Et si la solution était... L’ exil?

Face à la morosité française, Félix Marquardt, un communicant très médiatique, conseille aux jeunes d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs... avant de revenir, riches de leur apprentissage. Un an après un premier article polémique intitulé  "Barrez-vous", il s'agit de sa seconde tribune sur le sujet... Résumé.

Quand la périphérie devient le centre

Cette fois, Félix Marquardt signe seul, mais le message n’a pas changé : pour réussir, les jeunes français doivent émigrer. _href :  "The Best Hope for France’s Young? Get Out" _  (Le meilleur espoir pour la jeunesse de France ? Partir), affirme-t-il. "La France a toujours été un pays où les gens rêvent de s’installer. Pas de partir", peut-on lire en préambule. Une tradition qui pourrait prendre fin, souligne t-il.

La France doit-elle devenir un pays d’émigration ? "Ce qu’on a longtemps considéré comme la périphérie est tout doucement en train de devenir le centre", avance-t-il, citant la Chine, l’Inde, le Brésil, la Turquie ou encore l’Indonésie comme les futures destinations de vie à privilégier.

"Les jeunes Français doivent aller à l’étranger pour travailler, pour voyager, pour voir comment les choses fonctionnent différemment ailleurs", argumente cet atlantiste convaincu. S’il faut aller voir du pays, pas question pour autant de quitter sa patrie définitivement.

Partir pour mieux revenir

Partir oui, mais pas définitivement donc. Pour Marquardt, les jeunes Français ont intérêt à aller se “nourrir” d’idées neuves à l’étranger pour revenir et“réinjecter une partie de l’énergie et de l’enthousiasme qu’ils ont absorbés” pour aider la France à mieux considérer “les réalités du monde”. “Ce qu’elle a depuis trop longtemps évité de faire”, déplore-t-il. Comme il l’avait déjà souligné dans le quotidien Libération, Félix Marquardt défend l’ouverture et l’enrichissement qu’apportent les voyages tout en fustigeant la rigidité des politiques.

« Voter avec ses pieds » pour mieux se faire entendre

Dans une France où la tentation du vote contestataire semble être régulièrement rebattue, Félix Marquardt fait du “vote avec ses pieds”  la meilleure façon de voter. L’idée étant de quitter son pays pour montrer son désaccord avec sa politique et faire pression sur les dirigeants. Comme les Portugais, les Italiens, les Espagnols et les Africains ont pu le faire à une autre époque, les Français aussi ne devraient pas hésiter à quitter leur pays d’origine.

Une classe politique dépassée

Félix Marquardt remet en cause la promesse de François Hollande d’inverser la courbe du chômage. Il s’appuie sur sa dernière allocution télévisée le 16 juin dernier, dans Capital (M6). Lors de l’émission, François Hollande a dû réagir à l’histoire d’une jeune diplômée de Sciences Po contrainte d’aller habiter en Australie faute de job en France. Un témoignage auquel Hollande a répondu : “La France est ton pays, elle t’aime (…) c’est ici que tu dois réussir”. Pour Félix Marquardt, Hollande choisit la politique de l’autruche dans un pays où “les chiffres du chômage chez les jeunes est en hausse depuis trente ans”. En 2012, le chômage a atteint  24,3% des moins de 25 ans (Eurostat).

Si Hollande semble un peu « has-been », ce ne serait pas le cas de son homologue Allemand. Selon lui, Angela Merkel partage sa solution au désenchantement de la jeunesse:

« (Elle) a explicitement déclaré que les 3,6 millions de jeunes chômeurs dans la zone euro doivent être prêts à quitter leur pays pour trouver du travail au sein de l’Union européenne comme l’ensemble du projet européen les a encouragés dans ce sens ».

L’ancien directeur de la communcation du Herald Tribune (version internationale du New York Times) conclut sa tribune menaçant : “(Les politiques) ne peuvent pas continuer de considérer qu’ils ont la jeunesse dans la poche”.

