François Hollande « un terrible gâchis » pour la France

Depuis la relève de François Hollande, La France a perdu beaucoup de poids dans l'arsenal international comparé avec l’Er Sarkozy. Aujourd’hui, François Hollande est sans doute le président le plus impopulaire de l’histoire de la Ve République. Ce leader porté par une aspiration nationale fait perdre la France son rang de grande puissance économique et politique que Sarkozy a beaucoup travailler. Jusqu’à présent, Hollande n’a pas l’air taillé dans le même bois que son prédécesseur socialiste.  Ce n’est pas son impopularité record qui devrait inquiéter François Hollande, mais plutôt son incapacité à réformer en profondeur un pays miné par les corporatismes. Un article édifiant de la célèbre CNN, référence mondiale de l’info, décrit en détail les problèmes de François Hollande, son manque de charisme, son absence de vision politique et tout le mal qu’il fait à la France.

Un article qui illustre parfaitement la manière dont notre président est perçu dans les autres pays. Quand la vérité saute aux yeux des journalistes étrangers, les médias français font semblant de ne rien voir…

Rien n’est à jeter dans cet article incroyable de CNN, publié par l’Universitaire en Sciences Politiques, John Gaffney, intitulé, « Pourquoi Hollande doit faire preuve d’un leadership plus clair«. Pourtant, vous n’en entendrez pas parler par les journalistes/militants actuellement en action dans vos téléviseurs.

Selon l’auteur de ce portrait au vitriol, l’accession au pouvoir de François Hollande est « un terrible gâchis »pour la France qui dispose d’atouts géopolitiques et économiques majeurs, mais qui fonce droit dans le mur avec un président girouette. Il explique que les socialistes français disposent désormais de l’ensemble des pouvoirs politiques mais que «dans ses huit premiers mois au pouvoir, Hollande n’a pratiquement rien fait. Il se comporte comme un lapin étourdi par les phares d’un véhicule venant en sens opposé, qui s’appelle la dure réalité économique. »

La CNN explique l’incompétence et les résultats lamentables de François Hollande par trois principaux problèmes de notre flan national :

- Le premier est qu’il n’a pas de projet. Des dizaines de milliers de personnes perdent leurs emplois chaque semaine et cela va de pire en pire«, nous explique l’article sans concession. Sur la dette de l’état, le professeur est également perplexe. «Pas la moindre mesure adéquate n’a été mise en place, ni même proposée, lors de ses huit mois à son poste », s’indigne le papier de CNN.

- Le second problème de Hollande est qu’il lui manque la volonté politique de mettre fin à l’impasse de la société française : rendre l’industrie plus compétitive, réduire les dépenses de l’état. «John Gaffney explique avec une lucidité déconcertante que Hollande ne pourra jamais débloquer la société car les Français qui ont voté pour lui sont des fonctionnaires et autre intermittents du spectacle et qu’ils n’accepteront jamais les mesures d’assainissement du budget de l’état. « Il a commis l’erreur de raconter à tout le monde qu’il pourrait résoudre les problèmes du pays sans soucis, en taxant les super riches, mais il n’arrive même pas à mettre cette mesure en place. Donc il taxe juste tous les autres. [...] Il se retrouve désormais confronté à la plus difficile des situations parce que plus personne ne croit un mot de ce qu’il dit. »

- Le troisième et fondamental problème de Hollande est qu’il ne comprend pas la nature de la fonction qu’il occupe, celle de Président de la République française. Dans son message de bonne année, il s’est comparé à un capitaine de bateau. Mais il doit en ÊTRE un, pas seulement DIRE qu’il en est un. La fonction de Président de la République française est un mélange très complexe de politique et de symbolique. Mais elle est fondamentalement liée au leadership ; il devrait DIRIGER, non pas suivre. »

Si les journalistes d’Itélé et de BFM TV pouvaient avoir la clairvoyance de ceux de la CNN… Pour cela, il faudrait qu’il y ait moins de femmes de ministres dans les salles de rédaction des médias parisiens…mais aussi dans leurs lits ! La France risée du monde entier, c’est maintenant !

PS : les traductions de l’auteur sont certainement perfectibles : les lecteurs sont invités à aller lire eux-mêmes la version originale de cet article qu’aucun journaliste français n’osera jamais écrire, ni même traduire.

Les dépenses militaires de l’Afrique devraient exploser les prochaines années

Les dépenses militaires baissent en Europe et aux Etats-Unis, des pays qui ont choisi invertir dans l’éducation ou une amélioration du standard populaire.  

En Afrique c’est le contraire l’achat d’armement explose. Le budget global de l’armement pour le continent, actuellement est de 40 milliards de dollars, une somme qui devrait augmenter de 20 milliards de dollars pendant la prochaine décennie, d’après l’hebdomadaire US Defense News cité par Jeune Afrique.


Qui dépense le plus pour l'armement en Afrique ? (en millions de dollars)

  • Algérie - 9 325
  • Afrique du Sud - 4 470
  • Égypte - 4 372
  • Angola - 4 146
  • Maroc - 3 402
  • Libye - 2 987
  • Nigeria - 2 327
  • Sud Soudan - 964
  • Kenya - 798
  • Tunisie - 709
  • Côte d'Ivoire et Namibie - 407

Source : Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI)

Les nouvelles forces militaires

Les pays africains se dotent d’armées de plus en plus développées pour affronter les conflits et les coups d’Etat qui sont monnaie courante depuis la fin de l’époque coloniale, note Jeune Afrique. D’autre part, les nouvelles forces militaires tiennent aussi un rôle dans la lutte anti-terroriste, «particulièrement dans la zone sahélo-saharienne, la Corne de l'Afrique et la côte orientale où les groupes djihadistes demeurent très présents», explique l’article. Protéger les ressources naturelles est aussi important pour les pays du pétrole. D’après le colonel zimbabwéen Joseph Sibanda, interrogé par Defense News, le Kenya, qui dépense 798 millions de dollars par an pour l’armement, a besoin d’une défense appropriée pour préserver ses gisements pétroliers et gaziers. La plus part de ces pays ont déjà un système d’armement modernisé, avec des équipements perfectionnés et une importante flotte navale et aérienne, ajoute Jeune Afrique.

En Algérie un pays en danger d’explosion sociale importante a ainsi consacré le budget le plus important du continent à la défense, avec 9.325 millions de dollars en 2012, d’après les données du Stockholm International Peace Research Institute (Sipri). L’Afrique du Sud, l’Egypte, Angola et le Maroc suivent le classement avec des budgets au tour de 4.000 millions de dollars pour l’année 2012. Ces deux pays sont d’ailleurs les seuls du continent à détenir leur propre industrie d’armement, précise l’article.

Le marche d’armement afriquain pourrait atteindre niveau que celui de l’Asie du Sud-Est

Cette nouvelle marche d’armement pourrait atteindre dans les prochaines années «le même niveau que celui de l’Asie du Sud-Est», prévoit le colonel Sibanda, alors c’est qui le responsable de cette instabilité en Afrique, le continent le plus pauvre au monde ne semble pas prendre en sérieux les problèmes sociaux de sa population et préfère l’achat d’armements. Quand l’Afrique va-t-il se lever démocratiquement et commencer ainsi à prendre en compte les besoins de sa population. Une population chaque jour plus pauvre et indigente. Des jeunes qui  laissent leur vie dans la mer pour atteindrel’Europe dans l’espoir d’une meilleure vie. Hélas l’Afrique…

L'Algérie et le Maroc: Les deux voisins ennemis

A cause de la Guerre froide, les stratégies des armées de l'Algérie et du Maroc ont évolué ces dernières années tout en suivant des modèles et des doctrines totalement opposées. Deux pays, deux différentes visions du monde. L'Algérie et le Maroc appartiennent à deux blocs distincts, avec deux visions différentes. Dans chaque « camp », des années d'alignement - sur celui de l'Est pour la première et sur celui de l'Ouest pour le second - ont marqué les gradés. Les officiers sont devenus officiers supérieurs et officiers généraux, les sous-officiers sont parfois devenus officiers et officiers supérieurs. Les uns formés « à la soviétique », les autres « à la française » ou « à l'américaine ».

Du côté de l’Algérie, l'adoption d'une doctrine a été moins aisé que pour le Maroc

Les problèmes apparus lors de la guerre des Sables, en octobre 1963, ont démontré qu'une armée exclusivement populaire ne convenait absolument pas. Ila création d’une force plus professionnelle s’est avéré indispensable ; une force disciplinée, utilisant des matériels modernes en cas de conflit armé avec le voisin marocain. Depuis les années 1960, la doctrine soviétique a su s’imposer et prouver sa valeur. En cas de guerre ouverte avec le Maroc, l'Algérie engagerait unités blindées, mécanisées et motorisées, suivant des procédés stricts aux plans rigides.

L'aviation renforcerait avec sa présence les troupes terrestres, ou intercepterait les chasseurs adverses sous le contrôle des stations radars terriennes, de concert avec les batteries de missiles surface-air. Une doctrine, bien que stratégiquement souple, perd beaucoup en initiative tactique, contraignant les officiers à exécuter les consignes sans hésitation afin de détruire l’ennemi depuis ses racines.

De son côté, le Maroc est un adepte du combat mobile

Ayant été encouragés à faire preuve d'initiative de manœuvre, les chefs d’unité mettent à profit la qualité et la quantité des moyens de transmission et du matériel, ainsi que le niveau d'entraînement des officiers, sous-officiers et militaires de carrière. Résultat : un encadrement solide et compétent.

Par contre, les cadres militaires algériens étaient formés - et politisés - dans les académies d'Union soviétique et des « pays frères », ceux de Rabat apprenaient et se perfectionnaient en France, aux États-Unis... Deux idéologies en conflit, et non pas deux pays.

Pourtant, la pensée militaire des deux pays s'est adaptée aux contingences du terrain et des décisions politiques avec le passage du temps.

Dans le Sahara occidental, le Maroc a dû lutter contre une guérilla armée jusqu’aux dents, excellant dans le combat mobile en zone désertique. Pour affronter cet adversaire, moins prévisible que des colonnes mécanisées respectant un plan précis, Rabat a procédé à l’édification d’une barrière fortifiée derrière laquelle des pièces d'artillerie automotrice ont été retranchées, ainsi que des chars et une infanterie.

