François Hollande « un terrible gâchis » pour la France

Depuis la relève de François Hollande, La France a perdu beaucoup de poids dans l'arsenal international comparé avec l’Er Sarkozy. Aujourd’hui, François Hollande est sans doute le président le plus impopulaire de l’histoire de la Ve République. Ce leader porté par une aspiration nationale fait perdre la France son rang de grande puissance économique et politique que Sarkozy a beaucoup travailler. Jusqu’à présent, Hollande n’a pas l’air taillé dans le même bois que son prédécesseur socialiste.  Ce n’est pas son impopularité record qui devrait inquiéter François Hollande, mais plutôt son incapacité à réformer en profondeur un pays miné par les corporatismes. Un article édifiant de la célèbre CNN, référence mondiale de l’info, décrit en détail les problèmes de François Hollande, son manque de charisme, son absence de vision politique et tout le mal qu’il fait à la France.

Un article qui illustre parfaitement la manière dont notre président est perçu dans les autres pays. Quand la vérité saute aux yeux des journalistes étrangers, les médias français font semblant de ne rien voir…

Rien n’est à jeter dans cet article incroyable de CNN, publié par l’Universitaire en Sciences Politiques, John Gaffney, intitulé, « Pourquoi Hollande doit faire preuve d’un leadership plus clair«. Pourtant, vous n’en entendrez pas parler par les journalistes/militants actuellement en action dans vos téléviseurs.

Selon l’auteur de ce portrait au vitriol, l’accession au pouvoir de François Hollande est « un terrible gâchis »pour la France qui dispose d’atouts géopolitiques et économiques majeurs, mais qui fonce droit dans le mur avec un président girouette. Il explique que les socialistes français disposent désormais de l’ensemble des pouvoirs politiques mais que «dans ses huit premiers mois au pouvoir, Hollande n’a pratiquement rien fait. Il se comporte comme un lapin étourdi par les phares d’un véhicule venant en sens opposé, qui s’appelle la dure réalité économique. »

La CNN explique l’incompétence et les résultats lamentables de François Hollande par trois principaux problèmes de notre flan national :

- Le premier est qu’il n’a pas de projet. Des dizaines de milliers de personnes perdent leurs emplois chaque semaine et cela va de pire en pire«, nous explique l’article sans concession. Sur la dette de l’état, le professeur est également perplexe. «Pas la moindre mesure adéquate n’a été mise en place, ni même proposée, lors de ses huit mois à son poste », s’indigne le papier de CNN.

- Le second problème de Hollande est qu’il lui manque la volonté politique de mettre fin à l’impasse de la société française : rendre l’industrie plus compétitive, réduire les dépenses de l’état. «John Gaffney explique avec une lucidité déconcertante que Hollande ne pourra jamais débloquer la société car les Français qui ont voté pour lui sont des fonctionnaires et autre intermittents du spectacle et qu’ils n’accepteront jamais les mesures d’assainissement du budget de l’état. « Il a commis l’erreur de raconter à tout le monde qu’il pourrait résoudre les problèmes du pays sans soucis, en taxant les super riches, mais il n’arrive même pas à mettre cette mesure en place. Donc il taxe juste tous les autres. [...] Il se retrouve désormais confronté à la plus difficile des situations parce que plus personne ne croit un mot de ce qu’il dit. »

- Le troisième et fondamental problème de Hollande est qu’il ne comprend pas la nature de la fonction qu’il occupe, celle de Président de la République française. Dans son message de bonne année, il s’est comparé à un capitaine de bateau. Mais il doit en ÊTRE un, pas seulement DIRE qu’il en est un. La fonction de Président de la République française est un mélange très complexe de politique et de symbolique. Mais elle est fondamentalement liée au leadership ; il devrait DIRIGER, non pas suivre. »

Si les journalistes d’Itélé et de BFM TV pouvaient avoir la clairvoyance de ceux de la CNN… Pour cela, il faudrait qu’il y ait moins de femmes de ministres dans les salles de rédaction des médias parisiens…mais aussi dans leurs lits ! La France risée du monde entier, c’est maintenant !

PS : les traductions de l’auteur sont certainement perfectibles : les lecteurs sont invités à aller lire eux-mêmes la version originale de cet article qu’aucun journaliste français n’osera jamais écrire, ni même traduire.

Les dépenses militaires de l’Afrique devraient exploser les prochaines années

Les dépenses militaires baissent en Europe et aux Etats-Unis, des pays qui ont choisi invertir dans l’éducation ou une amélioration du standard populaire.  

En Afrique c’est le contraire l’achat d’armement explose. Le budget global de l’armement pour le continent, actuellement est de 40 milliards de dollars, une somme qui devrait augmenter de 20 milliards de dollars pendant la prochaine décennie, d’après l’hebdomadaire US Defense News cité par Jeune Afrique.


Qui dépense le plus pour l'armement en Afrique ? (en millions de dollars)

  • Algérie - 9 325
  • Afrique du Sud - 4 470
  • Égypte - 4 372
  • Angola - 4 146
  • Maroc - 3 402
  • Libye - 2 987
  • Nigeria - 2 327
  • Sud Soudan - 964
  • Kenya - 798
  • Tunisie - 709
  • Côte d'Ivoire et Namibie - 407

Source : Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI)

Les nouvelles forces militaires

Les pays africains se dotent d’armées de plus en plus développées pour affronter les conflits et les coups d’Etat qui sont monnaie courante depuis la fin de l’époque coloniale, note Jeune Afrique. D’autre part, les nouvelles forces militaires tiennent aussi un rôle dans la lutte anti-terroriste, «particulièrement dans la zone sahélo-saharienne, la Corne de l'Afrique et la côte orientale où les groupes djihadistes demeurent très présents», explique l’article. Protéger les ressources naturelles est aussi important pour les pays du pétrole. D’après le colonel zimbabwéen Joseph Sibanda, interrogé par Defense News, le Kenya, qui dépense 798 millions de dollars par an pour l’armement, a besoin d’une défense appropriée pour préserver ses gisements pétroliers et gaziers. La plus part de ces pays ont déjà un système d’armement modernisé, avec des équipements perfectionnés et une importante flotte navale et aérienne, ajoute Jeune Afrique.

En Algérie un pays en danger d’explosion sociale importante a ainsi consacré le budget le plus important du continent à la défense, avec 9.325 millions de dollars en 2012, d’après les données du Stockholm International Peace Research Institute (Sipri). L’Afrique du Sud, l’Egypte, Angola et le Maroc suivent le classement avec des budgets au tour de 4.000 millions de dollars pour l’année 2012. Ces deux pays sont d’ailleurs les seuls du continent à détenir leur propre industrie d’armement, précise l’article.