L'islam de France, un défi pour sa jeunesse

La grande faiblesse des musulmans de France a sans conteste pour principale cause leur grande division. Cette dernière combine deux, voir trois éléments essentiels qui s’entremêlent : les oppositions internes basées sur des différences d’interprétation de la religion, ce qui aboutit à la fragmentation de la communauté en différents courants religieux parfois antagonistes (Salafis, Tablighs, Frères musulmans, soufisme, islam traditionnel malékite, etc.) et celles qui ont pour fondements les incompréhensions intergénérationnelles mêlées de décalages culturels et enfin dans une moindre mesure, la  main mise des pays d’origines et les rivalités qui en découlent ( politique, financière etc. ) Si le premier point est essentiel à analyser et à décrypter, c’est  sur le second point que nous allons nous arrêter.

Pour des raisons historiques, il se trouve que la majeure partie des musulmans de France sont d’origine du Maghreb.  Sur une communauté qui compte d’après les chiffres officiels, près de 5 millions d’individus, plus de 80 % des personnes susceptibles d’être musulmanes sont originaires d’Algérie (43,2 %), du Maroc (27,5 %) et de Tunisie (11,4 %). Les autres sont originaires d’Afrique noire (9,3 %) et de Turquie (8,6 %).. Quant aux convertis, ils seraient en France aujourd’hui entre 70 000 à 110 000, il y aurait environ 3600 conversions tous les ans. Cette dernière estimation étant à relativise, celle-ci elle ne tenant compte que des conversions enregistrés dans les mosquées.

La pratique religieuse des musulmans de France n’est pas une chose aisée à mettre en exergue. Néanmoins, il semblerait que de manière générale cette dernière a connu peu d’évolution depuis 1989 puisque les personnes d’origine musulmane se disent pratiquantes à 75 % en 2011 tout comme en 1989, les chiffres entre ces deux dates ayant peu évolués ; on observe néanmoins une légère hausse à partir de 2001. Se considèrent musulmans, croyants et pratiquants, 41 % des personnes interrogées pour 3 % seulement qui se considèrent sans religion. Chez les 18/24 ans ils sont 28 % à déclarer prier quotidiennement, chez les trentenaires et les quadragénaires ils sont 40 % et chez les plus de 55 ans ils sont 64 %. Notons que la pratique du ramadan est effectuée à 71 % tout âge et sexe confondus. Le pèlerinage à La Mecque reste quant à lui une pratique minoritaire en raison de son coût élevé.

Remarquons que la pratique de la prière et la fréquentation des mosquées sont directement liées. Ainsi, étant donné que les plus de 55 ans sont plus pratiquants que les autres, les "vieux" sont majoritaires dans les mosquées et par voie de conséquence ils en deviennent le plus souvent les responsables. Cette mainmise des anciens sur les lieux de cultes musulmans français ne va pas sans poser quelques problèmes. A ce propos, une question se pose, ces derniers sont-ils à la hauteur des défis auxquels fait face la communauté musulmane française ? Il semble hélas qu’il faille répondre par la négative.

En effet, ces derniers sont en général des immigrés de première génération venus en France pour y travailler comme ouvriers ou manœuvres sur les chantiers. Par conséquent, outre le fait qu’ils conservent une allégeance certaine pour leur pays d’origine, et donc qu’ils ne se sentent pas Français (même quand ils obtiennent les papiers), leur niveau culturel et intellectuel ainsi que leur connaissance de la langue française sont bien souvent très faibles. Les anciens ne possèdent donc ni les outils conceptuels ni les atouts socio-culturels qui leur permettraient de défendre au mieux les intérêts d’une communauté faible et vulnérable.

En ce qui concerne le non-attachement profond à la France des anciens ainsi que leur non-maîtrise de la langue, ils confortent les adversaires des musulmans dans l’idée que ces populations d’origine immigrée sont exogènes et donc non-intégrables au substrat ethnoculturel français, voire qu’elles sont une cinquième colonne ou un ennemi de l’intérieur qui le cas échéant pourrait se retourner contre l’État et les populations de souche qui les ont accueillis. Pour illustrer ce propos, rappelons un chiffre édifiant : sur les quelque 2100 imams du pays, 75 % ne sont pas Français et un tiers ne parlent pas la langue de Molière. Il est ainsi scandaleux que dans de nombreuses mosquées, la khutba (prêche) du vendredi ne soit pas traduite en français.