Le royaume a neutralisé efficacement la capacité de nuisance du Polisario, malgré de lourdes pertes dans l'aviation de chasse.

L’Algérie a cédé du matériel aux indépendantistes sahraouis, tout en participant aux accrochages contre le Maroc en 1975

Alger ne pouvait se conformer à la doctrine militaire soviétique, qui implique la destruction totale de l'adversaire sans risquer une conflagration régionale majeure.

1992. l'Algérie est en pleine guerre civile opposant les autorités aux islamistes. Ils exploitent  des méthodes de combat asymétrique (guérilla, terrorisme) et labellisé. Les forces armées algériennes ne sont pas préparées à affronter une guérilla, la doctrine soviétique n'étant, dans ce cas, pas du tout appropriée.

Au début de cette crise, la médiocrité des forces régulières algériennes est  au découvert. La gendarmerie et les groupes d'autodéfense se révèlent aptes à combattre l'adversaire. La nouvelle structure, organisée en divisions (des unités lourdes, blindées et mécanisées), convient peu à la traque des terroristes.

Plusieurs pays imposent un embargo sur les armes et les équipements de sécurité à destination de l'Algérie : Eurocopter ne veut pas céder ses appareils, et l'armée ne peut recevoir les lunettes de vision nocturne.

L’Alger gagne du terrain sur les terroristes

Algériens et Marocains ont appris qu'une doctrine militaire n'a de sens que si elle tient compte des contingences locales et évolue en conséquence. Avec cette expérience de lutte antiguérilla sur des terrains différents acquise, ils se préparent à une guerre conventionnelle de gros calibre, bien déterminés à faire payer cher l’option militaire à l’ennemi. L'Algérie domine actuellement les débats avec 985 chars de combat, contre 550 du côté marocain.

La supériorité numérique est écrasante en termes de véhicules blindés de combat d'infanterie, avec 1085 engins en Algérie contre 195 au Maroc. En ce qui concerne l'aviation, l’Alger dispose de 36 appareils de combat modernes et de 71 anciens, contre respectivement 24 et 46 pour Rabat. Le royaume conserve toutefois un avantage qualitatif : si ses armes sont globalement moins nombreuses et qu’elles seront en partie dépassées, ses forces armées bénéficient d'un taux de professionnalisation plus élevé. L'armée de terre marocaine dispose de 75 000 engagés sur un effectif de 175 000 hommes. L'armée de terre algérienne, elle, ne compte que 35 000 militaires de carrière sur 110 000 hommes.

Les forces terrestres chérifiennes sont donc meilleures en expérience et en encadrement

Les unités de soutien marocaines sont nombreuses et jouissent d’une excellente organisation. Les unités de maintenance et de logistique algériennes existent, cela va sans dire, mais leur capacité à soutenir des forces de première ligne avec un matériel important (et donc des besoins considérables en munitions, carburant et pièces de rechange) est sujette à caution : les lacunes des forces soviétiques - sur le modèle desquelles ont été organisées les unités algériennes - sont connues.

Supériorité matérielle algérienne, avantage qualitatif marocain... Une situation tangible. Depuis quelques années, Alger professionnalise ses forces régulières et standardise ses moyens afin d'être phase avec les enjeux stratégiques et les menaces réelles ou fantasmées. Bien que freinée par les séquelles persistantes de la guerre civile, cette évolution est bel et bien confirmée. Une partie des gardes communaux sont intégrés aux forces armées (justifiant un budget de la défense de plus de 10 milliards de dollars - 7,5 milliards d'euros - pour 2013), des blindés de conception émiratie Nimr II sont assemblés, et plusieurs centaines de Fuchs 2 allemands remplacent les anciens modèles.

Le choix d'un blindé à roues est bel et bien justifié aussi

Il est considéré comme beaucoup mieux adapté lors de troubles intérieurs ; il peut parcourir de grandes distances sur route en un laps de temps réduit. L'Algérie se dote ainsi d'une force beaucoup plus mobile, capable de se rendre d'un point à l'autre du pays dans de brefs délais, et demandant moins de maintenance qu'un véhicule chenillé.

Le développement de plus en plus marqué de moyens de renseignements indépendants est un point à noter. Le satellite AlSat-2A, pouvant réaliser une imagerie de moyenne résolution (10 mètres) est lancé. AlSat-2B doit l'être également. La capacité de renseignements stratégique algérienne, bien que modeste, sera beaucoup plus pratique que les Mig-25 Foxbat D, ces derniers ne pouvant pas survoler le territoire marocain.

Les autorités politiques et militaires algériennes semblent conscientes qu'il y a bien des choses à améliorer dans le domaine de l’entraînement des troupes, et donne la charge de cette tâche à la marine allemande. Après la prise d'otages sanglante d'In Amenas en janvier, des discussions ont été entamées à l'initiative de Londres afin que les Special Air Service et Special Boat Service, unités des forces spéciales britanniques, forment leurs homologues algériens aux opérations antiterroristes... L'Algérie pourrait prendre l'ascendant  sur son voisin.

La qualité des militaires de Rabat resterait la même, alors que ceux d'Alger s'amélioreraient

Les moyens financiers algériens permettent d'entraîner les soldats de manière intensive, de faire voler les avions, et d'organiser des exercices, et même si l'Algérie venait un jour à égaler ou presque son voisin par les compétences, tout en le dominant numériquement, un conflit serait une catastrophe économique pour les deux protagonistes. Pour le déclencheur, ce serait un suicide politico diplomatique.

Le Front Polisario disposerait de 7.000 hommes et femmes en armes, avec la capacité de recruter des auxiliaires/miliciens, structurés militairement en sept régions. Tifariti regroupe l'essentiel des moyens blindés du mouvement, et Tindouf accueille les éléments de soutien et le commandement.

Quatre à cinq bataillons sont implantés dans chacune : trois de chars, six d'infanterie mécanisée et deux ou trois d'infanterie motorisée. Il existe aussi des compagnies du génie et des commandos. Plus. Le Front dispose d'une unité de «commandos marine» supposée opérer le long du littoral marocain. Finalement, l'ordre de bataille inclut deux batteries de lance-missiles sol-air SA-6.

L'Algérie et le Maroc : Une partie des armes (légères et lourdes) a été fournie par l'Algérie, d'autres ont été prises aux forces marocaines au début du conflit

Le Polisario aligne, pour les blindés, des T-62, des T-55, quelques SK-105 (ex-marocains), plusieurs blindés de type AML (également ex-marocains), des BRDM-2 et EE-9, des BTR-60 et une soixantaine de BMP-1 en armement lourd. Il possède aussi de nombreux véhicules tout-terrain sur lesquels sont montées des mitrailleuses de 12,7 mm ou de 14,5 mm, ainsi que des bitubes de 23 mm. En artillerie, il détient des pièces de 130 mm, des lance-roquettes multiples BM-21 et des mortiers de 120 mm et de 160 mm auxquels s'ajoutent environ 40 postes de tir pour missiles antichars AT-3 Sagger et une centaine de missiles sol-air à très courte portée SA-7, dont beaucoup ne fonctionnent probablement plus. Une partie de ces matériels n'est plus opérationnelle aujourd'hui.

Double identité, double vie de la femme musulmane

La femme musulmane est elle écrasée par le système ? L’idéologie qui a pour nom " islamisme politique " s’attaque prioritairement aux femmes, et il faut le rappeler aux femmes musulmanes. En Afghanistan, en Algérie, au Nigeria, en Iran, ce sont des femmes musulmanes qui ont été assassinées, torturées, lapidées. Cette idéologie a contaminé la France. Bien sûr, elle n’a pas le visage de la barbarie qu’on lui connaît dans ces pays, mais des milliers de femmes immigrées ou issues de l’immigration sont victimes d’une double discrimination : victimes du racisme, d’une part, et de cette idéologie patriarcale et obscurantiste, d’autre part. Dans le domaine du statut personnel qui régit les relations personnelles (mariage, divorce), les femmes qui vivent en France se voient appliquer par des tribunaux français des législations de leurs pays d’origine. De plus en plus de femmes se retrouvent répudiées au pays d’origine, par le mari qui prononce la formule trois fois (comme le veut la charia) ; ce dernier n’a plus qu’à la faire valider par exequatur en France pour que la femme se retrouve répudiée selon le droit musulman, et surtout spoliée de tous ses droits, en matière de logement, d’autorité parentale, voire de garde d’enfants ; cela ne date pas d’aujourd’hui.

Bien que la loi proclame que les femmes et les hommes ont l’égalité des droits, les faits et agissements quotidiens démontrent qu’entre loi et réalité des droits des femmes, il existe une différence immense. Les problèmes des influences religieuses, particulièrement dans les sociétés islamiques, n’ont pas été résolus. On peut même se dire que le système écrase la femme musulmane à cause d’arrangements politiques entre l’occident, qui pourrait les protéger, et les pays musulmans.

Bien qu’il y ait une journée dédiée à la femme…

Au fil des années, des conférences, des manifestations et des commémorations de toutes sortes se sont tenues pour réfléchir sur les progrès accomplis. Il est maintenant temps de réclamer ce qui n’a pas été fait. La journée internationale de la Femme devrait être l’occasion de rassembler enfin les efforts efficacement contre l’islamo misogynie, qui demeure le principal obstacle à la réalisation des droits des femmes. La promotion de l’égalité des sexes est non seulement de la responsabilité des femmes, mais une responsabilité sociale de toutes les personnes démocrates. C’est non seulement un indicateur de croissance nationale sociale et économique, mais un facteur du développement normal pour tous les individus. La séparation des sexes crée des anéantissements, perversités et agressivité avec l’obéissance aveugle qui caractérise les sociétés opprimées.

