode de vie (ou bien la renonciation le cas écheant) - La Maturité: La maîtrise totale des différences sociales et culturelles.

L'article encourage une meilleure compréhension de ces quatre temps pour permettre aux immigrants de mieux les apprivoiser et de les anticiper.

Ces éminents scientifiques ont bien dit "Immigrants" ?! Des personnes étrangères qui débarquent dans un nouveau pays qui doivent s'adapter à ses codes puisque ils ne peuvent PAS les changer. Mais je ne suis pas une immigrante chers messieurs, je suis une citoyenne, je suis née ici , je veux vivre ici , je suis une icicienne (dixit Debbouze).

Que faire ? s'acheter une armure (voiture) et un taser (électrocuteur)? abandonner définitivement le plaisir de marcher jusqu'à en oublier l'usage principal des jambes ? limiter ses sorties aux endroits blindés (morocco mall) ? Je refuse de croire que nous ne pouvons rien faire, je dis bien nous car il me semble que je ne suis pas la seule à souffrir de ce problème d'insécurité, sinon il n'y aurait pas eu trois files de stationnement devant les boulangeries. La plupart de mes amies m'on avoué qu'elles prenaient leur voiture pour le moindre déplacement parce qu'elle avaient ... peur !

La plus grande hypocrisie dans ces fameux forums où on nous miroitait un Maroc florissant et prêts à accueillir de jeunes cerveaux tous frais pour faire exploser sa croissance, c'est que nous manquons de visibilité sur le déroulement de notre vie quotidienne. Il aurait fallu organiser en parallèle des forums pour encourager la vie associative, les initiatives privées, l'effort personnel de chacun conjugué à des organisations collectives pour améliorer la vie sociale. Il aurait fallu nous inciter à soigner ce pays de ces maux qui nous empoisonneraient la vie si on y retourne, car "comme on fait son lit on se couche", ce pays est le nôtre, ses problèmes aussi et ses solutions encore plus.

Certains me diront que c'est le rôle de l'état d'assurer la sécurité de ses citoyens , c'est bien le gouvernement qui assure la cohésion sociale par le biais du système d'imposition sur les revenus et de redistribution des richesse ? Certes, mais nous savons tous que nous vivons dans un modèle d'état "Fantomas" plutôt qu'un état "Robin des bois" et en attendant que Robin trouve le moyen de prendre aux riches pour donner aux pauvres et résoudre tous les problèmes sociaux qui découlent de la misère et la précarité, c'est à nous d'agir si nous voulons vivre heureux et sereins dans ce pays. Car contrairement aux pays développés nous ne pouvons pas prétendre que ces délinquants sont le résultat d'une immigration mal encadrée,  ou que nous sommes victimes d'un exode sauvage de réfugiés ingrats, nous ne pouvons pas nous réfugier derrière ce type d'arguments car notre mal est une bactérie propre à notre corps et non un virus contracté par contagion. Nous devons affronter la dure réalité qui est que notre développement à deux vitesses (morocco mall /bidonville de sidi abderahmane) va nous porter préjudice à tous et nous devons agir pour réequilibrer notre société.

Les associations civiles qui agissent dans le domaine social ne manquent pas, les moyens oui ! Ces braves Aït Débrouillle et compagnie comme les a si bien nommé l'écrivain Fatima Mernissi veulent parer à l'absence de l'état dans plusieurs domaines et ils ont bien raison. Nous autres les "qualifiés" connaissons bien la planification stratégique et les perspectives à long terme. Chaque centime injecté dans les actions sociales est un investissement dont on percevra les bénéfices dans la pérennité, chaque enfant recueilli dans un centre d'accueil est la garantie de ne pas en retouver un dans la rue pour vendre du chewing-gum dans le meilleur des cas ou autre chose (drogue, sexe, baston & autres services criminels). Alors donnons de notre argent, c'est le plus facile de tous les dons, Dieu nous le rendra et le pays aussi.

Moi, je fais un rêve...Je rêve qu'un jour je marcherai 50 metres dans les rues de Casablanca sans être menacé par un voleur ou harcelé par un pervers sexuel, sans entendre un misérable enfant mendier ou bien un conducteur névrosé m'insulter,  je marcherai avec mes talons hauts sans trébucher dans un trou sur la chaussée ou un sac d'ordures, je fais ce rêve...Inshallah