Le marche d’armement afriquain pourrait atteindre niveau que celui de l’Asie du Sud-Est

Cette nouvelle marche d’armement pourrait atteindre dans les prochaines années «le même niveau que celui de l’Asie du Sud-Est», prévoit le colonel Sibanda, alors c’est qui le responsable de cette instabilité en Afrique, le continent le plus pauvre au monde ne semble pas prendre en sérieux les problèmes sociaux de sa population et préfère l’achat d’armements. Quand l’Afrique va-t-il se lever démocratiquement et commencer ainsi à prendre en compte les besoins de sa population. Une population chaque jour plus pauvre et indigente. Des jeunes qui  laissent leur vie dans la mer pour atteindrel’Europe dans l’espoir d’une meilleure vie. Hélas l’Afrique…

Construire une nouvelle civilization

Après les concepts tels que "La Fin de l'Histoire" et le "Choc des civilisations" qui ont commencé à être populaires à partir des années 90, une réalité apparaît en ces jours difficiles du 21ème siècle: ces concepts n'ont aucune validité et ne parviennent pas à offrir des solutions. Il y a donc un besoin urgent de construire une nouvelle civilisation. Les gens sont devenus de plus en plus isolés et éloignés du sentiment d'amour: la corruption sociale, la dégénérescence morale, la crise économique, la pauvreté, la terreur, l'anarchie, les violents affrontements ne sont plus limités à une région particulière du monde. Ce que l'humanité éprouve aujourd'hui montre que les choses doivent changer dans le monde entier.

Nous sommes dans une ère de communication, dans un monde où tout le monde a connaissance de la douleur de l'autre et est influencée par celle-ci. L'expérience nous a appris que nous ne pouvons pas construire le bonheur sur le malheur des autres. Ceci étant le cas, nous devons trouver le moyen de panser ces blessures et de "récupérer" dès que possible.

Le monde islamique, qui a été l'épicentre de tant de misère durant le siècle dernier peut être l'avant-garde du rétablissement dans ce siècle. Beaucoup de gens qui ne connaissent pas l'Islam peuvent avoir à première vue des difficultés à comprendre cela; toutefois c'est assez facile. Il est possible de retirer toutes ces chaînes que ceux qui ne connaissent pas l'amour ont posées sur les Musulmans depuis 1400 ans en respectant l'esprit affectueux du Coran et en construisant une civilisation que nous avons manquée.

Des exemples comme le massacre brutal des étudiants il y a quelques semaines au Nigéria par Boko Haram, une organisation dont le nom signifie "l'éducation est illégale", les filles afghanes qui ont été soumises à la torture parce qu'elles voulaient avoir accès aux possibilités d'éducation sont significatifs dans le sens où ils montrent par où commencer: l'éducation.

Cependant, il y a un point essentiel. L'éducation occidentale moderne est certainement obligatoire, mais le nombre de Musulmans éduqués en Occident, mais allant ensuite vers l'Orient et l'Afrique pour participer à des actes terroristes n'est pas négligeable. Ce point mérite une réflexion particulière. Il est évident qu'il est beaucoup plus facile de diriger des gens ignorants: mais comment est-il possible de convaincre ceux qui connaissent la science, la philosophie, les arts, la technologie, etc. de s'engager dans le terrorisme? Quand on observe attentivement, nous comprenons que le fond du problème, sont les enseignements qui légitiment la violence en Occident et dans le monde islamique.

Nous sommes conscients de ces éléments négatifs de l'éducation occidentale. Pendant ce temps, les éloges de la violence qui existent dans certaines sources chiites et sunnites sont pour la plupart ignorées. Malheureusement, on enseigne d'abord ces sources à de nombreux jeunes durant leur éducation primaire islamique. Une génération totalement inconsciente du contenu et du contexte du Coran et dont l'esprit est façonné par des vues radicales est facilement orientée vers la violence.

Alors que l'Islam est une religion d'amour, l'existence de quelques références qui ordonnent le meurtre de ceux qui n'accomplissent pas leurs prières, ou de ceux qui ne jeûnent pas ou qui même ne coupent pas la barbe est à la fois une contradiction sérieuse et un grave danger.

Ceux qui font de longs discours sur l'importance que l'Islam attache aux femmes constituent un problème important lorsqu'ils n'admettent pas la nullité de certains soi-disant hadiths suggérant: "les femmes sont imparfaites", "fais le contraire de ce que fait une femme" ou "une grande partie de l'enfer est remplie de femmes".

Certes, selon le Coran, les Musulmans sont censés être pleins d'amour, compatissants et amicaux, et ils n'ont absolument aucun droit d'imposer quoi que ce soit aux autres personnes. Mais le problème est que la plupart des Musulmans aujourd'hui ne suivent pas le Coran mais leurs traditions tribales, locales ou régionales et des superstitions. Par conséquent, à moins que toutes ces superstitions dont nous avons parlé soient complètement supprimées, à moins que les Musulmans se tournent complètement au Coran, il n'est tout simplement pas possible d'empêcher ces gens violents qui agissent au nom de l'Islam ou d'arrêter l'Islamophobie.

Il est impossible de ne pas voir quel genre de maladie le radicalisme est devenu aujourd'hui après avoir pris la science, l'art, la technologie et le raffinement des mains des Musulmans depuis les 150 dernières années. Certains occidentaux pensent que pour se débarrasser de ce problème, ils doivent être contre l'Islam, ce qui est une mauvaise hypothèse qui ne va qu'aggraver la situation, et qui ne fera rien d'autre qu'augmenter le radicalisme et la violence encore plus. Le remède au radicalisme et à la violence est dans le Coran.

La morale du Coran encourage la science et la recherche, loue l'art et la beauté, encourage un rôle plus large des femmes dans l'administration, ouvre la voie à la liberté de pensée, libère les gens de toute pression qu'ils subissent, déclare – très clairement – que tout le monde a droit à une belle vie quelles que soient leurs pensées ou leurs croyances, et favorise le bonheur, la vivacité, la productivité et la créativité. Par conséquent, c'est la seule issue pour les Musulmans.

Quand les Musulmans suivent cette voie, ils ne sauveront pas seulement le monde islamique, mais construiront également une toute nouvelle civilisation qui aidera l'humanité entière. Ils deviendront des lumières qui guident les gens à travers le monde.

Les 15 pays les plus pauvres du monde

Selon l'Agence centrale de renseignement, les pays les plus pauvres du monde sont ceux où la plupart de la population vit en dessous du "seuil de pauvreté", qui est l'équivalent au montant minimum de revenus pour un niveau adéquat de vie (% de la population pauvre).