Ce qui a pour conséquences des relations hommes-femmes assez complexent…

À cause d’interprétations différentes, d’un pays musulmans à un autre des sources religieuses, les relations et les rapports hommes femmes sont non seulement assez complexe mais aussi assez mouvant. De ce fait, le statut des femmes est soumis à une grande variété d’un pays musulman à un autre, bien que la charia définit de profondes différences entre le rôle, les droits et les obligations des hommes et des femmes en islam, notamment en ce qui concerne le régime des mariages et des divorces, le code vestimentaire, ou encore le statut légal, les droits civiques et l'accès à l'éducation des femmes. Néanmoins on peut trouver des pays musulman qui ont déjà eu des chefs d'État ou de gouvernements féminins : Benazir Bhutto au Pakistan, Mame Madior Boye au Sénégal, Tansu Çiller en Turquie, Kaqusha Jashari au Kosovo, Megawati Sukarnoputri en Indonésie, ainsi que Khaleda Zia et Sheikh Hasina au Bangladesh.

Une femme libre de ses choix…

Malgré cette image draconienne d’une femme musulmane oppressée, on voit chaque jour des femmes faire le choix de se convertir à l’islam, de porter le voile voir le niqab, et d’intégrer une communauté musulmane victime d’une mauvaise publicité. On peut prendre l’exemple de Tayyibah Taylor, convertie à l’islam dans sa jeunesse, qui a placé la religion au centre de sa vie. Femme d’affaire et représentante de l’agence "ONU Femmes", elle considère que l’islam libère les femmes en donnant un but à leur vie… Et des arguments pour se défendre de l’emprise masculine. Lucie Marguerite Felicity Taylor est née aux Caraïbes dans une famille chrétienne. Avide de connaissances, en perpétuelle recherche spirituelle, elle fréquente l’université d’études arabiques et islamiques à Djeddah (Arabie Saoudite). Elle se convertit à l’islam et adopte le prénom de Tayyibah. Pour l’anecdote, celui qui la guide dans l’apprentissage de sa nouvelle religion et lui donne son prénom musulman sera son troisième mari 37 ans plus tard. Cette mère de cinq enfants a lancé il y a 10 ans aux Etats-Unis le magazine Azizah, "fenêtre ouverte sur le monde pour la femme musulmane". Le magazine présente les parcours de femmes musulmanes ayant réussi, épanouies dans leur vie et leur religion. Tayyibah Taylor, aujourd'hui représentante de l’agence "ONU Femmes" se bat pour les droits des femmes dans le monde. Elle s’engage dans de nombreuses actions pour la paix et prône le dialogue interreligieux.

Dans son interview, Tayyibah Taylor, explique que l’islam lui a apporté la maîtrise de soi, ce qui est la première liberté

Pour Tayyibah Taylor, beaucoup pensent qu’une personne qui s’adonne continuellement aux plaisirs sensuels est un modèle de liberté. Ces personnes peuvent être esclaves d’opinions, de tendances ou de leurs bas désirs. Toutes les religions sont censées apporter la paix, le bonheur et l’équilibre personnel. L’islam a les outils qui conviennent. C’est une recette de paix spirituelle et de contrôle de soi. De cette combinaison résulte une femme émancipée.

Selon elle, La religion libère les femmes en donnant un but à leur existence. L’islam déclare que rien ni personne à part le Créateur ne vaut la peine d’être vénéré. Adopter la pratique d’une religion dans sa vie quotidienne équivaut aussi à trouver un mode de vie valorisan t ; en plaçant la religion au centre de leur vie, les femmes ne se laissent plus abuser, car elles ont aussi une meilleure perception de ce qui est juste, faux ou mauvais. C’est la culture et les traditions qui rendent les femmes prisonnières. Dans de nombreux pays à majorité musulmane, la misogynie s’est infiltrée dans la théorie et dans la pratique de l’islam jusqu’à passer pour son produit. Certains musulmans sont convaincus qu’il n’y pas de différence, car ils sont incapables de distinguer les dénaturations culturelles. Ajoutez à cela le fait que les hommes ont été les principaux interprètes de la source primaire de la religion, vous comprendrez pourquoi l’asymétrie hommes-femmes est si profonde. Lorsque les femmes accèdent à l’éducation, elles ont une meilleure connaissance du Coran et des lois islamiques garantissant leurs droits.

Pour Tayyibah Taylor, on peut parler de femme libre musulmane libre tant que le choix de porter le voile le niqab… a été fait de manière volontaire. Dans chaque religion, de tout temps, les femmes ont choisi de mettre des distances entre elles et le monde pour des raisons spirituelles. Si une femme choisit de le faire d’une manière qui n’est pas la nôtre, qui sommes-nous pour dire qu’elle a tort? Devrions-nous dire aux nonnes bouddhistes de faire pousser leurs cheveux? Devrions-nous dire aux femmes juives-orthodoxes d’enlever leurs perruques? Devrions-nous dire aux nonnes catholiques d’enlever leur tunique? Mais, si c’est imposé par un homme, la société ou une communauté, alors il y a un problème. Pour moi, un pays occidental qui interdit à une femme de se couvrir est pareil qu’un pays à majorité musulmane qui ordonne à une femme de se couvrir. Les deux dictent une conduite à tenir, alors que le choix devrait exister. Il s’agit d’un choix qui détermine la vie d’une personne et exprime ses croyances. Si un pays est un pays libre, on devrait pouvoir s’habiller selon ses propres choix. Aux Etats-Unis, nous avons un système bâti sur la liberté de religion. Dans certains pays européens, il est construit sur le concept de se libérer de la religion. La femme qui porte le foulard est perçue en général comme arriérée, démodée et ignorante. La femme "non couverte" est assimilée au monde moderne. Je pense que les gens en Asie sont mieux informés sur le hijab (foulard islamique) et ne le perçoivent pas comme une intrusion dans leur espace public.

La plupart des gens ont comme seule représentation de l’islam les informations véhiculées par les médias. S’ils n’ont pas de connaissance susceptible de filtrer l’information, ils confondent traditions culturelles et religion. Beaucoup ne discernent pas où l’une s’arrête et où l’autre commence. L’image transmise par les médias est le plus souvent négative. Les femmes musulmanes sont habituellement décrites en tant que victimes des hommes, ou victimes de la religion ou victimes de circonstances négatives. On a envie de plaindre ces femmes, pas de chanter leurs louanges. Une autre image populaire est celle de la terroriste - quelqu’un que l’on doit craindre, ne pas suivre. Vous voyez très rarement des images de femmes musulmanes admirables qu’on aimerait imiter.

Alors lorsque l’on oppose ces deux visions de la femme musulmane d’aujourd’hui, on réalise qu’un gouffre s’est installé entre la communauté féminine musulmane et la société. On peut se demander si les médias, guidés par une politique d’intérêts, ne sont pas à l’origine de ce trouble ? Surtout et le plus important, selon moi,  est ce que cette « Bad pub », tournée au tour de l’islam, n’a t elle pas pour but d’éloigner les gens de cette religion ? Serait ce une façon de décrédibiliser une religion qui commence à prendre de l’ampleur ? Le monde occidental a t il peur de l’islam ?

l'Algérie est coupable d'être l'obstacle a une paix tant réclamée

Le monde commence à bien comprendre le vrai problème du conflit du Sahara. l'Algérie est coupable d'être l'obstacle a une paix tant réclamée entre le peuple sahraoui et le Maroc ne semble pas être prêt à une solution bien accueilli par les sahariens et même par le rassemblent international. Alors que le plan marocain d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, continue de recueillir l'adhésion des grandes capitales mondiales, le président algérien Abdelaziz Bouteflika n’arrete pas d’essayer de détourner l'attention avec des messages comme le message lu en son nom à Abuja, au Nigéria, ou il a réclamé la mise en place d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme au Sahara, région selon lui, “occupée par le Maroc” ou avec des provocation comme l’expulsions, par les autorités algériennes, de ressortissants syriens vers le territoire marocain.

L’algerie a gaspier des fortunes pharaoniques dans ce conflit! C’est impossible de l’laisser tomber" – Arbi S.L (Algerie)

"La réalité est que les gouvernants de l’Algérie veulent une issue sur l'océan Atlantique et devenir le pouvoir économique et militaire de la région. Qu’ils le disent franchement. Quant à la libération des peuples, il faut qu’ils aillent le faire il y a des décennies pour le compte du peuple Afghan, envahis jadis par les russes, le peuple Vietnamien par les américains et le peuple algériens actuellement dominé par les généraux et la misère"Achraf T (Sahraoui)

Alors qu'Alger crie haut et fort qu'elle n'a aucun intérêt dans le différend du Sahara, cela n'a pas empêché l'Algerie plusieurs fois de réclamer la mise en place d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme au Sahara, “occupé” celon elle par le Maroc. Le mecanisme des droit de l’homme bien evidament n’a pas le droit de renter dans les regions de Tinduft controler aujourd’hui par l’Algerie, non plus a ce mecanisme le droit de rentrer dans les regions separatistes Kabyles la ou des sérieuses violations » des droits de l'homme ont été commises pas le gouvernement algerien.

Au moment où le peuple algérien s'interroge légitimement sur son avenir, las de la précarité politique qu'il subit depuis plusieurs décennies, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, n'a visiblement que deux sujets “fétiches” : les prochaines échéances électorales et l'intégrité territoriale du Royaume.

M. Bouteflika a plusieurs fois accuser le Maroc  de “violations massives et systématiques” des droits de l’Homme dans les “territoires occupés”, contre des “citoyens pacifiques qui luttent pour la liberté d’association, de manifestation et d’expression”.

Une sortie “malavisée”

Beaucoup d'experts américains estiment que cette sortie qualifiée de “malavisée”, tente de manière désespérée d'occulter le fait que “le peuple algérien demeure le seul de la région à n'avoir connu aucune dynamique de changement, dans le cadre d'une séquestration généralisée imposée par un régime psychorigide et moribond”. Ce régime qui reste “plus prompt à prendre les devants quand il s'agit de déverser ses pétrodollars sur les dirigeants du Polisario et son fiel à travers des campagnes anti-marocaines haineuses”.

Dans son rapport sur la situation dans les camps de Tindouf, le Comité américain pour les réfugiés et immigrants (USCRI) note que l'Algérie n'est pas parvenue à honorer les engagements auxquels elle avait souscrit dans le cadre de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés, à l'égard des populations séquestrées sur son sol.

