Les alentours magiques de Tanger

Les alentours de Tanger sont parsemés de coins inattendus, de collines boisées, de plages et de villages de pêcheurs, le tout bordé d’un magnifique littoral encore inexploré. Tout d’abord, des endroits spectaculaires  que l’on recommandera de visiter au lever du soleil,  même si parfois il n'est pas facile d’y accéder, la récompense est gratifiante une fois ces lieux atteints. Parmi eux, à environ 63 km de Tanger en direction de Ceuta, le Cap de Malabata, la vue panoramique sur le détroit de Gibraltar s’y offrant particulièrement bien.

A l’ombre des pins, l'endroit mérite vraiment de s'y arrêter pour prendre son petit-déjeuner. De là, nous pourrons rejoindre le village de pêcheurs de Ksar-es-Saghir, sur une plage en pente douce autrefois dominée par une forteresse portugaise.

Le village reçoit tous les samedis un souk coloré où vendeurs et acheteurs arrivant à pied ou à dos d'âne depuis des siècles, se rencontrent et négocient.

A proximité, se trouve une autre plage : La Dalia, qui s'étend entre deux pitons rocheux,  près du village de Wadi al-Marsa, un village millénaire  qui a su garder un caractère authentique. Du village, s’offre à vous une vue magnifique sur djebel Musa, sur les pentes duquel se trouve le village de pêcheurs deBelyounech. Un dernier village d'où, disent-ils, vous pouvez aller faire du kayak et de la pêche avec (toujours) d'excellentes prises au menu.

Pour assister au coucher du soleil,  rien ne vaut le Cap Spartel. On l’atteint via une route qui sillonne les montagnes nous offrant au passage de belles vues sur la ville de Tanger.

Du Cap, nous apercevons la montagne qui domine la baie, une colline boisée qui a servi de refuge pour les tangérois lors d’attaques maritimes, elle est maintenant devenue un ensemble de charmants quartiers aux demeures luxueuses, un peu au-dessous se trouve la forêt de Perdicaris, un véritable parc botanique où nous pouvons percevoir le détroit entre les pins et autres végétaux.

Par ailleurs toute cette partie de la promenade permet, si le jour est clair, de distinguer toute la côte du Rif jusque Ceuta et la côte espagnole jusque Gibraltar. Avec son phare, le Cap Spartel est le point le plus extrême au nord-ouest du continent africain, les grottes d'Hercule n’étant pas très loin.

Le Cap est bordé d’une falaise pleine d’excavations qui atteignent la mer, certaines naturelles... et d'autres artificielles, dont le calcaire a été exploité depuis l’Antiquité pour la fabrication de meules. Tout ce relief creusé au fil des âges nous donne un rendu magnifique lors du coucher du soleil, surtout lorsque les derniers rayons du jour se faufilent dans les grottes.

Enfin, vous pourrez terminer votre promenade en marchant tout le long de belles plages de sable fin pour atteindre les ruines de Cotta, ancien poste de traite phénicienne où des vestiges subsistent toujours. Parmi elles, les usines de Garum, d’où était livrée la sauce de poisson exclusive de l'empire Romain...

Les Tunisiennes ne peuvent plus voyager librement

Les temps change en Tunisie. Aujourd‘hui  pour sortir du pays, les femmes doivent fournir une autorisation signée par un tuteur masculin. Les Tunisiennes ne peuvent plus voyager sereinement, révèle le site Baya. De nouvelles instructions parvenues aux aéroports stipulent que les femmes de moins de 35 ans ne peuvent plus quitter le pays sans une autorisation de sortie du territoire signée par leur mari, leur père ou leur tuteur. Un temps démenties par les sites d’information tunisiens, ces restrictions ont été confirmées par le directeur de la police des frontières, joint par Baya. Elles ne s’appliqueraient qu’à certaines destinations, précise l’article: Algérie, Maroc, Jordanie, Egypte, Libye, Turquie ou encore la Syrie.

Cette nouvelle disposition serait justifiée par la menace sécuritaire, indique le site. Il s’agirait en effet de freiner le trafic de jeunes filles tunisiennes envoyées au Liban pour y être prostituées ou recrutées pour satisfaire les besoins sexuels des combattants islamistes syriens, explique l’article.

Le personnel d’aéroport interrogé par Baya refuse de s’exprimer sur ce sujet. Une agente accepte toutefois de témoigner sous couvert d'anonymat. Elle affirme à Baya que les douaniers jugent «à la tête du client», ou plutôt de la cliente:

«Ce n’est pas officiel, mais vrai, tout dépend de la femme, son état, si elle est “propre“ et “correcte“, elle n’aura aucun problème pour voyager

Pourtant, elles sont plusieurs à se plaindre de difficultés à l’embarquement, retrace Baya. La blogueuse Jolanare relate son expérience à la douane et souligne que ce sont surtout les jeunes femmes célibataires qui sont visées. Un père de famille raconte qu’il a dû fournir une autorisation pour ses filles majeures qui voyageaient avec lui. La liberté de circulation des femmes tunisiennes est en danger et il est urgent de mobiliser l’opinion, avertit le site.