Il y a là comme un mépris pour les croyants musulmans qui ne connaissent pas l’arabe et ils sont nombreux (jeunes d’origine immigrée nés en France, convertis, Africains subsahariens, Turcs, Tchétchènes, etc.), comme si l’Islam n’était pas universel mais appartenait à quelques vieux berbères se glorifiant d’être musulmans depuis plusieurs générations tout en dénigrant le Gaouri (Français), quand bien même ce dernier serait musulman et plus instruit qu’eux en matière de science islamique. Par ailleurs, comment un imam qui maîtrise peu ou pas la langue de son milieu, et dont le rôle n’est pas simplement cantonné à l’accomplissement des prières, peut-il aider, conseiller ou guider de manière efficace des jeunes Français musulmans dont beaucoup rencontrent de graves difficultés (drogue, délinquance, prison, chômage, troubles identitaires, etc.) ? Il y a manifestement là une carence dramatique.

Outre leur méconnaissance de la langue, les responsables des mosquées ne possèdent pas les clés culturelles de leur société d’accueil. Ainsi, les tenants et aboutissants de certaines décisions politiques ou administratives leur échappent complètement, de ce fait ils défendent mal les intérêts de la communauté. De surcroît, leur statut de résident (pour la plupart) les place dans une position de faiblesse face aux autorités. Dans le cas d’un bras de fer avec ces dernières pour une question donnée, on leur rappellera ou on leur sous-entendra que s’ils ne sont pas contents ils peuvent toujours rentrer dans leur pays. Ils sont donc tenus par les papiers. Évidemment, les intérêts des musulmans français pâtissent de cette situation assez humiliante qui rappelle par certains côtés le régime de l’indigénat en vigueur dans l’empire colonial français. Comme si les schémas psychologiques issus du passé se maintenaient de manière inconsciente dans certains esprits, et ce, des deux côtés.

Il ressort de ce triste constat deux choses :

D’abord, il semblerait que les autorités françaises, malgré leur ambition déclarée de mettre en place un islam de France dirigé par des cadres français de nationalité et de culture, choisissent délibérément de maintenir des imams et responsables de mosquées étrangers et donc inadaptés à la réalité socio-culturelle du pays, le but caché étant d’avoir affaire à des gens en position de faiblesse (intellectuellement, administrativement ou économiquement) et donc plus malléables, voire manipulables.

Ensuite, il apparaît évident que les musulmans de France ont tout à gagner en confiant leurs affaires à des individus du cru (Maghrébins nés en France ou convertis) bien formés et ne se laissant pas impressionner par une administration qui ne pourra ni les prendre de haut ni les mener aisément en bateau.

Évidemment, ce n’est ni dans les intérêts des piliers traditionnels de l’islam de France ni dans celui des autorités de laisser faire cela, c’est donc aux jeunes générations formées de s’imposer, et ce, par l’intelligence, la diplomatie, l’habilité politique et surtout le bon comportement. Rappelons que ce droit à la dignité et au respect ne se quémande pas, il se prend de haute lutte.

Les enjeux sont lourds et les musulmans de France ne pourront relever la tête que s’ils empruntent cette voie.

Algérie, coloniale ou colonelisée?

L’Algérie fut indépendante grâce au sacrifice d’hommes et de femmes qui désiraient vivre leurs existences en dignité et en liberté loin de la misère humiliante dans laquelle les faisait vivre la France coloniale. Cinquante années sont passées, la France coloniale est toujours en débat mais l’Algérie colonelisée par un pouvoir militaire aux mains de fer s’octroyant la richesse totale de ce grand et riche pays, comme  les colons le faisaient du temps de la colonie française, on n’en dit strictement rien. Silence. Certes il n’y a plus de Mouloud Feraoun, fils de pauvre comme nombre d’algériens et de pieds-noirs comme Albert Camus, éduqués tous deux grâce à des bourses de l’État français par les institutions des maîtres coloniaux pour clamer haut et fort avec beaucoup d’autres que l’Algérie appartient aux algériens, aux seuls algériens.