“L'Algérie, en tant que pays d'accueil, doit veiller à ce que la population des camps de Tindouf jouisse de tous ses droits, comme la liberté de circuler et le droit au travail.” - Lavinia Limon (Président de L'USCRI)

L'USCRI épingle ainsi Alger pour ses entraves au programme d'échange de visites familiales, piloté par le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR), entre les camps de Tindouf et les provinces du sud du Royaume. “Pis encore”, note-t-on, le gouvernement algérien refuse aussi de reconnaître sa responsabilité quant à la situation qui prévaut dans les camps, ajoutant que pour se déplacer, les séquestrés de Tindouf sont contraints d'avoir une autorisation signée tant par les autorités algériennes que par le Polisario”.

La sortie du président algérien trahit donc la grande fébrilité d'un régime conscient de sa position anachronique insoutenable sur la question du Sahara.

La croisade Chinoise contre la liberté d’expression sur Internet

Le gouvernement chinois continue sa campagne de censure sur Internet, en décembre dernier, les autorités chinoises ont révélé de nouvelles mesures de censure sur le Web, y compris l'élimination des commentaires au contenu considéré "illégal", tout en obligeant les administrateurs Web de fournir des informations aux autorités pour appliquer les sanctions. La Chine se classe 173e sur les 179 pays dans le classement mondial de la liberté de presse établi chaque année par «Reporters sans frontières», et l’obstruction de la liberté des médias appliquées par les autorités chinoises entrave l’efficacité des médias et des journalistes étrangers, poursuivant ces derniers tout en contrôlant le contenu circulant sur la toile.

Le service de messagerie instantanée «Line», de sa part, est en train de préparer une procédure qui identifie les mots et expressions en chinois et en anglais considérées politiquement sensibles pour le pays, et ce en envoyant un message avertissant que la conversation possède du contenu «sensible» et qu'il est nécessaire de le changer.

Services de messagerie

Cette censure ne se limite pas aux services Internet du pays comme Baidu ou Sina Weibo, elle s’applique également aux services de messagerie instantanée pour «smartphones» comme WhatsApp ou WeChat.

La police chinoise a arrêté un total de 1.065 suspects et effacé plus de 208.000 messages "nuisibles" pendant cette campagne de censure depuis la mi-Février, et les opérateurs de plus de 3.000 sites ont reçu des avertissements au cours de cette campagne.

Actuellement, il existe un total de 30 journalistes et 69 cyberdissidents emprisonnés en Chine, faisant de ce pays asiatique la plus grande prison d’informateurs au monde, en plus d’une augmentation dans la persécution des défenseurs des droits humains et des détracteurs de toute sorte de répression, de détentions arbitraires, de procès inéquitables, de condamnations à de longues peines de prison et du harcèlement sur Internet.

Le harcèlement des parents des activistes est également en hausse

En particulier à la famille du Prix Nobel de la paix, Liu Xiaobo, emprisonné depuis 2009, et les dissidents Chen Guangcheng et Zhang Lin.

Le Département de la publicité (ex-Département de la propagande) donne des instructions aux médias chinois, y compris aux sites Web, sur les sujets pouvant être abordés, de ceux qui doivent suivre les consignes de l'agence officielle et aussi ceux qui ne sont pas autorisés .

Chaque fois qu'un événement attirant l'attention des médias ou du public apparaît, le Département de la publicité rappelle l'importance du maintien de la stabilité politique et sociale.

Les autorités utilisent ainsi toute sorte de censure et de techniques de désinformation pour contrôler l'image du pays, en particulier l'image internationale, tout en ignorant les conséquences pour la population et leur perception du monde extérieur.

Le site de l'agence de nouvelles financières Bloomberg a été bloqué le 29 Juin 2012 suite à des informations publiées sur une enquête sur la présidence au pays, tout comme le site du journal américain New York Times qui a été censuré et menacé d'un procès après avoir publié un article sur la fortune familiale amassée par le Premier ministre Wen Jiabao.

Le Parti communiste chinois se déclare sérieusement préoccupé par les conséquences internationales du «printemps arabe», et en particulier le rôle joué par les réseaux sociaux comme un outil de mobilisation pour les militants pro démocrates.

L'islam de France, un défi pour sa jeunesse

La grande faiblesse des musulmans de France a sans conteste pour principale cause leur grande division. Cette dernière combine deux, voir trois éléments essentiels qui s’entremêlent : les oppositions internes basées sur des différences d’interprétation de la religion, ce qui aboutit à la fragmentation de la communauté en différents courants religieux parfois antagonistes (Salafis, Tablighs, Frères musulmans, soufisme, islam traditionnel malékite, etc.) et celles qui ont pour fondements les incompréhensions intergénérationnelles mêlées de décalages culturels et enfin dans une moindre mesure, la  main mise des pays d’origines et les rivalités qui en découlent ( politique, financière etc. ) Si le premier point est essentiel à analyser et à décrypter, c’est  sur le second point que nous allons nous arrêter.

Pour des raisons historiques, il se trouve que la majeure partie des musulmans de France sont d’origine du Maghreb.  Sur une communauté qui compte d’après les chiffres officiels, près de 5 millions d’individus, plus de 80 % des personnes susceptibles d’être musulmanes sont originaires d’Algérie (43,2 %), du Maroc (27,5 %) et de Tunisie (11,4 %). Les autres sont originaires d’Afrique noire (9,3 %) et de Turquie (8,6 %).. Quant aux convertis, ils seraient en France aujourd’hui entre 70 000 à 110 000, il y aurait environ 3600 conversions tous les ans. Cette dernière estimation étant à relativise, celle-ci elle ne tenant compte que des conversions enregistrés dans les mosquées.

La pratique religieuse des musulmans de France n’est pas une chose aisée à mettre en exergue. Néanmoins, il semblerait que de manière générale cette dernière a connu peu d’évolution depuis 1989 puisque les personnes d’origine musulmane se disent pratiquantes à 75 % en 2011 tout comme en 1989, les chiffres entre ces deux dates ayant peu évolués ; on observe néanmoins une légère hausse à partir de 2001. Se considèrent musulmans, croyants et pratiquants, 41 % des personnes interrogées pour 3 % seulement qui se considèrent sans religion. Chez les 18/24 ans ils sont 28 % à déclarer prier quotidiennement, chez les trentenaires et les quadragénaires ils sont 40 % et chez les plus de 55 ans ils sont 64 %. Notons que la pratique du ramadan est effectuée à 71 % tout âge et sexe confondus. Le pèlerinage à La Mecque reste quant à lui une pratique minoritaire en raison de son coût élevé.

Remarquons que la pratique de la prière et la fréquentation des mosquées sont directement liées. Ainsi, étant donné que les plus de 55 ans sont plus pratiquants que les autres, les "vieux" sont majoritaires dans les mosquées et par voie de conséquence ils en deviennent le plus souvent les responsables. Cette mainmise des anciens sur les lieux de cultes musulmans français ne va pas sans poser quelques problèmes. A ce propos, une question se pose, ces derniers sont-ils à la hauteur des défis auxquels fait face la communauté musulmane française ? Il semble hélas qu’il faille répondre par la négative.

En effet, ces derniers sont en général des immigrés de première génération venus en France pour y travailler comme ouvriers ou manœuvres sur les chantiers. Par conséquent, outre le fait qu’ils conservent une allégeance certaine pour leur pays d’origine, et donc qu’ils ne se sentent pas Français (même quand ils obtiennent les papiers), leur niveau culturel et intellectuel ainsi que leur connaissance de la langue française sont bien souvent très faibles. Les anciens ne possèdent donc ni les outils conceptuels ni les atouts socio-culturels qui leur permettraient de défendre au mieux les intérêts d’une communauté faible et vulnérable.

En ce qui concerne le non-attachement profond à la France des anciens ainsi que leur non-maîtrise de la langue, ils confortent les adversaires des musulmans dans l’idée que ces populations d’origine immigrée sont exogènes et donc non-intégrables au substrat ethnoculturel français, voire qu’elles sont une cinquième colonne ou un ennemi de l’intérieur qui le cas échéant pourrait se retourner contre l’État et les populations de souche qui les ont accueillis. Pour illustrer ce propos, rappelons un chiffre édifiant : sur les quelque 2100 imams du pays, 75 % ne sont pas Français et un tiers ne parlent pas la langue de Molière. Il est ainsi scandaleux que dans de nombreuses mosquées, la khutba (prêche) du vendredi ne soit pas traduite en français.

Il y a là comme un mépris pour les croyants musulmans qui ne connaissent pas l’arabe et ils sont nombreux (jeunes d’origine immigrée nés en France, convertis, Africains subsahariens, Turcs, Tchétchènes, etc.), comme si l’Islam n’était pas universel mais appartenait à quelques vieux berbères se glorifiant d’être musulmans depuis plusieurs générations tout en dénigrant le Gaouri (Français), quand bien même ce dernier serait musulman et plus instruit qu’eux en matière de science islamique. Par ailleurs, comment un imam qui maîtrise peu ou pas la langue de son milieu, et dont le rôle n’est pas simplement cantonné à l’accomplissement des prières, peut-il aider, conseiller ou guider de manière efficace des jeunes Français musulmans dont beaucoup rencontrent de graves difficultés (drogue, délinquance, prison, chômage, troubles identitaires, etc.) ? Il y a manifestement là une carence dramatique.

Outre leur méconnaissance de la langue, les responsables des mosquées ne possèdent pas les clés culturelles de leur société d’accueil. Ainsi, les tenants et aboutissants de certaines décisions politiques ou administratives leur échappent complètement, de ce fait ils défendent mal les intérêts de la communauté. De surcroît, leur statut de résident (pour la plupart) les place dans une position de faiblesse face aux autorités. Dans le cas d’un bras de fer avec ces dernières pour une question donnée, on leur rappellera ou on leur sous-entendra que s’ils ne sont pas contents ils peuvent toujours rentrer dans leur pays. Ils sont donc tenus par les papiers. Évidemment, les intérêts des musulmans français pâtissent de cette situation assez humiliante qui rappelle par certains côtés le régime de l’indigénat en vigueur dans l’empire colonial français. Comme si les schémas psychologiques issus du passé se maintenaient de manière inconsciente dans certains esprits, et ce, des deux côtés.