Tadjikistan

15) Tadjikistan : 64%

Le Tadjikistan est le pays le plus pauvre dans la région de l'Asie centrale (le revenu par habitant est inférieur à 400 $).

Cela signifie que le Tadjikistan est un pays d'Asie centrale qui reçoit les plus d'aide par habitant dans l'Union européenne. Le taux de chômage est de 40%. 60% de la population tadjike est en dessous du seuil de pauvreté.


Burundi

14) Burundi : 68% 

Le seul moyen de subsistance est l'agriculture, même si le pays possède l'une des plus grandes réserves de nickel au monde.

Bien que l'économie tourne autour de l'agriculture, en raison de la guerre civile, l'érosion et la migration de la population, le Burundi n'est pas en mesure de répondre à ses besoins nutritionnels, même à importer de la nourriture, ce qui signifie un 17% du total des importations.


Sierra Leone

13) Sierra Leone : 68%

Sierra Leone est l’un des pays les plus pauvres au monde et possède également une répartition des richesses plutôt inégale. Le pays possède d’importantes ressources minérales et halieutiques, et son agriculture possède du potentiel. Cependant, l'infrastructure sociale et économique n'est pas très développée, et divers problèmes sociaux continuent d'entraver le développement économique, à la suite d'une guerre civile de 9 ans.

Environ les deux tiers de la population en âge de travailler vit de l'agriculture de subsistance. L'industrie est réduite à la transformation des matières premières et de l'industrie de légère dirigée au marché domestique.


Swaziland

12) Swaziland : 69% 

La balance commerciale du Swaziland est en déficit, exporte principalement des produits agricoles (85% du total des ventes): sucre, bois et produits dérivés, agrumes, coton et viande.

Après l'indépendance, le pays a réalisé un renouvellement dans le cadre traditionnel sans intensifier l'utilisation des terrains ni l’introduction de nouvelle culturation.


Mozambique

11) Mozambique : 70% 

L'économie du Mozambique est l'un des plus bas dans le tiers monde. Près de 45% du territoire du Mozambique peut être utilisé pour l'agriculture. Cependant, 80% de la production agricole est vital.

Il existe une forte exploitation des forêts indigènes. La reconstruction du pays après la guerre civile a pris fin en 1992 et des inondations du 2000 est entravée par la présence de mines terrestres toujours actives.


Angola

10) Angola : 70% 

L'Angola a une économie qui est en plein désordre à cause d'un quart de siècle de guerre quasi continue. En dépit de ses abondantes ressources naturelles, sa production par habitant est parmi les plus basses au monde.


Surinam

9) Surinam : 70% 

L'économie du Suriname est très dépendante des autres pays. Ses principaux partenaires commerciaux sont les Pays-Bas, les États-Unis et les pays des Caraïbes.

Il est basé sur la production d'aluminium, ce qui représente environ 15% du PIB et les deux tiers des exportations totales. Les problèmes économiques du pays sont graves, en raison de la forte dépendance du commerce extérieur de deux matières primes qui souffrent, depuis 2000, de brusques changements des prix sur le marché international: l'aluminium et le pétrole. Cela conduit à d'importantes variations annuelles dans le PIB, le chômage, la dette extérieure et l'inflation.


Guatemala

8) Guatemala : 75%

On estime que le PIB du Guatemala en 2000 était de 23,000 millions de dollars, soit une baisse réelle d'environ 3,3%.

Après la signature des accords de paix en Décembre 1996, le Guatemala était bien positionné pour une croissance rapide dans les années suivantes. Il n’en est rien.


Liberai

7) Liberia : 80%

L'économie libérienne était largement soutenue par l'exportation du minerai de fer. Jusqu'en 1990, le Libéria était également exportateur de caoutchouc.

La longue guerre civile a détruit une grande partie de l'infrastructure économique du pays, le conduisant à la dépendance à l'aide étrangère.

Au début du XXIe siècle, le taux de chômage était de 85%. Les exportations de fer et de caoutchouc ont également repris, mais dans un volume inférieur à celui des années 1980.


Haiti

6) Haïti : 80%

Haïti a le plus faible revenu par habitant dans l'hémisphère occidentale, c'est à dire qu'il peut être considéré comme le pays le plus pauvre des Amériques. Les indicateurs sociaux et économiques laissent Haïti à la traîne en comparaison avec d'autres pays en développement à faible revenu (en particulier dans l'hémisphère) depuis les années 80. Haïti se trouve à la position 150 sur 177 pays dans l'Indice de développement humain de l'ONU. Environ 70% de la population vit dans la pauvreté, arrivant même à manger des biscuits de boue pour tromper la faim.


Maldivie

5) Moldavie : 80%

La Moldavie est le pays le plus pauvre d'Europe, avec l'Albanie. L'économie moldave, traditionnellement agricole, a commencé, en ligne avec les autres territoires de l'Union soviétique, un processus accéléré d'industrialisation, en particulier alimentaire (vin et sucre raffiné). La production de réfrigérateurs, des vêtements, des matériaux de construction et de machinerie agricole est également importante.


Tchad

4) Tchad : 80%

En Octobre 2003 a commencé l'exploitation du pétrole dont Tchad possède des gisements abondants, principalement dans le bassin de Doba.

Un pipeline transporte du pétrole aux rives de l'océan Atlantique au Cameroun.


Zimbabwe

3) Zimbabwe : 80%

Le gouvernement du Zimbabwe est confronté à une grande variété de problèmes difficiles dans son économie depuis qu’il a cessé ses efforts visant à promouvoir une économie de marché.

Ces problèmes incluent un manque notable de devises étrangères, l'hyperinflation et des pénuries de toute sorte. Sa participation à la guerre de 1998-2002 en République démocratique du Congo, par exemple, signifie une dépense de plusieurs centaines de millions de dollars de son économie.


Gaza

2) Bande de Gaza : 84%

En raison du blocus que Gaza a souffert, la zone continue à dépendre de l'aide humanitaire de l'ONU, qui vient par Israël, bien que les blocus militaires entravent cette aide.

Les femmes de Gaza travaillent généralement dans les labeurs domestiques, créant ainsi le fondement de la société (éducation des enfants) ou dans l’industrie d'artisanat local, depuis que l'homme a la responsabilité de maintenir sa femme et ses enfants.


Zambie

1) Zambie : 86% 

Le pays les plus pauvre du monde, dont l'économie dépend en grande partie du minerai de cuivre et dont la Zambie est l'un des principaux producteurs mondiaux, représentant le 90% de la valeur des exportations. Ce pays appartient à ce qu'on appelle la «ceinture de cuivre», une extension des gisements du Shaba (République démocratique du Congo).