La faillite de la liberté en Algérie 50 années après son indépendance.

On ne parle pas des intellectuels ou des simples algériens qui suivirent leurs maîtres en France pour un avenir meilleur, quel paradoxe…l’humiliation possède des secrets infinis dans son expression. Il faudrait dans cette question de la faillite de la liberté en Algérie parler des algériens vivant en Algérie actuelle comme le grand écrivain Boualem Sansal qui, avec d’autres et au risque et péril de de sa liberté et de sa vie, a continué le même combat que ses pères et mères contre la misère, l’humiliation et le manque de libertés. Ces hommes-là et ces  femmes-là vivent toujours en terre algérienne. Ils portent le flambeau glorieux des anciens combattants algériens.

Le plus humiliant pour les algériens, c’est de voir quelques pseudos intellectuels français d’origine algérienne (carte de séjour ou passeport français en main) se pencher vers l’histoire de l’Algérie coloniale, avec son Camus ou non dans la poche, mais jamais contre l’Algérie colonelisée… L’algérien d’aujourd’hui ne reçoit aucun regard ni aucune aide de leurs parts… sans doute que ce grand peuple n’est pas digne d’eux, de leur ''intelligence''. Ces intellectuels les regardent comme le faisaient jadis les colons français du temps de la colonie, de haut ni plus ni moins surtout et désormais de loin... du côté de la France. Ces pseudos intellectuels sont trop occupés à méditer sur la France coloniale non à se battre contre l’Algérie colonelisée. Et pourtant...

Il n’y a pas l’ombre d’un printemps arabe chez ce peuple valeureux, c’est dire que la tête est bien tenue baissée à terre sous la botte non de l’armée française ni de l’OAS cette fois-ci… comme du temps de l’Algérie française mais celle de l’armée algérienne.

L’Algérie  possède un peuple abandonné par ses élites qui elles préfèrent chercher gloire en faisant des conférences sur l’Algérie coloniale ou des livres sur Camus ou aller vivre en Louisiane américaine et de temps à autre en France comme Assia Djebar elle aussi éduquée par la France…Cela dit quelque chose qu'il nous faudrait entendre. Si j’étais un misérable algérien vivant en Algérie d'aujourd'hui, je me poserai la question à savoir pourquoi nous sommes tous si abandonnés dans notre malheur qui dure et dure et dure…obligés à partir chez nos anciens maîtres ou aillieurs alors que nous nous sommes battus pour notre liberté.

L’arabe, l’indigène de Camus, n’est pas mort…il est là encore à être tué chaque jour et chaque nuit par le pouvoir militaire algérien, des Meursault en puissance en chair et en os,  qui s’accapare la richesse de son pays tout en le laissant dans sa misère crasse, dans l’humiliation la plus inacceptable mais aussi par l’abandon des ‘’élites’’ qui font la manche outre-méditerranée.

Le mythe de l'Algérie riche, c'est fini

Tous ceux qui ne connaissent pas l’Algérie en ont toujours eu une image très largement véhiculée par les médias. Celle d’un pays riche et aux volumineuses caisses d’argent. Un pays sans detes. Un pays d’une manne provenant tout droit de ses ressources halieutiques et minières, de ses gisements de diamants et surtout de pétrole.

Pourtant, voilà que se mythe est en train de s’effondrer tel un château de cartes. Selon des chiffres récemment fournis par le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes, la balance commerciale de l’Algérie a chuté à moins de 9 milliards de dollars, pour les huit premiers mois de 2013, contre plus de 16 milliards l’année dernière. A cela s’ajoute une chute drastique des exportations des hydrocarbures. En gros, le pétrole algérien se vend moins bien explique Slate Afrique.