Il ressort de ce triste constat deux choses :

D’abord, il semblerait que les autorités françaises, malgré leur ambition déclarée de mettre en place un islam de France dirigé par des cadres français de nationalité et de culture, choisissent délibérément de maintenir des imams et responsables de mosquées étrangers et donc inadaptés à la réalité socio-culturelle du pays, le but caché étant d’avoir affaire à des gens en position de faiblesse (intellectuellement, administrativement ou économiquement) et donc plus malléables, voire manipulables.

Ensuite, il apparaît évident que les musulmans de France ont tout à gagner en confiant leurs affaires à des individus du cru (Maghrébins nés en France ou convertis) bien formés et ne se laissant pas impressionner par une administration qui ne pourra ni les prendre de haut ni les mener aisément en bateau.

Évidemment, ce n’est ni dans les intérêts des piliers traditionnels de l’islam de France ni dans celui des autorités de laisser faire cela, c’est donc aux jeunes générations formées de s’imposer, et ce, par l’intelligence, la diplomatie, l’habilité politique et surtout le bon comportement. Rappelons que ce droit à la dignité et au respect ne se quémande pas, il se prend de haute lutte.

Les enjeux sont lourds et les musulmans de France ne pourront relever la tête que s’ils empruntent cette voie.

Algérie, coloniale ou colonelisée?

L’Algérie fut indépendante grâce au sacrifice d’hommes et de femmes qui désiraient vivre leurs existences en dignité et en liberté loin de la misère humiliante dans laquelle les faisait vivre la France coloniale. Cinquante années sont passées, la France coloniale est toujours en débat mais l’Algérie colonelisée par un pouvoir militaire aux mains de fer s’octroyant la richesse totale de ce grand et riche pays, comme  les colons le faisaient du temps de la colonie française, on n’en dit strictement rien. Silence. Certes il n’y a plus de Mouloud Feraoun, fils de pauvre comme nombre d’algériens et de pieds-noirs comme Albert Camus, éduqués tous deux grâce à des bourses de l’État français par les institutions des maîtres coloniaux pour clamer haut et fort avec beaucoup d’autres que l’Algérie appartient aux algériens, aux seuls algériens.

La faillite de la liberté en Algérie 50 années après son indépendance.

On ne parle pas des intellectuels ou des simples algériens qui suivirent leurs maîtres en France pour un avenir meilleur, quel paradoxe…l’humiliation possède des secrets infinis dans son expression. Il faudrait dans cette question de la faillite de la liberté en Algérie parler des algériens vivant en Algérie actuelle comme le grand écrivain Boualem Sansal qui, avec d’autres et au risque et péril de de sa liberté et de sa vie, a continué le même combat que ses pères et mères contre la misère, l’humiliation et le manque de libertés. Ces hommes-là et ces  femmes-là vivent toujours en terre algérienne. Ils portent le flambeau glorieux des anciens combattants algériens.

Le plus humiliant pour les algériens, c’est de voir quelques pseudos intellectuels français d’origine algérienne (carte de séjour ou passeport français en main) se pencher vers l’histoire de l’Algérie coloniale, avec son Camus ou non dans la poche, mais jamais contre l’Algérie colonelisée… L’algérien d’aujourd’hui ne reçoit aucun regard ni aucune aide de leurs parts… sans doute que ce grand peuple n’est pas digne d’eux, de leur ''intelligence''. Ces intellectuels les regardent comme le faisaient jadis les colons français du temps de la colonie, de haut ni plus ni moins surtout et désormais de loin... du côté de la France. Ces pseudos intellectuels sont trop occupés à méditer sur la France coloniale non à se battre contre l’Algérie colonelisée. Et pourtant...

Il n’y a pas l’ombre d’un printemps arabe chez ce peuple valeureux, c’est dire que la tête est bien tenue baissée à terre sous la botte non de l’armée française ni de l’OAS cette fois-ci… comme du temps de l’Algérie française mais celle de l’armée algérienne.

L’Algérie  possède un peuple abandonné par ses élites qui elles préfèrent chercher gloire en faisant des conférences sur l’Algérie coloniale ou des livres sur Camus ou aller vivre en Louisiane américaine et de temps à autre en France comme Assia Djebar elle aussi éduquée par la France…Cela dit quelque chose qu'il nous faudrait entendre. Si j’étais un misérable algérien vivant en Algérie d'aujourd'hui, je me poserai la question à savoir pourquoi nous sommes tous si abandonnés dans notre malheur qui dure et dure et dure…obligés à partir chez nos anciens maîtres ou aillieurs alors que nous nous sommes battus pour notre liberté.

L’arabe, l’indigène de Camus, n’est pas mort…il est là encore à être tué chaque jour et chaque nuit par le pouvoir militaire algérien, des Meursault en puissance en chair et en os,  qui s’accapare la richesse de son pays tout en le laissant dans sa misère crasse, dans l’humiliation la plus inacceptable mais aussi par l’abandon des ‘’élites’’ qui font la manche outre-méditerranée.

Le mythe de l'Algérie riche, c'est fini

Tous ceux qui ne connaissent pas l’Algérie en ont toujours eu une image très largement véhiculée par les médias. Celle d’un pays riche et aux volumineuses caisses d’argent. Un pays sans detes. Un pays d’une manne provenant tout droit de ses ressources halieutiques et minières, de ses gisements de diamants et surtout de pétrole.

Pourtant, voilà que se mythe est en train de s’effondrer tel un château de cartes. Selon des chiffres récemment fournis par le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes, la balance commerciale de l’Algérie a chuté à moins de 9 milliards de dollars, pour les huit premiers mois de 2013, contre plus de 16 milliards l’année dernière. A cela s’ajoute une chute drastique des exportations des hydrocarbures. En gros, le pétrole algérien se vend moins bien explique Slate Afrique.

Tout ceci fait dire au site d’information Algérie Focus que le pays d’Abdelaziz Bouteflika vit au-dessus de ses moyens. Surtout parce qu’il ne produit rien ou presque rien. Le site craint qu’à terme, l’Algérie ne soit obligée de puiser dans ses réserves  pour payer la note des importations.

«Une facture qui englobe tout et n’importe quoi, car l’Algérie consomme tout et fait l’extraordinaire effort de ne rien produire. Même la mayonnaise, l’Algérie a été contrainte de l’importer. La main-d’œuvre aussi», tance Algérie Focus.

Le site d’information y voit l’illustration d’une mauvaise gouvernance, dont les symptômes sont «la fainéantise, la corruption des mœurs, la paresse collective (...), un esprit rentier qui a transformé le pays en cafeteria géante où tout le monde consomme sans rien payer». Enfin, les Algériens font l'expérience du déficit et se rendent compte qu'ils vivent au-dessus de leurs moyens. Mais la question importante c’est ou c’est partie toutes ces fortunes algériennes ?

La mondialisation et la destruction imminente de l’environnement

L’environnement s’est vu négativement affecté par le phénomène de la mondialisation. Pourtant, une étude commandée par la Direction des Affaires Publiques et des Communications, de l'Organisation pour la Coopération et le Développement Economique basée à Paris affirme effectivement que la mondialisation peut faire partie d'une solution qui tienne compte de l'ampleur et de l'urgence des défis à venir. Les points empêchant les discussions qui mèneraient sur un accord international sur le changement climatique seraient les désaccords entre les pays développés et en voie de développement sur les responsabilités et le partage des coûts.

Cette étude, intitulée «La mondialisation économique: origines et conséquences» souligne que depuis des décennies, les pays développés, ou en d’autres mots, les pionniers de l'industrialisation mondiale, étaient de loin les plus grands émetteurs de CO2 (et autres gaz nocifs à l’atmosphère) de la planète, donc responsables des gaz à effet de serre menaçants.

Aujourd'hui et à eux seuls, les Etats-Unis sont responsables de près de 20% des émissions mondiales de GES.

L’étude, faisant partie d'une série de «l'OCDE», étant rédigée par Jean-Yves Huwart et Loïc Verdier, affirme que «Le développement très rapide des pays émergents au cours des dernières années leur a également permis de devenir les principaux émetteurs de GES», tout en soulignant qu’ils doivent leur développement en grande partie à la mondialisation.

Les géants asiatiques s’en sont tout autant largement bénéficier, mais souvent au détriment de l'environnement

La Chine ouvre une nouvelle centrale électrique au charbon chaque semaine pour assouvir sa soif énergétique, ce dernier étant le combustible fossile le moins cher et le plus abondant, tout en étant le plus polluant aussi et faisant le pays mériter sa (mauvaise) réputation du plus grand émetteur mondial de CO2 en 2007, devançant les Etats-Unis.

L’un des principaux et plus préoccupant des problèmes environnementaux, c’est le changement climatique. Il est impossible de prévoir son développement ni ses conséquences. Cependant, ses causes sont bien connues: le changement climatique provient principalement de l'effet de serre - ce qui signifie la rétention excessive de l'énergie solaire dans l'atmosphère due à une accumulation de certains gaz, en particulier de CO2.

Les principales sources d'émissions de CO2 sont La production industrielle, les transports et la déforestation, même si cette dernière agit de manière indirecte. Ces trois activités humaines existent indépendamment bien avant la mondialisation, même si cette dernière en est la responsable directe de leur considérable développement au cours du 20ème siècle, et en particulier au cours des dernières décennies.

Les émissions provenant du transport routier (essentiellement des voitures et des camions) sont très élevées, atteignant leur summum dans les frontières nationales. «L'ouverture de certaines zones régionales (y compris la suppression des contrôles aux frontières entre les pays de l'Union européenne) a donné de la fluidité au transport routier de marchandises, tout en constituant une source importante d'émissions de CO2», ajoute l'étude.

Selon les auteurs, l’aviation caractérise à elle seule le phénomène de la mondialisation

Les émissions de GES provenant de l'aviation ont augmenté de 86% entre 1990 et 2004. L'aviation est aujourd'hui responsable de 4-9% du total des émissions de GES rejetées dans l'atmosphère.

Le transport maritime, quant à lui, avale 2-4% de tous les combustibles fossiles consommés par la planète chaque année. Environ 70% du transport international de marchandises vers l'UE et 95% des échanges commerciaux vers les Etats-Unis sen fait par voie maritime, et les technologies énergétiques améliorées ne sont pas suffisantes pour absorber l'impact environnemental de l'augmentation annuelle de 3% dans le transport maritime.