Le pétrole est importé et livré à partir du port de Dar es-Salaam (Tanzanie). Dans le secteur industriel, le pays excelle en traitement des minéraux (en particulier le raffinage du cuivre) tout comme la production du ciment et des industries connexes de l'agriculture: les huiles végétales, la fabrication du coton, du sucre, du savon, etc.

Actuellement, la Zambie est le pays le plus pauvre du monde, avec 86% de la population vivant dans la pauvreté.

Et si la solution était... L’ exil?

Face à la morosité française, Félix Marquardt, un communicant très médiatique, conseille aux jeunes d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs... avant de revenir, riches de leur apprentissage. Un an après un premier article polémique intitulé  "Barrez-vous", il s'agit de sa seconde tribune sur le sujet... Résumé.

Quand la périphérie devient le centre

Cette fois, Félix Marquardt signe seul, mais le message n’a pas changé : pour réussir, les jeunes français doivent émigrer. _href :  "The Best Hope for France’s Young? Get Out" _  (Le meilleur espoir pour la jeunesse de France ? Partir), affirme-t-il. "La France a toujours été un pays où les gens rêvent de s’installer. Pas de partir", peut-on lire en préambule. Une tradition qui pourrait prendre fin, souligne t-il.

La France doit-elle devenir un pays d’émigration ? "Ce qu’on a longtemps considéré comme la périphérie est tout doucement en train de devenir le centre", avance-t-il, citant la Chine, l’Inde, le Brésil, la Turquie ou encore l’Indonésie comme les futures destinations de vie à privilégier.

"Les jeunes Français doivent aller à l’étranger pour travailler, pour voyager, pour voir comment les choses fonctionnent différemment ailleurs", argumente cet atlantiste convaincu. S’il faut aller voir du pays, pas question pour autant de quitter sa patrie définitivement.

Partir pour mieux revenir

Partir oui, mais pas définitivement donc. Pour Marquardt, les jeunes Français ont intérêt à aller se “nourrir” d’idées neuves à l’étranger pour revenir et“réinjecter une partie de l’énergie et de l’enthousiasme qu’ils ont absorbés” pour aider la France à mieux considérer “les réalités du monde”. “Ce qu’elle a depuis trop longtemps évité de faire”, déplore-t-il. Comme il l’avait déjà souligné dans le quotidien Libération, Félix Marquardt défend l’ouverture et l’enrichissement qu’apportent les voyages tout en fustigeant la rigidité des politiques.

« Voter avec ses pieds » pour mieux se faire entendre

Dans une France où la tentation du vote contestataire semble être régulièrement rebattue, Félix Marquardt fait du “vote avec ses pieds”  la meilleure façon de voter. L’idée étant de quitter son pays pour montrer son désaccord avec sa politique et faire pression sur les dirigeants. Comme les Portugais, les Italiens, les Espagnols et les Africains ont pu le faire à une autre époque, les Français aussi ne devraient pas hésiter à quitter leur pays d’origine.

Une classe politique dépassée

Félix Marquardt remet en cause la promesse de François Hollande d’inverser la courbe du chômage. Il s’appuie sur sa dernière allocution télévisée le 16 juin dernier, dans Capital (M6). Lors de l’émission, François Hollande a dû réagir à l’histoire d’une jeune diplômée de Sciences Po contrainte d’aller habiter en Australie faute de job en France. Un témoignage auquel Hollande a répondu : “La France est ton pays, elle t’aime (…) c’est ici que tu dois réussir”. Pour Félix Marquardt, Hollande choisit la politique de l’autruche dans un pays où “les chiffres du chômage chez les jeunes est en hausse depuis trente ans”. En 2012, le chômage a atteint  24,3% des moins de 25 ans (Eurostat).

Si Hollande semble un peu « has-been », ce ne serait pas le cas de son homologue Allemand. Selon lui, Angela Merkel partage sa solution au désenchantement de la jeunesse:

« (Elle) a explicitement déclaré que les 3,6 millions de jeunes chômeurs dans la zone euro doivent être prêts à quitter leur pays pour trouver du travail au sein de l’Union européenne comme l’ensemble du projet européen les a encouragés dans ce sens ».

L’ancien directeur de la communcation du Herald Tribune (version internationale du New York Times) conclut sa tribune menaçant : “(Les politiques) ne peuvent pas continuer de considérer qu’ils ont la jeunesse dans la poche”.

Barrez-vous! - L'exil des Français s'accélère

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N'en déplaise aux dirigeants français, l'exil des Français s'accélère. Matraquage fiscal, climat dépressif, mépris de la réussite... les raisons du ras-le-bol sont multiples. Felix Marquardt avait déjà cosigné une tribune intitulée «Barrez-vous» dans Libération et aussi dans le célèbre New York Times, pour inciter les jeunes de France à quitter le pays. Tout simplement la situation en France ne va pas mieux. Après une lettre sincère au président sur toutes les questions décisifs et sur L’extrême pauvreté... on se trouve avec un autre phénomène, c'est que les jeunes Français ne veulent plus rester dans le pays et sur internet on semble bien confirmer cette tendance sur les réseaux sociaux.

« Je suis encore au collège, mais je ne suis pas optimiste quant à l'avenir des jeunes diplômés en France », rapporte un étudiant.

« Les entreprises étrangères sont plus attractifs, offrent souvent de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail et, plus important, ils sont principalement intéressés par les compétences des jeunes, pas vraiment dans leur degré », ajoute Ingrid, 19.

« Je suis diplômée avec 5 ans d’expérience et je ne peux pas trouver un travail aujourd’hui, et la plus part de mes amis sont dans la même situation », rappelle Vitoria, 25.

Canada, Asie, Afrique, Europe de l'Est, les étudiants français sont prêts à aller n'importe où, tant qu'ils ne restent pas en France. Elise n'a pas hésité une minute: «La France ne m'a jamais donné une chance. Je suis allé en Irlande pendant un an, où j'ai été embauché par une grande entreprise internationale et maintenant je vis en Norvège. J'ai 27 ans et je n'ai pas l'intention de rentrer en France, sauf pour les vacances! Je ne voulais pas tomber dans la pauvreté et sentir ce terrible stress     quotidien, avec des emplois précaires et 200 € sur mon compte bancaire ".

 « Je tiens également à découvrir de nouvelles cultures», dit Alexandra, 18 ans. Mais les jeunes ne sont pas les seuls à chercher autre chose. "A 53 ans, j'ai vendu mon entreprise et je vis maintenant en Roumanie », dit L-Ian.

