François Hollande « un terrible gâchis » pour la France

Depuis la relève de François Hollande, La France a perdu beaucoup de poids dans l'arsenal international comparé avec l’Er Sarkozy. Aujourd’hui, François Hollande est sans doute le président le plus impopulaire de l’histoire de la Ve République. Ce leader porté par une aspiration nationale fait perdre la France son rang de grande puissance économique et politique que Sarkozy a beaucoup travailler. Jusqu’à présent, Hollande n’a pas l’air taillé dans le même bois que son prédécesseur socialiste.  Ce n’est pas son impopularité record qui devrait inquiéter François Hollande, mais plutôt son incapacité à réformer en profondeur un pays miné par les corporatismes. Un article édifiant de la célèbre CNN, référence mondiale de l’info, décrit en détail les problèmes de François Hollande, son manque de charisme, son absence de vision politique et tout le mal qu’il fait à la France.

Un article qui illustre parfaitement la manière dont notre président est perçu dans les autres pays. Quand la vérité saute aux yeux des journalistes étrangers, les médias français font semblant de ne rien voir…

Rien n’est à jeter dans cet article incroyable de CNN, publié par l’Universitaire en Sciences Politiques, John Gaffney, intitulé, « Pourquoi Hollande doit faire preuve d’un leadership plus clair«. Pourtant, vous n’en entendrez pas parler par les journalistes/militants actuellement en action dans vos téléviseurs.

Selon l’auteur de ce portrait au vitriol, l’accession au pouvoir de François Hollande est « un terrible gâchis »pour la France qui dispose d’atouts géopolitiques et économiques majeurs, mais qui fonce droit dans le mur avec un président girouette. Il explique que les socialistes français disposent désormais de l’ensemble des pouvoirs politiques mais que «dans ses huit premiers mois au pouvoir, Hollande n’a pratiquement rien fait. Il se comporte comme un lapin étourdi par les phares d’un véhicule venant en sens opposé, qui s’appelle la dure réalité économique. »

La CNN explique l’incompétence et les résultats lamentables de François Hollande par trois principaux problèmes de notre flan national :

- Le premier est qu’il n’a pas de projet. Des dizaines de milliers de personnes perdent leurs emplois chaque semaine et cela va de pire en pire«, nous explique l’article sans concession. Sur la dette de l’état, le professeur est également perplexe. «Pas la moindre mesure adéquate n’a été mise en place, ni même proposée, lors de ses huit mois à son poste », s’indigne le papier de CNN.

- Le second problème de Hollande est qu’il lui manque la volonté politique de mettre fin à l’impasse de la société française : rendre l’industrie plus compétitive, réduire les dépenses de l’état. «John Gaffney explique avec une lucidité déconcertante que Hollande ne pourra jamais débloquer la société car les Français qui ont voté pour lui sont des fonctionnaires et autre intermittents du spectacle et qu’ils n’accepteront jamais les mesures d’assainissement du budget de l’état. « Il a commis l’erreur de raconter à tout le monde qu’il pourrait résoudre les problèmes du pays sans soucis, en taxant les super riches, mais il n’arrive même pas à mettre cette mesure en place. Donc il taxe juste tous les autres. [...] Il se retrouve désormais confronté à la plus difficile des situations parce que plus personne ne croit un mot de ce qu’il dit. »

- Le troisième et fondamental problème de Hollande est qu’il ne comprend pas la nature de la fonction qu’il occupe, celle de Président de la République française. Dans son message de bonne année, il s’est comparé à un capitaine de bateau. Mais il doit en ÊTRE un, pas seulement DIRE qu’il en est un. La fonction de Président de la République française est un mélange très complexe de politique et de symbolique. Mais elle est fondamentalement liée au leadership ; il devrait DIRIGER, non pas suivre. »

Si les journalistes d’Itélé et de BFM TV pouvaient avoir la clairvoyance de ceux de la CNN… Pour cela, il faudrait qu’il y ait moins de femmes de ministres dans les salles de rédaction des médias parisiens…mais aussi dans leurs lits ! La France risée du monde entier, c’est maintenant !

PS : les traductions de l’auteur sont certainement perfectibles : les lecteurs sont invités à aller lire eux-mêmes la version originale de cet article qu’aucun journaliste français n’osera jamais écrire, ni même traduire.

Et si la solution était... L’ exil?

Face à la morosité française, Félix Marquardt, un communicant très médiatique, conseille aux jeunes d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs... avant de revenir, riches de leur apprentissage. Un an après un premier article polémique intitulé  "Barrez-vous", il s'agit de sa seconde tribune sur le sujet... Résumé.