«Cela dit, la plupart des dommages à l'environnement du transport est due à l'augmentation du trafic domestique. Dans le cas de l'aviation, entre 2005 et 2007, les compagnies aériennes indiennes ont commandé la bagatelle de 500 nouveaux avions à partir d'avions constructeurs Airbus et Boeing pour couvrir de le flux de voyages intérieurs. Autrement dit, l'augmentation du trafic sur les routes du commerce international n'est pas la seule responsable de l'augmentation des émissions de CO2 liées aux transports».

Brendan Gillespie dirige les performances environnementales et la division de l'information dans le département de Direction de l'environnement de l'OCDE.

L'innovation technologique joue un rôle majeur dans la lutte contre le changement climatique, plus concrètement les technologies vertes qui se sont vues multipliées. «Si les technologies propres existantes étaient plus largement disponibles, nous aurions déjà pu réduire considérablement  nos émissions de CO2».

Les ampoules à incandescence sont aussi un exemple à suivre et à appliquer

"En ce qui concerne les ressources en eau, nous assistons à un énorme gaspillage dans de nombreux pays en développement, dont l'utilisation -souvent pas très efficace- constitue le 70% de leur eau disponible pour l'agriculture. L’étude estime que les consommateurs devraient payer pour certains services environnementaux, tels que l'accès à l'eau potable. Après tout, le transport de l'eau d'un réservoir d'une cuisine coûte beaucoup d'argent.

«Les investissements nécessaires peuvent être tellement coûteux qu'ils ne seront amortis qu’au bout de 30 ou 40 ans, donc c'est probablement préférable de considérer les infrastructures de l'eau comme biens publics et de mobiliser des fonds publics pour les financer.» ajoute Gillespie.

Algérie. Une leçon de fraude électorale en 10 points

Le quotidien algérien ElWatan nous explique comment function le fraude électorale dans un des pays les plus corrompus du monde.

Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, affaibli par les séquelles d’un AVC, candidat absent de la campagne électorale, a emporté le scrutin présidentiel du 17 avril avec 81,53 % des voix. Comment peut-on truquer les résultats d’un vote ? La réponse en dix points. 


1/ Utiliser un fichier électoral opaque

Le fichier électoral regroupe par commune le nom de chaque inscrit avec son numéro d’identification. Mais les listes ne sont pas toujours transparentes. «C’est à cause de ce fichier électoral que les observateurs de l’Union européenne ne seront pas présents», explique un juriste. «Officiellement, l’invitation de l’Algérie est arrivée trop tard, mais c’était voulu. Il est impossible pour les observateurs de travailler avec l’actuel fichier électoral, car les autorités ne le laissent accéder qu’aux listes des wilayas dans lesquelles ils se rendent, sans leur donner la totalité du fichier.» En 2012, l’Algérie avait refusé de mettre à disposition des observateurs de l’Union européenne l’intégralité du fichier électoral national, prétextant la «protection des données».

2/ Utiliser l’intimidation

Avant le vote, «certains usent de leur position pour influencer et menacer les votants. Il nous a été rapporté de nombreuses pressions exercées sur les inscrits et les agents qui contrôlent les bureaux de vote», rapporte une source proche d’un des candidats. Pendant la campagne, lors d’une visite d’inspection dans des bidonvilles, le wali d’Alger avait prévenu : «Pas de relogement pour ceux qui ne votent pas.» Les anecdotes ne manquent pas : plusieurs témoignages ont révélé que lors de la collecte des signatures pour le candidat Bouteflika, certains membres du personnel de l’administration avaient fait l’objet de chantage à l’emploi.

3/ Créer des bureaux de vote fictifs

Les cas de fraude sont aussi multiples dans les bureaux de vote itinérants –qui ouvrent avant les autres et qui, souvent, se trouvent dans des zones d’accès difficiles aux observateurs. Sur les 35 bureaux de vote itinérants de la wilaya d’Adrar, 19 sont fictifs, rapportent les observateurs de Ali Benflis. «Ces bureaux ne devraient pas exister, ils devaient être supprimés après la révision du fichier électoral, pourtant, ils sont encore notifiés sur les documents, et leurs voix, inventées de toutes pièces, sont comptabilisées», dénonce un militant pro-Benflis.

4/ Faire voter les morts

Il n’est pas rare que les noms de personnes décédées soient portés sur les listes électorales. «A Sidi Bel Abbès, une vingtaine de noms de morts se sont retrouvés sur la liste électorale de la commune de Boukhanefis», dénonce le représentant du candidat Ali Benflis le 15 avril à la Commission de wilaya de surveillance de l’élection présidentielle. Les représentants du candidat ont déposé un recours auprès de la commission de la wilaya. Les formations politiques, quant à elles, ont expliqué que les noms devaient être rayés de la liste au moment de la révision du fichier électoral.

5/ Voter deux fois – voter pour les autres

Par choix, ou malgré lui, un citoyen peut voter à plusieurs reprises. Avec de fausses procurations, un électeur peut aussi voter à la place d’un autre.

6/ Acheter les votes

Un proche de Moussa Touati relate que lors de l’élection présidentielle de 2009, dans la direction locale où il avait été nommé contrôleur, des personnes venaient voter parce qu’elles avaient reçu entre 200 et 1000 DA.

7/ Bourrer les urnes

Avant, pendant et après le vote. Le bourrage d’urnes est un classique de la fraude. On y insère discrètement les bulletins de son candidat qui seront comptabilisés au dépouillement.

8/ Bénéficier du soutien des walis

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, aurait demandé aux walis de lui transmettre les résultats des élections le jeudi 17 avril avant 23h, alors qu’une telle procédure est illégale. D’après la loi électorale, le wali n’est pas le destinataire des procès-verbaux des commissions de wilaya. De coutume, l’annonce des résultats se fait le lendemain du vote vers 12h. «L’espace de temps laissé entre le dépouillage et l’annonce des résultats permet de les trafiquer», explique un proche de Moussa Touati, candidat du FNA. Bachir Frik, l’ancien wali d’Oran, a dénoncé à la télé le 12 avril «la fraude institutionnelle». Lorsqu’il était en fonction, il témoigne avoir assisté au détournement des voix et avoue, entre autres, que «les autorités ont demandé aux walis de récolter les parrainages, lors de la présidentielle de 1995».

9/ Optimiser le vote des «corps constitués»

Les «corps constitués», à savoir l’armée, la Gendarmerie, la Protection civile, la police, la garde communale et les Douanes représentent environ 930 000 électeurs. «Ils bénéficient d’un régime exceptionnel et peuvent voter dans quatre communes différentes : celle de leur naissance, de leur dernière résidence ou de naissance de leurs ascendants, mère ou père. Si aucune commission indépendante ne contrôle, rien ne peut les empêcher d’utiliser les quatre cartes en main, surtout qu’ils sont en faveur de l’administration et de son candidat», précise le juriste. Des électeurs sont déjà sortis mécontents des bureaux de vote itinérants à Tamanrasset le 16 avril, parce que les bureaux étaient envahis par les soldats de l’ANP, «à tel point qu’on se croyait dans un bureau fixe», rapporte le journal Liberté. Pourtant, les «corps constitués n’ont plus le droit de voter dans les bureaux itinérants», précise le juriste. Et d’ajouter : «Ils ont conservé cette habitude qui était un des points noirs de l’ancienne loi électorale.»

10/ Proclamer de faux résultats

Une partie de la fraude s’organise entre le moment où les calculs sont faits, par logiciels, dans les locaux du ministère de l’Intérieur. Ce sont surtout les chiffres de la participation qui subissent de grandes «reconsidérations». Alors que les chiffres officiels annonçaient un taux de participation de 75% à l’élection présidentielle de 2009, les observateurs et universitaires évoquaient a contrario un taux d’abstention de 75%.

Les kabyles veulent leur indépendance

Le Mouvement pour l’indépendance de la Kabylie est déterminé à s’affranchir de l’emprise du pouvoir central. Alger répond violement par la répression brutale! Entre les montagnes de la Kabylie ouverte sur la Méditerranée et la vallée du M’zab, un peu plus au Sud, il y a un point commun. Ce sont deux pays berbères, avec des identités culturelles à base linguistique et parfois des propensions ethnicistes très prononcées et ouvertement annoncées. Le cas de la Kabylie constitue cependant un problème pour l’Algérie qui n’accepte pas l’autodétermination du peuple kabyle qui cri leur liberté de pouvoir construire son propre pays.

Le pouvoir algérien dénomme le peuple kabyle de terroriste-intégriste, les ennemies de l’intégrité territoriale. Rappelant les affrontements sanglants qu’a connus la Kabylie, entre la population et l’armée, à la même période, en 2001, entre la dernière semaine de mai et tout l’été. La Kabylie était pratiquement entrée en dissidence par rapport au pouvoir central d’Alger.

Tous les établissements qui rappellent l’autorité publique de l’État, y compris les commissariats de police et les tribunaux, ont été saccagés et souvent occupés, une véritable atmosphère d’insurrection et de sécession. La répression n’en fut que plus terrible.

À titre d’exemple, le 21 juin 2001, pas moins d’une centaine de manifestants kabyles sont tués par l’armée, qui tire à balles réelles sur la foule. C’est dans ce contexte qu’apparaît le Mouvement pour l’indépendance de la Kabylie.

Tizi Ouzou, dans une Kabylie en état de siège noyée dans les gaz lacrymogènes et encombrée de ces cadavres qui jonchent les rues, faute de place dans les morgues débordées. Le mot est lâché: indépendance. Un mot maudit par une classe politique algérienne frappée au poinçon du culte d’un pouvoir excessivement centralisateur.

Ici s’impose un bref parallèle avec le projet d’autonomie élargie pour le Sahara au Maroc. Il faut croire, sans le moindre humour sarcastique, que l’Algérie veut pour son pays voisin le Maroc, ce qu’elle refuse de s’appliquer à elle-même. Tout indique effectivement qu’avec un Sahara autonome, Alger craint que le Maroc n’éclate en mille morceaux et qu’il en soit fini de son unité territoriale et nationale et pourrait bien soutenir les kabyle a gagner leur liberté et indépendance; alors, dans son élan de voisinage honnête et sincère et sa magnanimité maghrébine infinie, Alger défend, plutôt qu’un processus innommable de “kabilisation” du Sahara, un État croupion, à ses bottes, sur ce même Sahara.