Ça ne fait même pas quelques années que des centaines de Roms expulsés de la France et renvoyés en Roumanie par le gouvernement de Sarkozy et voilà maintenant le tour des français a s’exiler en Roumanie. La situation a vite changé apparemment.

En effet, les difficultés économiques et les hausses d'impôts motive aussi les personnes âgées. Après avoir pris sa retraite, Jaquotte dit qu'elle a vu son pouvoir d'achat rétrécit: «Je vais à Malte en 2014: là, pas de soucis pour nous, la vie est 35% moins cher qu'ici, donc avec nos deux pensions, nous serons bien ».

« Ca fait plus de 6 ans que j’habite le Maroc, La vie et plus de 70% moins cher qu’en France. Donc avec mon pension je vie bien » Michelle, 65.

Si bon nombre de ceux qui partent reviennent rarement, Clarisse, qui a été dans l'océan Indien depuis 5 ans, prévient les potentiels expatriés  «Je vais vous dire franchement: Ce n'est vraiment pas si mal que ça en France! Et vous ne réalisez qu'une fois que vous êtes parti ».

La croisade Chinoise contre la liberté d’expression sur Internet

Le gouvernement chinois continue sa campagne de censure sur Internet, en décembre dernier, les autorités chinoises ont révélé de nouvelles mesures de censure sur le Web, y compris l'élimination des commentaires au contenu considéré "illégal", tout en obligeant les administrateurs Web de fournir des informations aux autorités pour appliquer les sanctions. La Chine se classe 173e sur les 179 pays dans le classement mondial de la liberté de presse établi chaque année par «Reporters sans frontières», et l’obstruction de la liberté des médias appliquées par les autorités chinoises entrave l’efficacité des médias et des journalistes étrangers, poursuivant ces derniers tout en contrôlant le contenu circulant sur la toile.

Le service de messagerie instantanée «Line», de sa part, est en train de préparer une procédure qui identifie les mots et expressions en chinois et en anglais considérées politiquement sensibles pour le pays, et ce en envoyant un message avertissant que la conversation possède du contenu «sensible» et qu'il est nécessaire de le changer.

Services de messagerie

Cette censure ne se limite pas aux services Internet du pays comme Baidu ou Sina Weibo, elle s’applique également aux services de messagerie instantanée pour «smartphones» comme WhatsApp ou WeChat.

La police chinoise a arrêté un total de 1.065 suspects et effacé plus de 208.000 messages "nuisibles" pendant cette campagne de censure depuis la mi-Février, et les opérateurs de plus de 3.000 sites ont reçu des avertissements au cours de cette campagne.

Actuellement, il existe un total de 30 journalistes et 69 cyberdissidents emprisonnés en Chine, faisant de ce pays asiatique la plus grande prison d’informateurs au monde, en plus d’une augmentation dans la persécution des défenseurs des droits humains et des détracteurs de toute sorte de répression, de détentions arbitraires, de procès inéquitables, de condamnations à de longues peines de prison et du harcèlement sur Internet.

Le harcèlement des parents des activistes est également en hausse

En particulier à la famille du Prix Nobel de la paix, Liu Xiaobo, emprisonné depuis 2009, et les dissidents Chen Guangcheng et Zhang Lin.

Le Département de la publicité (ex-Département de la propagande) donne des instructions aux médias chinois, y compris aux sites Web, sur les sujets pouvant être abordés, de ceux qui doivent suivre les consignes de l'agence officielle et aussi ceux qui ne sont pas autorisés .

Chaque fois qu'un événement attirant l'attention des médias ou du public apparaît, le Département de la publicité rappelle l'importance du maintien de la stabilité politique et sociale.

Les autorités utilisent ainsi toute sorte de censure et de techniques de désinformation pour contrôler l'image du pays, en particulier l'image internationale, tout en ignorant les conséquences pour la population et leur perception du monde extérieur.

Le site de l'agence de nouvelles financières Bloomberg a été bloqué le 29 Juin 2012 suite à des informations publiées sur une enquête sur la présidence au pays, tout comme le site du journal américain New York Times qui a été censuré et menacé d'un procès après avoir publié un article sur la fortune familiale amassée par le Premier ministre Wen Jiabao.

Le Parti communiste chinois se déclare sérieusement préoccupé par les conséquences internationales du «printemps arabe», et en particulier le rôle joué par les réseaux sociaux comme un outil de mobilisation pour les militants pro démocrates.

Algérie, coloniale ou colonelisée?

L’Algérie fut indépendante grâce au sacrifice d’hommes et de femmes qui désiraient vivre leurs existences en dignité et en liberté loin de la misère humiliante dans laquelle les faisait vivre la France coloniale. Cinquante années sont passées, la France coloniale est toujours en débat mais l’Algérie colonelisée par un pouvoir militaire aux mains de fer s’octroyant la richesse totale de ce grand et riche pays, comme  les colons le faisaient du temps de la colonie française, on n’en dit strictement rien. Silence. Certes il n’y a plus de Mouloud Feraoun, fils de pauvre comme nombre d’algériens et de pieds-noirs comme Albert Camus, éduqués tous deux grâce à des bourses de l’État français par les institutions des maîtres coloniaux pour clamer haut et fort avec beaucoup d’autres que l’Algérie appartient aux algériens, aux seuls algériens.

La faillite de la liberté en Algérie 50 années après son indépendance.

On ne parle pas des intellectuels ou des simples algériens qui suivirent leurs maîtres en France pour un avenir meilleur, quel paradoxe…l’humiliation possède des secrets infinis dans son expression. Il faudrait dans cette question de la faillite de la liberté en Algérie parler des algériens vivant en Algérie actuelle comme le grand écrivain Boualem Sansal qui, avec d’autres et au risque et péril de de sa liberté et de sa vie, a continué le même combat que ses pères et mères contre la misère, l’humiliation et le manque de libertés. Ces hommes-là et ces  femmes-là vivent toujours en terre algérienne. Ils portent le flambeau glorieux des anciens combattants algériens.

Le plus humiliant pour les algériens, c’est de voir quelques pseudos intellectuels français d’origine algérienne (carte de séjour ou passeport français en main) se pencher vers l’histoire de l’Algérie coloniale, avec son Camus ou non dans la poche, mais jamais contre l’Algérie colonelisée… L’algérien d’aujourd’hui ne reçoit aucun regard ni aucune aide de leurs parts… sans doute que ce grand peuple n’est pas digne d’eux, de leur ''intelligence''. Ces intellectuels les regardent comme le faisaient jadis les colons français du temps de la colonie, de haut ni plus ni moins surtout et désormais de loin... du côté de la France. Ces pseudos intellectuels sont trop occupés à méditer sur la France coloniale non à se battre contre l’Algérie colonelisée. Et pourtant...