Quand la périphérie devient le centre

Cette fois, Félix Marquardt signe seul, mais le message n’a pas changé : pour réussir, les jeunes français doivent émigrer. _href :  "The Best Hope for France’s Young? Get Out" _  (Le meilleur espoir pour la jeunesse de France ? Partir), affirme-t-il. "La France a toujours été un pays où les gens rêvent de s’installer. Pas de partir", peut-on lire en préambule. Une tradition qui pourrait prendre fin, souligne t-il.

La France doit-elle devenir un pays d’émigration ? "Ce qu’on a longtemps considéré comme la périphérie est tout doucement en train de devenir le centre", avance-t-il, citant la Chine, l’Inde, le Brésil, la Turquie ou encore l’Indonésie comme les futures destinations de vie à privilégier.

"Les jeunes Français doivent aller à l’étranger pour travailler, pour voyager, pour voir comment les choses fonctionnent différemment ailleurs", argumente cet atlantiste convaincu. S’il faut aller voir du pays, pas question pour autant de quitter sa patrie définitivement.

Partir pour mieux revenir

Partir oui, mais pas définitivement donc. Pour Marquardt, les jeunes Français ont intérêt à aller se “nourrir” d’idées neuves à l’étranger pour revenir et“réinjecter une partie de l’énergie et de l’enthousiasme qu’ils ont absorbés” pour aider la France à mieux considérer “les réalités du monde”. “Ce qu’elle a depuis trop longtemps évité de faire”, déplore-t-il. Comme il l’avait déjà souligné dans le quotidien Libération, Félix Marquardt défend l’ouverture et l’enrichissement qu’apportent les voyages tout en fustigeant la rigidité des politiques.

« Voter avec ses pieds » pour mieux se faire entendre

Dans une France où la tentation du vote contestataire semble être régulièrement rebattue, Félix Marquardt fait du “vote avec ses pieds”  la meilleure façon de voter. L’idée étant de quitter son pays pour montrer son désaccord avec sa politique et faire pression sur les dirigeants. Comme les Portugais, les Italiens, les Espagnols et les Africains ont pu le faire à une autre époque, les Français aussi ne devraient pas hésiter à quitter leur pays d’origine.

Une classe politique dépassée

Félix Marquardt remet en cause la promesse de François Hollande d’inverser la courbe du chômage. Il s’appuie sur sa dernière allocution télévisée le 16 juin dernier, dans Capital (M6). Lors de l’émission, François Hollande a dû réagir à l’histoire d’une jeune diplômée de Sciences Po contrainte d’aller habiter en Australie faute de job en France. Un témoignage auquel Hollande a répondu : “La France est ton pays, elle t’aime (…) c’est ici que tu dois réussir”. Pour Félix Marquardt, Hollande choisit la politique de l’autruche dans un pays où “les chiffres du chômage chez les jeunes est en hausse depuis trente ans”. En 2012, le chômage a atteint  24,3% des moins de 25 ans (Eurostat).

Si Hollande semble un peu « has-been », ce ne serait pas le cas de son homologue Allemand. Selon lui, Angela Merkel partage sa solution au désenchantement de la jeunesse:

« (Elle) a explicitement déclaré que les 3,6 millions de jeunes chômeurs dans la zone euro doivent être prêts à quitter leur pays pour trouver du travail au sein de l’Union européenne comme l’ensemble du projet européen les a encouragés dans ce sens ».

L’ancien directeur de la communcation du Herald Tribune (version internationale du New York Times) conclut sa tribune menaçant : “(Les politiques) ne peuvent pas continuer de considérer qu’ils ont la jeunesse dans la poche”.

Algérie, coloniale ou colonelisée?

L’Algérie fut indépendante grâce au sacrifice d’hommes et de femmes qui désiraient vivre leurs existences en dignité et en liberté loin de la misère humiliante dans laquelle les faisait vivre la France coloniale. Cinquante années sont passées, la France coloniale est toujours en débat mais l’Algérie colonelisée par un pouvoir militaire aux mains de fer s’octroyant la richesse totale de ce grand et riche pays, comme  les colons le faisaient du temps de la colonie française, on n’en dit strictement rien. Silence. Certes il n’y a plus de Mouloud Feraoun, fils de pauvre comme nombre d’algériens et de pieds-noirs comme Albert Camus, éduqués tous deux grâce à des bourses de l’État français par les institutions des maîtres coloniaux pour clamer haut et fort avec beaucoup d’autres que l’Algérie appartient aux algériens, aux seuls algériens.

La faillite de la liberté en Algérie 50 années après son indépendance.