Les kabyles ont besoin de l’assistance des pays du maghreb pour gagner sa liberté. Le Maroc, sans autre forme de cynisme à l’algérienne, revendiquait devant les instances internationales le droit du peuple Kabyle à disposer de lui-même, d’un État souverain; un droit nécessaire pour un peuple violement réprimer.

Avec ces tournures rhétoriques, on baigne dans l’absurde de la pure tradition théâtrale ou romanesque d’Eugène Ionesco et de Franz Kafka. Malheureusement, on est dans une forme de réalité complètement irréelle de la politique algéro-algérienne et algéro-maghrébine. Pour que le discours algérien à géométrie variable ait ne serait-ce qu’une apparence de cohérence, encore faut-il que les généraux d’Alger et leurs attachés civils puissent formater la Kabylie selon leur conception figée d’une Algérie séculairement multiculturelle, mais corsetée dans un centralisme transcendant tel une camisole de force.

kabyle independance

Référendum d’auto-détermination

Le peuple kabyle a bien fait comprendre au gouvernement central qu’ils veulent réaliser un référendum d’auto-détermination pour le peuple Kabyle en faveur de l’indépendance. Voilà qui relève du raisonnable et du politiquement correct. Les kabyle ont bien comprit qu’âpres la victoire du président Bouteflika dans les élections présidentielles de 2014 ou ce que les experts algériens ont qualifié d’un grand théâtre anti-démocratique, que le pays n’a pas d’avenir et que l’indépendance est la seule solution de salvation pour une meilleure gouvernance au plus proche de la demande économique et politique de la Kabylie.

Depuis 1962, les kabyles ont toujours revendiqué leur indépendance et leur droit d’autodétermination. L’Algérie, et contre tout le droit d’homme, ont violement attaquer ou faire ‘disparaitre’ tout les kabyles qui essayent de parler de leur liberté. Jusqu’au aujourd’hui Nul agence de droit d’homme a le droit de rentrer dans en Algerie pour pouvoir dénoncer cette catastrophe humanitaire inacceptable contre les kabyle. Il est inacceptable qu'une catastrophe humanitaire de cette ampleur puisse avoir lieu sous nos yeux sans la moindre indication d'un quelconque progrès pour arrêter ce bain de sang", a affirmé un kabyle dont le nom on ne peut citer pour sa sécurité.

L’Algérie pourrait importer du pétrole d’ici 2030

Selon la plupart des spécialistes algériens qui se sont exprimés publiquement sur le sujet, la production des hydrocarbures est à la baisse et les puits vont complètement s’assécher en 2030 et ainsi faire de l’Algérie un des pays les plus pauvres du Maghreb. L'Algérie était en 2011 le quinzième producteur de pétrole à l'échelle mondiale, et le deuxième en Afrique derrière le Nigeria.

«Est-ce la fin ou le début, le début de la fin ou la fin du début ? Ces questions opaques liées à de la géostratégie de pointe, de la communication-propagande interne et externe génèrent des réponses complexes, comprises entre la géologie et la psychanalyse.»

 

El le chroniqueur de rappeler la certitude avec laquelle les Algériens doivent compter: la détermination d'un régime à durer, en dépit des maladies, des chaises roulantes et de toutes les inepties qu'il produit.

«Petit calcul, en 2030 Bouteflika sera à son 7e mandat et Ali Benflis toujours candidat à la présidentielle. Seule inconnue: qui poussera la chaise roulante de l'autre?»

L’Algérie sera obligée de diminuer ses exportations d’hydrocarbures a partir de 2019

L'Algérie, troisième producteur du continent africain, a vu ses extractions de brut chuter de de 16 % depuis un pic atteint en 2007 :

La production de gaz naturel connaît également un déclin prononcé : - 7,5 % depuis un pic atteint en 2005.

Abdelmadjid Attar estime qu’à partir de 2019, l’Algérie sera obligée de diminuer ses exportations d’hydrocarbures. "L’Algérie pourrait ne plus honorer ses engagements à l’export à partir de 2030", met en garde El Watan. L'ancienne colonie française fait partie des membres historiques les plus influents de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, l'Opep.

Ancien ministre de l'énergie algérien, Nordine Aït Laoussine insiste sur le "problème lancinant" de "l’explosion de la consommation interne". La consommation de pétrole des Algériens s'est accrue de pas moins de 66 % en dix ans, entraînée entre autres par l'explosion démographique. Elle a atteint 367 000 barils par jour en 2012, grevant d'autant les capacités d'exportation du pays.

Stagnation de la production

Si la rente pétrolière continue de ne pas servir au développement durable du pays et à l’intérêt de la collectivité, l’Algérie, qui tire 98% de ses recettes en devises du pétrole et du gaz, aura ainsi hypothéqué l’avenir des générations futures et mis en danger l’existence même de la nation, libérée du colonialisme à un prix élevé. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a annoncé dans son rapport de 2012 le déclin de plusieurs pays pétroliers majeurs dont l’Algérie qui, selon elle, «fait face à des problèmes similaires (à ceux rencontrés par la Libye), problèmes accompagnés d’une chute des découvertes, qui ont entraîné un lent déclin de la production depuis 2007».

L’AIE envisage une stagnation de la production de ces deux pays au moins jusqu’en 2020. Selon Abdelmadjid Attar, ancien PDG de Sonatrach, le taux de croissance n’a pas dépassé le seuil de 2% à 3% de 2006 à ce jour, alors qu’il était de 5% entre 2001 et 2006. «Il y a de l’argent, mais pas de croissance ; il y a un problème de destination de la rente pétrolière », alors que, prévient-il, la fin du pétrole en Algérie interviendra vers 2030 et celle du gaz à l’horizon 2040.

Fin du pétrole algérien en 2030

« C’est l’une des plus importantes découvertes réalisées par Sonatrach ces vingt dernières années », a déclaré le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi.

Selon le quotidien algérien El Moudjahid, « la profondeur du puits est de 3 700 mètres avec une accumulation de 1,3 milliard de barils, soit 1,84 million de mètres cubes, à Hassi Toumiat », un site qui se trouve à une centaine de kilomètres de Hassi Messaoud, le plus grand champ pétrolifère d’Algérie.

Une découverte d’autant plus importante qu’elle offre à l’Algérie un sursis avant la fin de ses ressources énergétiques. Selon les projections des spécialistes, l'épuisement des ressources en hydrocarbures de l'Algérie sera effectif en 2030.

C’est donc la fin d’un grand pays producteur de pétrole, puisqu’en 2011, selon les chiffres de l’Agence internationale de l’énergie, l’Algérie était le 15e pays producteur de pétrole au monde et le deuxième en Afrique, juste derrière le Nigéria. Elle produit près de 146 millions de tonnes équivalent pétrole d'hydrocarbures par an, ce qui représente près d'un tiers du PIB algérien. Les hydrocarbures, pétrole et gaz, constituent 90 % des recettes d'exportations du pays et donc sa principale source de devises.

C’est en toute logique que cette découverte a relancé un débat énergétique en Algérie, pays dans lequel l’après-pétrole pose beaucoup de questions.

L’Algérie pourrait importer du pétrole d’ici 2030

Les experts les plus sérieux nous parlent de réserves en pétrole qui ne dépasseraient pas une dizaine d’années de consommation au rythme actuel. Même les réserves gazières, qui voici quelques années étaient annoncées comme garantissant des revenus confortables pour encore plus de 30 ans, ont été brutalement révisées à la baisse dans la période toute récente. Elles ne dépasseraient pas une quinzaine d’années de consommation et notre pays pourrait devenir importateur net d’hydrocarbures vers 2030 ! Face à ces perspectives inquiétantes, il y a plusieurs façons de réagir. On peut, en simplifiant à peine, en distinguer 3 principales.

Les 10 villes les plus dangereuses du 2013 / 2014

Les touristes et les voyageurs à la recherche d'une destination de choix en 2014 devraient être conscients des problématiques du monde entier en termes de criminalité et la stabilité afin qu'ils puissent savoir ce qu'ils obtiennent en si elles décident d'aller à l'un de ces endroits. Certains des pays les plus touristiques dans le monde ont leurs zones et régions dangereuses, nous allons donc jeter un oeil à quelques-unes des villes les plus dangereuses en 2013 / 2014.

S'il vous plaît gardez à l'esprit que les données statistiques de criminalité sont très difficile à obtenir dans plusieurs de ces régions instables, donc l'ordre de la liste est approchée au lieu de calculer. 


10. Caracas, Venezuela

Caracas est une ville déchirée par le trafic de drogue et une abondance des petits délits.

Le vol est monnaie courante, même en plein jour, et la police a peu de contrôle sur l'activité criminelle.

De nombreux habitants blâment le gouvernement qui est apathique à ces questions, une protection beaucoup plus stricte est nécessaire pour des nombreuses villes au Venezuela car sa position géologique en fait est un paradis de la drogue en marche.


9. Mogadiscio, Somalie

La capitale de la Somalie est toujours dans la tourmente et les perspectives pour 2014 ne sont pas brillantes. La guerre civile a désordonné la ville (et le pays) pendant deux décennies et la violence politique est très facilement déclenché. Données statistiques précises sont presque impossible à obtenir a cause des belligérantes milices locales, mais il est sûr de dire que Mogadiscio est un endroit très dangereux, une ville essentiellement anarchique avec une abondance de bandits. Une énorme quantité de ses citoyens ont abandonné la ville il ya trois ans laissant derrière coquilles de bâtiments bombardé. Aujourd'hui la ville reste aussi violente que jamais.


Rio de janeiro

8. Rio de Janeiro, Brésil

Alors que Rio de Janeiro possède quelques des superbes plages et de beaux paysages, vous ne devriez pas vous bercer d'un faux sentiment de sécurité lors de vos visites. Il ya beaucoup des bidonvilles, des zones où environ 20% de la population vit dans la tourmente économique, et cette cause a donné lieu à un conflit permanent entre les trafiquants de drogue et la police locale. Les touristes et les voyageurs sont priés de rester à l'écart des régions montagneuses et les zones pauvres de la ville, surtout pendant la nuit. La police est là pour protéger, mais il faut savoir que la corruption est une monnaie courante avec eux et vous devrez peut-être payer un peu d'argent pour sortir d'une impasse.