Il n’y a pas l’ombre d’un printemps arabe chez ce peuple valeureux, c’est dire que la tête est bien tenue baissée à terre sous la botte non de l’armée française ni de l’OAS cette fois-ci… comme du temps de l’Algérie française mais celle de l’armée algérienne.

L’Algérie  possède un peuple abandonné par ses élites qui elles préfèrent chercher gloire en faisant des conférences sur l’Algérie coloniale ou des livres sur Camus ou aller vivre en Louisiane américaine et de temps à autre en France comme Assia Djebar elle aussi éduquée par la France…Cela dit quelque chose qu'il nous faudrait entendre. Si j’étais un misérable algérien vivant en Algérie d'aujourd'hui, je me poserai la question à savoir pourquoi nous sommes tous si abandonnés dans notre malheur qui dure et dure et dure…obligés à partir chez nos anciens maîtres ou aillieurs alors que nous nous sommes battus pour notre liberté.

L’arabe, l’indigène de Camus, n’est pas mort…il est là encore à être tué chaque jour et chaque nuit par le pouvoir militaire algérien, des Meursault en puissance en chair et en os,  qui s’accapare la richesse de son pays tout en le laissant dans sa misère crasse, dans l’humiliation la plus inacceptable mais aussi par l’abandon des ‘’élites’’ qui font la manche outre-méditerranée.

Le mythe de l'Algérie riche, c'est fini

Tous ceux qui ne connaissent pas l’Algérie en ont toujours eu une image très largement véhiculée par les médias. Celle d’un pays riche et aux volumineuses caisses d’argent. Un pays sans detes. Un pays d’une manne provenant tout droit de ses ressources halieutiques et minières, de ses gisements de diamants et surtout de pétrole.

Pourtant, voilà que se mythe est en train de s’effondrer tel un château de cartes. Selon des chiffres récemment fournis par le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes, la balance commerciale de l’Algérie a chuté à moins de 9 milliards de dollars, pour les huit premiers mois de 2013, contre plus de 16 milliards l’année dernière. A cela s’ajoute une chute drastique des exportations des hydrocarbures. En gros, le pétrole algérien se vend moins bien explique Slate Afrique.

Tout ceci fait dire au site d’information Algérie Focus que le pays d’Abdelaziz Bouteflika vit au-dessus de ses moyens. Surtout parce qu’il ne produit rien ou presque rien. Le site craint qu’à terme, l’Algérie ne soit obligée de puiser dans ses réserves  pour payer la note des importations.

«Une facture qui englobe tout et n’importe quoi, car l’Algérie consomme tout et fait l’extraordinaire effort de ne rien produire. Même la mayonnaise, l’Algérie a été contrainte de l’importer. La main-d’œuvre aussi», tance Algérie Focus.

Le site d’information y voit l’illustration d’une mauvaise gouvernance, dont les symptômes sont «la fainéantise, la corruption des mœurs, la paresse collective (...), un esprit rentier qui a transformé le pays en cafeteria géante où tout le monde consomme sans rien payer». Enfin, les Algériens font l'expérience du déficit et se rendent compte qu'ils vivent au-dessus de leurs moyens. Mais la question importante c’est ou c’est partie toutes ces fortunes algériennes ?

La mondialisation et la destruction imminente de l’environnement

L’environnement s’est vu négativement affecté par le phénomène de la mondialisation. Pourtant, une étude commandée par la Direction des Affaires Publiques et des Communications, de l'Organisation pour la Coopération et le Développement Economique basée à Paris affirme effectivement que la mondialisation peut faire partie d'une solution qui tienne compte de l'ampleur et de l'urgence des défis à venir. Les points empêchant les discussions qui mèneraient sur un accord international sur le changement climatique seraient les désaccords entre les pays développés et en voie de développement sur les responsabilités et le partage des coûts.

Cette étude, intitulée «La mondialisation économique: origines et conséquences» souligne que depuis des décennies, les pays développés, ou en d’autres mots, les pionniers de l'industrialisation mondiale, étaient de loin les plus grands émetteurs de CO2 (et autres gaz nocifs à l’atmosphère) de la planète, donc responsables des gaz à effet de serre menaçants.

Aujourd'hui et à eux seuls, les Etats-Unis sont responsables de près de 20% des émissions mondiales de GES.

L’étude, faisant partie d'une série de «l'OCDE», étant rédigée par Jean-Yves Huwart et Loïc Verdier, affirme que «Le développement très rapide des pays émergents au cours des dernières années leur a également permis de devenir les principaux émetteurs de GES», tout en soulignant qu’ils doivent leur développement en grande partie à la mondialisation.

Les géants asiatiques s’en sont tout autant largement bénéficier, mais souvent au détriment de l'environnement

La Chine ouvre une nouvelle centrale électrique au charbon chaque semaine pour assouvir sa soif énergétique, ce dernier étant le combustible fossile le moins cher et le plus abondant, tout en étant le plus polluant aussi et faisant le pays mériter sa (mauvaise) réputation du plus grand émetteur mondial de CO2 en 2007, devançant les Etats-Unis.

L’un des principaux et plus préoccupant des problèmes environnementaux, c’est le changement climatique. Il est impossible de prévoir son développement ni ses conséquences. Cependant, ses causes sont bien connues: le changement climatique provient principalement de l'effet de serre - ce qui signifie la rétention excessive de l'énergie solaire dans l'atmosphère due à une accumulation de certains gaz, en particulier de CO2.

Les principales sources d'émissions de CO2 sont La production industrielle, les transports et la déforestation, même si cette dernière agit de manière indirecte. Ces trois activités humaines existent indépendamment bien avant la mondialisation, même si cette dernière en est la responsable directe de leur considérable développement au cours du 20ème siècle, et en particulier au cours des dernières décennies.

Les émissions provenant du transport routier (essentiellement des voitures et des camions) sont très élevées, atteignant leur summum dans les frontières nationales. «L'ouverture de certaines zones régionales (y compris la suppression des contrôles aux frontières entre les pays de l'Union européenne) a donné de la fluidité au transport routier de marchandises, tout en constituant une source importante d'émissions de CO2», ajoute l'étude.

Selon les auteurs, l’aviation caractérise à elle seule le phénomène de la mondialisation

Les émissions de GES provenant de l'aviation ont augmenté de 86% entre 1990 et 2004. L'aviation est aujourd'hui responsable de 4-9% du total des émissions de GES rejetées dans l'atmosphère.