On ne parle pas des intellectuels ou des simples algériens qui suivirent leurs maîtres en France pour un avenir meilleur, quel paradoxe…l’humiliation possède des secrets infinis dans son expression. Il faudrait dans cette question de la faillite de la liberté en Algérie parler des algériens vivant en Algérie actuelle comme le grand écrivain Boualem Sansal qui, avec d’autres et au risque et péril de de sa liberté et de sa vie, a continué le même combat que ses pères et mères contre la misère, l’humiliation et le manque de libertés. Ces hommes-là et ces  femmes-là vivent toujours en terre algérienne. Ils portent le flambeau glorieux des anciens combattants algériens.

Le plus humiliant pour les algériens, c’est de voir quelques pseudos intellectuels français d’origine algérienne (carte de séjour ou passeport français en main) se pencher vers l’histoire de l’Algérie coloniale, avec son Camus ou non dans la poche, mais jamais contre l’Algérie colonelisée… L’algérien d’aujourd’hui ne reçoit aucun regard ni aucune aide de leurs parts… sans doute que ce grand peuple n’est pas digne d’eux, de leur ''intelligence''. Ces intellectuels les regardent comme le faisaient jadis les colons français du temps de la colonie, de haut ni plus ni moins surtout et désormais de loin... du côté de la France. Ces pseudos intellectuels sont trop occupés à méditer sur la France coloniale non à se battre contre l’Algérie colonelisée. Et pourtant...

Il n’y a pas l’ombre d’un printemps arabe chez ce peuple valeureux, c’est dire que la tête est bien tenue baissée à terre sous la botte non de l’armée française ni de l’OAS cette fois-ci… comme du temps de l’Algérie française mais celle de l’armée algérienne.

L’Algérie  possède un peuple abandonné par ses élites qui elles préfèrent chercher gloire en faisant des conférences sur l’Algérie coloniale ou des livres sur Camus ou aller vivre en Louisiane américaine et de temps à autre en France comme Assia Djebar elle aussi éduquée par la France…Cela dit quelque chose qu'il nous faudrait entendre. Si j’étais un misérable algérien vivant en Algérie d'aujourd'hui, je me poserai la question à savoir pourquoi nous sommes tous si abandonnés dans notre malheur qui dure et dure et dure…obligés à partir chez nos anciens maîtres ou aillieurs alors que nous nous sommes battus pour notre liberté.

L’arabe, l’indigène de Camus, n’est pas mort…il est là encore à être tué chaque jour et chaque nuit par le pouvoir militaire algérien, des Meursault en puissance en chair et en os,  qui s’accapare la richesse de son pays tout en le laissant dans sa misère crasse, dans l’humiliation la plus inacceptable mais aussi par l’abandon des ‘’élites’’ qui font la manche outre-méditerranée.

Le mythe de l'Algérie riche, c'est fini

Tous ceux qui ne connaissent pas l’Algérie en ont toujours eu une image très largement véhiculée par les médias. Celle d’un pays riche et aux volumineuses caisses d’argent. Un pays sans detes. Un pays d’une manne provenant tout droit de ses ressources halieutiques et minières, de ses gisements de diamants et surtout de pétrole.

Pourtant, voilà que se mythe est en train de s’effondrer tel un château de cartes. Selon des chiffres récemment fournis par le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes, la balance commerciale de l’Algérie a chuté à moins de 9 milliards de dollars, pour les huit premiers mois de 2013, contre plus de 16 milliards l’année dernière. A cela s’ajoute une chute drastique des exportations des hydrocarbures. En gros, le pétrole algérien se vend moins bien explique Slate Afrique.

Tout ceci fait dire au site d’information Algérie Focus que le pays d’Abdelaziz Bouteflika vit au-dessus de ses moyens. Surtout parce qu’il ne produit rien ou presque rien. Le site craint qu’à terme, l’Algérie ne soit obligée de puiser dans ses réserves  pour payer la note des importations.

«Une facture qui englobe tout et n’importe quoi, car l’Algérie consomme tout et fait l’extraordinaire effort de ne rien produire. Même la mayonnaise, l’Algérie a été contrainte de l’importer. La main-d’œuvre aussi», tance Algérie Focus.

Le site d’information y voit l’illustration d’une mauvaise gouvernance, dont les symptômes sont «la fainéantise, la corruption des mœurs, la paresse collective (...), un esprit rentier qui a transformé le pays en cafeteria géante où tout le monde consomme sans rien payer». Enfin, les Algériens font l'expérience du déficit et se rendent compte qu'ils vivent au-dessus de leurs moyens. Mais la question importante c’est ou c’est partie toutes ces fortunes algériennes ?