Grozny

7. Grozny, en Tchétchénie, en Russie

En 1990, un conflit très destructif a commencé entre la Tchétchénie et la Russie. Grozny a été laissé en ruines après un barrage d'obus, missiles, et de la dynamite qui a disloqué la ville.

Il y avait des milliers de morts et le péage sur la ville a été massive. Alors que les combats apparemment prenaient fin en 2006, il reste un endroit très dangereux avec beaucoup de criminalité organisée et à la fois mesquin. Il est particulièrement dangereux pour les touristes occidentaux en raison des taux élevés d'enlèvement.


Mexique

6. Ciudad Juarez, Mexique

Les cartels de la drogue au Mexique montrent aucun signe de ralentissement de leur activité, et Ciudad Juarez est l'une des zones les plus touchées. Les groupes de trafiquants de drogue au Mexique sont notoirement violent et rien leur arrête pour déplacer leur produits, ils ont le contrôle sur la région et peut faire à peu près tout ce qu'ils veulent.

Cette ville a été appelé l'un des endroits les plus violents dans le monde en dehors des zones de guerre, et la police est connu pour être corrompu. La responsabilité de cette violence est souvent attribué au gouvernement mexicain, mais d'autres accusent la guerre en cours contre la drogue américaine qui facilite le trafic de drogue.


Bogota

5. Bogota, Colombie

Le principal problème de Bogota se trouve dans le commerce de drogue et des groupes politiques extrémistes se sont rebellés contre le gouvernement colombien, mais heureusement, il ya eu quelques améliorations depuis les années 90.

Le côté nord de la ville est absolument plus sûr que les régions du sud, il est conseillé de rester dans ce domaine et pas à errer au-delà des limites de la ville. Bogota est une grande destination touristique avec beaucoup à voir, Il faut juste être prudent et ne pas trop s'éloigner des zones de sécurité.


Irak

4. Bagdad, Irak

Bagdad souffre d'un climat politique très instable avec de nombreuses factions différentes qui détruisent la ville à leur manière. L'infrastructure a été abattue par les bombardements et les rues sont remplies de violence imprévisible.

L'invasion par les États-Unis en 2003 a augmenter la violence dans la ville et il a s'est rester come un lieu hostile a aujourd'hui. Un manque d'organisation et d'infrastructures continu a élever les tensions entre les Irakiens.


Guatemala

3. Guatemala, Guatemala

Guatemala dans son ensemble est criblé de crime en raison d'une force corrompue du gouvernement et de la police qui ne sont pas du tout équipé pour faire face à l'abondance de l'activité criminelle. La capitale est encore pire, l'énorme fossé entre les riches et les pauvres est mis en contraste avec la violence et le vol qualifié et comprit come une monnaie courante dans cette ville. C'est une honte pour une si belle ville et pays, mais la corruption est trop profond dans les rues pour être sûr.


Honduras

2. San Pedro Sula, Honduras

Cette ville au Honduras possède l'un des taux d'homicides le plus élevé du monde et est considéré comme plus dangereux que les régions de l'Irak et de l'Afghanistan. Le vol qualifié est un problème endémique et presque tout le monde doit porter une arme de quelque sorte pour se protéger. Même les petits litiges sont souvent réglés par la violence et marcher dans les rues exige une extrême prudence. Les touristes sont surtout mis en garde, toute personne qui apparaît comme un étranger sont des cibles spécifiques pour les criminels.


Le Cap Afrique de sud

1. Le Cap, Afrique du Sud

La médaille d'or va a l'Afrique du sud. Le Cap est la ville la plus dangereuse au monde. Même étantune attraction touristique énorme et une grande ville pleine de choses à faire, la ville a également un taux de criminalité extrêmement élevé et marcher dans la mauvaise rue au mauvais moment peut vous mettre en danger. La disparité entre les classes socio-économiques est un facteur important de l'activité criminelle, et le vol est extrêmement fréquente. Les touristes sont invités à faire leur recherche et séjourner dans un cadre relativement sûr de la ville, ne vous promenez pas moins que les rues sont bien éclairées avec beaucoup de gens et d'être très prudent si vous devez utiliser un guichet automatique. | Photo source: Flickr.

Une toute nouvelle France en 2017

Dans un ton énergique et déterminé qui n’a rien à voir avec la parole soporifique de son prédécesseur Jean- Marc Ayrault, le nouveau Premier ministre de la France Manuel Valls, a présenté hier ses lignes de gouvernement devant le Parlement. C'était un discours dense, qui fait référence à son origine catalane pour rendre un vibrant hommage à la République, et dans lequel il a annoncé la réduction de moitié du nombre de régions à l'horizon 2017 et la suppression des conseils généraux, l'équivalent des conseils espagnols. La politique avec laquelle Valls veut « rétablir la confiance » des citoyens, a été approuvé par 306 voix pour et 239 contre. Nommé par le président François Hollande de relancer la deuxième partie de son mandat après la raclée reçue par les socialistes lors des élections municipales, Valls était combatif et inflexible dans le maintien de la direction économique du pays, en passant par l'application de la virage à droite initié par le chef de l'Etat. Le Premier ministre a bouclé le financement pour sauver 50 000 millions d'euros des dépenses publiques sur les trois prochaines années : 10 000 millions de la sécurité sociale, 10 000 collectivités locales et le reste par la suppression de l'aide.

En ce qui concerne la réduction des contributions des entreprises, qui compte comme une lutte contre le chômage historique de l'ordre de 11 %, Valls l’éliminera totalement pour les employés qui touchent le salaire minimum. Basé sur la semaine de travail de 35 heures en France, le salaire minimum est de 1 445 € brut par mois.

Le Premier ministre s’est toutefois permis d’envoyer un message à Berlin et la Banque centrale européenne, les avertissant que les efforts pour lutter contre le déficit des réformes structurelles « ne devraient pas être balayés par un niveau trop élevé de l'euro ». Pour améliorer le pouvoir d'achat des Français, Valls a également annoncé une réduction des cotisations de sécurité sociale des employés.

Nouvelle carte en 2015 / Si économiquement il y a peu de nouveautés, il avance une surprise territoriale, proposant une simplification radicale du soi-disant « strudel administrative ». En accord avec le Premier ministre italien Matteo Renzi, engagé à abolir les provinces, il a promis de « réduire de moitié le nombre de régions » à travers un processus de dialogue et par le biais de la fusion. «Le gouvernement présentera le nouveau plan en 2015 pour l'entrée en vigueur en 2017 », a-t-il dit.

Grâce à son histoire personnelle de fils d'immigrés, Valls a voulu exprimer son attachement aux valeurs et à la grandeur de la République. « La célèbre arrogance française est en fait l'immense générosité d'un pays qui veut être lui-même (...) et se dépasser. C'est pourquoi je voulais être français, il y a peu de pays dans le monde qui se permettent d'être gouvernés par une personne d’origine étrangère. C'est un immense honneur pour moi. Pour cela, je suis très fier d'être français, donc j'aime ce pays profondément », il a proclamé avec un léger tremblement dans sa voix à la fin du discours de 45 minutes. 

Tanger : L'oublie du centre de Tanger

Il existe de nombreux témoignages de visiteurs occasionnels de Tanger, de touristes, voire de ses propres habitants, qui ont remarqué ou observé comment la municipalité ne fait pas assez pour aider à améliorer l'aspect du centre-ville, la ville historique. On ne facilite absolument rien pour permettre aux investisseurs potentiels, voire même à la propriété du Gran Teatro Cervantes, l'État Espagnol, osent ou pensent à évaluer et à prendre une décision à propos de sa réhabilitation en tant que patrimoine architectural et historique de la ville, et en tant qu'espace culturel pour ses habitants.

L'état d'abandon du Théâtre, unit à l'état de poubelle de son entourage, en plein centre-ville, montre à quiconque qui le voit sans effort, que la municipalité est en train de créer délibérément une situation intenable, aux fins toujours troubles.

Dans n'importe quelle autre ville, il serait impossible d'imaginer l'état avancé de dégénération que souffre le quartier entre le Boulevard Pasteur et la Corniche, connut comme Barrio Espagnol, où la prolifération d'ordures dans les rues, le manque de propreté et d'hygiène, les terrains vagues, et l'invasion des rats errent comme d'autres habitants dans la ville. Je parle de rues et bâtiments qui se trouvent à deux minutes à pied du Boulevard. Toute la zone est comme le théâtre: en état de total abandon.

De cette façon on ne bâtit pas pour la ville, ni pour ses habitants, et on n'encourage pas les investissements dans la ville historique, pour qu'elle prenne une autre direction évolutive que celle éprouvée ces dernières années.

Tout ce qui manque délibéré d'action devient même nuisible aux intérêts du plan récemment présenté par sa Majesté Mohammed VI. Cela montre très peu de volonté de la part de la Municipalité à l'égard des souhaits de sa Majesté, envers les besoins de la ville et de ses habitants. C'est même gravement contraire aux intérêts de la ville de Tanger, qui est une ville historique, et bien évidemment touristique. C'est une façon de causer de l'insatisfaction des touristes et d'éviter leur retour à Tanger. N'oublions pas qu'un touriste mécontent a plus d'effet contraire que beaucoup de campagnes promotionnelles. Qu'arrivera-t-il à ces grands hôtels de 5 étoiles quand ils seront vides sans touristes? Le tourisme doit se gâter, et doit être bien gardé, et les actions de la Municipalité sont absolument insuffisantes et nuisibles.

Nous vivons des temps agités où on prend conscience un peu partout, et Tanger ne sera pas une exception, où on demande des explications à ceux qui exercent des mandats politiques, les élus, et qui doivent accomplir la mission de contribuer à l'amélioration de la vie la ville , et de ses habitants. La politique doit être vocationnelle, il suffit de comprendre, de respecter et d'exiger la valeur originelle et la signification du mot «politique» = «ce qui est des citoyens».