Le transport maritime, quant à lui, avale 2-4% de tous les combustibles fossiles consommés par la planète chaque année. Environ 70% du transport international de marchandises vers l'UE et 95% des échanges commerciaux vers les Etats-Unis sen fait par voie maritime, et les technologies énergétiques améliorées ne sont pas suffisantes pour absorber l'impact environnemental de l'augmentation annuelle de 3% dans le transport maritime.

«Cela dit, la plupart des dommages à l'environnement du transport est due à l'augmentation du trafic domestique. Dans le cas de l'aviation, entre 2005 et 2007, les compagnies aériennes indiennes ont commandé la bagatelle de 500 nouveaux avions à partir d'avions constructeurs Airbus et Boeing pour couvrir de le flux de voyages intérieurs. Autrement dit, l'augmentation du trafic sur les routes du commerce international n'est pas la seule responsable de l'augmentation des émissions de CO2 liées aux transports».

Brendan Gillespie dirige les performances environnementales et la division de l'information dans le département de Direction de l'environnement de l'OCDE.

L'innovation technologique joue un rôle majeur dans la lutte contre le changement climatique, plus concrètement les technologies vertes qui se sont vues multipliées. «Si les technologies propres existantes étaient plus largement disponibles, nous aurions déjà pu réduire considérablement  nos émissions de CO2».

Les ampoules à incandescence sont aussi un exemple à suivre et à appliquer

"En ce qui concerne les ressources en eau, nous assistons à un énorme gaspillage dans de nombreux pays en développement, dont l'utilisation -souvent pas très efficace- constitue le 70% de leur eau disponible pour l'agriculture. L’étude estime que les consommateurs devraient payer pour certains services environnementaux, tels que l'accès à l'eau potable. Après tout, le transport de l'eau d'un réservoir d'une cuisine coûte beaucoup d'argent.

«Les investissements nécessaires peuvent être tellement coûteux qu'ils ne seront amortis qu’au bout de 30 ou 40 ans, donc c'est probablement préférable de considérer les infrastructures de l'eau comme biens publics et de mobiliser des fonds publics pour les financer.» ajoute Gillespie.

Algérie. Une leçon de fraude électorale en 10 points

Le quotidien algérien ElWatan nous explique comment function le fraude électorale dans un des pays les plus corrompus du monde.

Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, affaibli par les séquelles d’un AVC, candidat absent de la campagne électorale, a emporté le scrutin présidentiel du 17 avril avec 81,53 % des voix. Comment peut-on truquer les résultats d’un vote ? La réponse en dix points. 


1/ Utiliser un fichier électoral opaque

Le fichier électoral regroupe par commune le nom de chaque inscrit avec son numéro d’identification. Mais les listes ne sont pas toujours transparentes. «C’est à cause de ce fichier électoral que les observateurs de l’Union européenne ne seront pas présents», explique un juriste. «Officiellement, l’invitation de l’Algérie est arrivée trop tard, mais c’était voulu. Il est impossible pour les observateurs de travailler avec l’actuel fichier électoral, car les autorités ne le laissent accéder qu’aux listes des wilayas dans lesquelles ils se rendent, sans leur donner la totalité du fichier.» En 2012, l’Algérie avait refusé de mettre à disposition des observateurs de l’Union européenne l’intégralité du fichier électoral national, prétextant la «protection des données».

2/ Utiliser l’intimidation

Avant le vote, «certains usent de leur position pour influencer et menacer les votants. Il nous a été rapporté de nombreuses pressions exercées sur les inscrits et les agents qui contrôlent les bureaux de vote», rapporte une source proche d’un des candidats. Pendant la campagne, lors d’une visite d’inspection dans des bidonvilles, le wali d’Alger avait prévenu : «Pas de relogement pour ceux qui ne votent pas.» Les anecdotes ne manquent pas : plusieurs témoignages ont révélé que lors de la collecte des signatures pour le candidat Bouteflika, certains membres du personnel de l’administration avaient fait l’objet de chantage à l’emploi.

3/ Créer des bureaux de vote fictifs

Les cas de fraude sont aussi multiples dans les bureaux de vote itinérants –qui ouvrent avant les autres et qui, souvent, se trouvent dans des zones d’accès difficiles aux observateurs. Sur les 35 bureaux de vote itinérants de la wilaya d’Adrar, 19 sont fictifs, rapportent les observateurs de Ali Benflis. «Ces bureaux ne devraient pas exister, ils devaient être supprimés après la révision du fichier électoral, pourtant, ils sont encore notifiés sur les documents, et leurs voix, inventées de toutes pièces, sont comptabilisées», dénonce un militant pro-Benflis.

4/ Faire voter les morts

Il n’est pas rare que les noms de personnes décédées soient portés sur les listes électorales. «A Sidi Bel Abbès, une vingtaine de noms de morts se sont retrouvés sur la liste électorale de la commune de Boukhanefis», dénonce le représentant du candidat Ali Benflis le 15 avril à la Commission de wilaya de surveillance de l’élection présidentielle. Les représentants du candidat ont déposé un recours auprès de la commission de la wilaya. Les formations politiques, quant à elles, ont expliqué que les noms devaient être rayés de la liste au moment de la révision du fichier électoral.

5/ Voter deux fois – voter pour les autres

Par choix, ou malgré lui, un citoyen peut voter à plusieurs reprises. Avec de fausses procurations, un électeur peut aussi voter à la place d’un autre.

6/ Acheter les votes

Un proche de Moussa Touati relate que lors de l’élection présidentielle de 2009, dans la direction locale où il avait été nommé contrôleur, des personnes venaient voter parce qu’elles avaient reçu entre 200 et 1000 DA.

7/ Bourrer les urnes

Avant, pendant et après le vote. Le bourrage d’urnes est un classique de la fraude. On y insère discrètement les bulletins de son candidat qui seront comptabilisés au dépouillement.

8/ Bénéficier du soutien des walis

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, aurait demandé aux walis de lui transmettre les résultats des élections le jeudi 17 avril avant 23h, alors qu’une telle procédure est illégale. D’après la loi électorale, le wali n’est pas le destinataire des procès-verbaux des commissions de wilaya. De coutume, l’annonce des résultats se fait le lendemain du vote vers 12h. «L’espace de temps laissé entre le dépouillage et l’annonce des résultats permet de les trafiquer», explique un proche de Moussa Touati, candidat du FNA. Bachir Frik, l’ancien wali d’Oran, a dénoncé à la télé le 12 avril «la fraude institutionnelle». Lorsqu’il était en fonction, il témoigne avoir assisté au détournement des voix et avoue, entre autres, que «les autorités ont demandé aux walis de récolter les parrainages, lors de la présidentielle de 1995».