Tout ceci fait dire au site d’information Algérie Focus que le pays d’Abdelaziz Bouteflika vit au-dessus de ses moyens. Surtout parce qu’il ne produit rien ou presque rien. Le site craint qu’à terme, l’Algérie ne soit obligée de puiser dans ses réserves  pour payer la note des importations.

«Une facture qui englobe tout et n’importe quoi, car l’Algérie consomme tout et fait l’extraordinaire effort de ne rien produire. Même la mayonnaise, l’Algérie a été contrainte de l’importer. La main-d’œuvre aussi», tance Algérie Focus.

Le site d’information y voit l’illustration d’une mauvaise gouvernance, dont les symptômes sont «la fainéantise, la corruption des mœurs, la paresse collective (...), un esprit rentier qui a transformé le pays en cafeteria géante où tout le monde consomme sans rien payer». Enfin, les Algériens font l'expérience du déficit et se rendent compte qu'ils vivent au-dessus de leurs moyens. Mais la question importante c’est ou c’est partie toutes ces fortunes algériennes ?

Une toute nouvelle France en 2017

Dans un ton énergique et déterminé qui n’a rien à voir avec la parole soporifique de son prédécesseur Jean- Marc Ayrault, le nouveau Premier ministre de la France Manuel Valls, a présenté hier ses lignes de gouvernement devant le Parlement. C'était un discours dense, qui fait référence à son origine catalane pour rendre un vibrant hommage à la République, et dans lequel il a annoncé la réduction de moitié du nombre de régions à l'horizon 2017 et la suppression des conseils généraux, l'équivalent des conseils espagnols. La politique avec laquelle Valls veut « rétablir la confiance » des citoyens, a été approuvé par 306 voix pour et 239 contre. Nommé par le président François Hollande de relancer la deuxième partie de son mandat après la raclée reçue par les socialistes lors des élections municipales, Valls était combatif et inflexible dans le maintien de la direction économique du pays, en passant par l'application de la virage à droite initié par le chef de l'Etat. Le Premier ministre a bouclé le financement pour sauver 50 000 millions d'euros des dépenses publiques sur les trois prochaines années : 10 000 millions de la sécurité sociale, 10 000 collectivités locales et le reste par la suppression de l'aide.

En ce qui concerne la réduction des contributions des entreprises, qui compte comme une lutte contre le chômage historique de l'ordre de 11 %, Valls l’éliminera totalement pour les employés qui touchent le salaire minimum. Basé sur la semaine de travail de 35 heures en France, le salaire minimum est de 1 445 € brut par mois.

Le Premier ministre s’est toutefois permis d’envoyer un message à Berlin et la Banque centrale européenne, les avertissant que les efforts pour lutter contre le déficit des réformes structurelles « ne devraient pas être balayés par un niveau trop élevé de l'euro ». Pour améliorer le pouvoir d'achat des Français, Valls a également annoncé une réduction des cotisations de sécurité sociale des employés.

Nouvelle carte en 2015 / Si économiquement il y a peu de nouveautés, il avance une surprise territoriale, proposant une simplification radicale du soi-disant « strudel administrative ». En accord avec le Premier ministre italien Matteo Renzi, engagé à abolir les provinces, il a promis de « réduire de moitié le nombre de régions » à travers un processus de dialogue et par le biais de la fusion. «Le gouvernement présentera le nouveau plan en 2015 pour l'entrée en vigueur en 2017 », a-t-il dit.

Grâce à son histoire personnelle de fils d'immigrés, Valls a voulu exprimer son attachement aux valeurs et à la grandeur de la République. « La célèbre arrogance française est en fait l'immense générosité d'un pays qui veut être lui-même (...) et se dépasser. C'est pourquoi je voulais être français, il y a peu de pays dans le monde qui se permettent d'être gouvernés par une personne d’origine étrangère. C'est un immense honneur pour moi. Pour cela, je suis très fier d'être français, donc j'aime ce pays profondément », il a proclamé avec un léger tremblement dans sa voix à la fin du discours de 45 minutes.