9/ Optimiser le vote des «corps constitués»

Les «corps constitués», à savoir l’armée, la Gendarmerie, la Protection civile, la police, la garde communale et les Douanes représentent environ 930 000 électeurs. «Ils bénéficient d’un régime exceptionnel et peuvent voter dans quatre communes différentes : celle de leur naissance, de leur dernière résidence ou de naissance de leurs ascendants, mère ou père. Si aucune commission indépendante ne contrôle, rien ne peut les empêcher d’utiliser les quatre cartes en main, surtout qu’ils sont en faveur de l’administration et de son candidat», précise le juriste. Des électeurs sont déjà sortis mécontents des bureaux de vote itinérants à Tamanrasset le 16 avril, parce que les bureaux étaient envahis par les soldats de l’ANP, «à tel point qu’on se croyait dans un bureau fixe», rapporte le journal Liberté. Pourtant, les «corps constitués n’ont plus le droit de voter dans les bureaux itinérants», précise le juriste. Et d’ajouter : «Ils ont conservé cette habitude qui était un des points noirs de l’ancienne loi électorale.»

10/ Proclamer de faux résultats

Une partie de la fraude s’organise entre le moment où les calculs sont faits, par logiciels, dans les locaux du ministère de l’Intérieur. Ce sont surtout les chiffres de la participation qui subissent de grandes «reconsidérations». Alors que les chiffres officiels annonçaient un taux de participation de 75% à l’élection présidentielle de 2009, les observateurs et universitaires évoquaient a contrario un taux d’abstention de 75%.

Les kabyles veulent leur indépendance

Le Mouvement pour l’indépendance de la Kabylie est déterminé à s’affranchir de l’emprise du pouvoir central. Alger répond violement par la répression brutale! Entre les montagnes de la Kabylie ouverte sur la Méditerranée et la vallée du M’zab, un peu plus au Sud, il y a un point commun. Ce sont deux pays berbères, avec des identités culturelles à base linguistique et parfois des propensions ethnicistes très prononcées et ouvertement annoncées. Le cas de la Kabylie constitue cependant un problème pour l’Algérie qui n’accepte pas l’autodétermination du peuple kabyle qui cri leur liberté de pouvoir construire son propre pays.

Le pouvoir algérien dénomme le peuple kabyle de terroriste-intégriste, les ennemies de l’intégrité territoriale. Rappelant les affrontements sanglants qu’a connus la Kabylie, entre la population et l’armée, à la même période, en 2001, entre la dernière semaine de mai et tout l’été. La Kabylie était pratiquement entrée en dissidence par rapport au pouvoir central d’Alger.

Tous les établissements qui rappellent l’autorité publique de l’État, y compris les commissariats de police et les tribunaux, ont été saccagés et souvent occupés, une véritable atmosphère d’insurrection et de sécession. La répression n’en fut que plus terrible.

À titre d’exemple, le 21 juin 2001, pas moins d’une centaine de manifestants kabyles sont tués par l’armée, qui tire à balles réelles sur la foule. C’est dans ce contexte qu’apparaît le Mouvement pour l’indépendance de la Kabylie.

Tizi Ouzou, dans une Kabylie en état de siège noyée dans les gaz lacrymogènes et encombrée de ces cadavres qui jonchent les rues, faute de place dans les morgues débordées. Le mot est lâché: indépendance. Un mot maudit par une classe politique algérienne frappée au poinçon du culte d’un pouvoir excessivement centralisateur.

Ici s’impose un bref parallèle avec le projet d’autonomie élargie pour le Sahara au Maroc. Il faut croire, sans le moindre humour sarcastique, que l’Algérie veut pour son pays voisin le Maroc, ce qu’elle refuse de s’appliquer à elle-même. Tout indique effectivement qu’avec un Sahara autonome, Alger craint que le Maroc n’éclate en mille morceaux et qu’il en soit fini de son unité territoriale et nationale et pourrait bien soutenir les kabyle a gagner leur liberté et indépendance; alors, dans son élan de voisinage honnête et sincère et sa magnanimité maghrébine infinie, Alger défend, plutôt qu’un processus innommable de “kabilisation” du Sahara, un État croupion, à ses bottes, sur ce même Sahara.

Les kabyles ont besoin de l’assistance des pays du maghreb pour gagner sa liberté. Le Maroc, sans autre forme de cynisme à l’algérienne, revendiquait devant les instances internationales le droit du peuple Kabyle à disposer de lui-même, d’un État souverain; un droit nécessaire pour un peuple violement réprimer.

Avec ces tournures rhétoriques, on baigne dans l’absurde de la pure tradition théâtrale ou romanesque d’Eugène Ionesco et de Franz Kafka. Malheureusement, on est dans une forme de réalité complètement irréelle de la politique algéro-algérienne et algéro-maghrébine. Pour que le discours algérien à géométrie variable ait ne serait-ce qu’une apparence de cohérence, encore faut-il que les généraux d’Alger et leurs attachés civils puissent formater la Kabylie selon leur conception figée d’une Algérie séculairement multiculturelle, mais corsetée dans un centralisme transcendant tel une camisole de force.

kabyle independance

Référendum d’auto-détermination

Le peuple kabyle a bien fait comprendre au gouvernement central qu’ils veulent réaliser un référendum d’auto-détermination pour le peuple Kabyle en faveur de l’indépendance. Voilà qui relève du raisonnable et du politiquement correct. Les kabyle ont bien comprit qu’âpres la victoire du président Bouteflika dans les élections présidentielles de 2014 ou ce que les experts algériens ont qualifié d’un grand théâtre anti-démocratique, que le pays n’a pas d’avenir et que l’indépendance est la seule solution de salvation pour une meilleure gouvernance au plus proche de la demande économique et politique de la Kabylie.

Depuis 1962, les kabyles ont toujours revendiqué leur indépendance et leur droit d’autodétermination. L’Algérie, et contre tout le droit d’homme, ont violement attaquer ou faire ‘disparaitre’ tout les kabyles qui essayent de parler de leur liberté. Jusqu’au aujourd’hui Nul agence de droit d’homme a le droit de rentrer dans en Algerie pour pouvoir dénoncer cette catastrophe humanitaire inacceptable contre les kabyle. Il est inacceptable qu'une catastrophe humanitaire de cette ampleur puisse avoir lieu sous nos yeux sans la moindre indication d'un quelconque progrès pour arrêter ce bain de sang", a affirmé un kabyle dont le nom on ne peut citer pour sa sécurité.